ZAP’ARTS LIVRES
Vous aimez lire ? Nous aussi ! Alors pendant que le Salon l’Ile aux Livres se prépare en coulisses au Bois-Plage, partons donc à la rencontre des auteurs que vous pourrez rencontrer les 5, 6 et 7 août prochains, dans cette édition de Ré à la Hune et les suivantes
Au commencement nous étions deux
L’héroïne de ce roman passionnant et intriguant nous fait vivre une semaine mouvementée et riche en émotions.
Alie est une pilote de voltige d’un très haut niveau. Elle participe aux championnats du monde qui se déroulent en Autriche, sur l’espace d’une semaine. Au fil des jours, l’obsession de retrouver Abeid, son amour de première jeunesse, va la hanter jusqu’à venir la percuter… en plein vol.
La pureté du style se conjugue à merveille avec l’élégance des métaphores. Un roman « rédigé au féminin » qui confirme le charme de l’auteure. Nathalie Le Ballois est native de Loix, elle y a passé toute son enfance. Mariée, mère de trois garçons, elle vit, aujourd’hui, à Tahiti. Après « Ressac pacific », et « Esquisse du futur », elle signe son troisième roman. Elle sera présente au salon « L’île aux livres ».
Jacques Buisson
« Au commencement nous étions
deux », de Nathalie Le Ballois
Editions Vérone ; 241 pages, 18,50 €
Gérard Klein rêve, encore et toujours
L’instit le plus célèbre de France publie un livre qui lui ressemble. Ou plutôt un OLNI : un Objet Littéraire Non Identifié. Il est peutêtre lui-même un objet non identifié ou non identifiable. En tous cas, inclassable, et c’est tant mieux ainsi.
Dans un livre richement illustré, Gérard Klein évoque, avec passion et tendresse, la famille, les amis, les nombreuses étapes de sa vie, Victor Nowak, son compagnon de télé pendant douze ans, « La Bougnate », ses inoubliables périples aux États- Unis, avec Gregounet et Legleu, pour son émission « L’Amérique dans tous ses états », avec des rencontres qui bouleversent une vie : Jim Harrisson ou encore Joseph Laforge, un émouvant indien Crow.
Une vie remplie, une vie sincère et authentique, sans oublier l’Auvergne et ses vaches, le terroir où Gérard Klein se sent vivant et sur terre. On vous le dit : un mec authentique qu’on a envie de connaître. Et qui se dévoilera peut-être davantage dans un autre projet bientôt, plus musical celui-là… car, des projets, Gérard en a plein les rêves.
Joschi Guitton
« Gérard rêve encore »
de Gérard Klein
Auto-édition – Prix public : 19,90 €
L’île de Ré en 10 flâneries
Avec « Carnet de l’île de Ré, 10 flâneries », Elisabeth Masset plonge le lecteur dans une déambulation, au coeur de l’île de Ré qui lui est si chère.
L’originalité de ce guide-carnet de voyage réside dans le fait que cette auteure, passionnée de voyage et de dessin, illustre de ses aquarelles les dix balades qu’elle propose. A pied ou à vélo, elle vous invite à la découverte du charme et de l’authenticité de cette île. Depuis plus de vingt ans, lors de ses voyages, Elisabeth Masset s’arrête et reproduit ce qu’elle ressent par l’aquarelle. Ingénieure de formation, elle est directrice des finances dans le secteur public à Niort. Grâce à une parenthèse dans sa vie professionnelle, elle a pu se consacrer à la réalisation de ce premier ouvrage. Les croquis, les recherches sur l’histoire d’un lieu ou de ses habitants, la concrétisation et l’écriture lui ont pris presque un an. Ainsi, ce sont plus de 250 aquarelles qui vous guident dans les sentiers côtiers, les villages, les chemins en forêt, le long des vignes, les ports qui bordent les côtes, les espaces sauvages… soit en vous promenant à pied ou à bicyclette. Le tout est ponctué d’anecdotes, de détails auxquels même ceux qui connaissent bien le territoire, ne prêtent pas ou plus attention. De belles rencontres avec les pêcheurs à pied, les ostréiculteurs, les producteurs d’olives ou encore les boulistes de Loix, du nord au sud, emmènent le lecteur dans dix étapes douces et bucoliques.
A se procurer pour des balades slow et hors des sentiers battus.
Florence Sabourin
« Carnet de l’île de Ré,
10 flâneries » d’Elisabeth Masset
Editions La Geste – 230 pages 20 €
Mon pauvre lapin, chronique d’une vie pas si ordinaire
Il s’est rêvé historien, diplomate ou espion… Après s’être enfui de Sciences Po suite à une crise cardiaque imaginaire, tenté de petits boulots hasardeux et décidé d’écrire sans s’y mettre, César file chez sa grand-mère à Key West pour quelques vacances.
Mais voilà, nous sommes en 2020, les frontières se ferment et alors qu’il doit prendre le dernier avion pour Paris, César choisit… la sortie. Le voilà coincé en Floride, occasion rêvée de nous raconter la vie de ce « pauvre lapin », ballotté entre des parents divorcés, hypocondriaque depuis toujours, quasi « aveugle d’un oeil », affublé d’un nez qu’il juge « énorme » et d’une mâchoire prognathe.
Bref, tout n’est pas simple pour le petit César qui de son enfance à nos jours ne sait guère quoi faire de sa peau et fuit comme la peste les relations sociales, amicales et bien sûr amoureuses. Cultivant l’auto-dérision, une plume alerte et un humour délectable, César a sans doute trouvé sa voie : l’écriture. « Mon pauvre lapin » est son premier roman.
Pauline Leriche Rouard
« Mon pauvre lapin »
de César Morgiewicz
Editions Gallimard – 227 pages 19 €
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