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- 7e édition - Festival Jazz au Phare
Y’a pas que la grande scène !
Dans les allées on flâne jusque tard dans la nuit. Avant la grande scène tout au bout, le graal des affranchis avec des pointures dont on ne déroule plus le CV tant ils ont fait danser : ça fourmille alentour !
De petits bars en scènes improvisées, le village swing éphémère a une fois encore dévoilé les talents d’une meute de jeunes prodiges venue se disputer les faveurs d’un public qui se rajeunit. Le bouche-à-oreille a fonctionné et l’on vient même en famille claquer des doigts et frapper du doigt de pied pour dépoussiérer tous ensemble l’image du grand-père à la pipe, l’oreille collée au poste.
Dans les allées, c’est un peu comme la « face B » qu’on est super fier d’avoir découverte, sortes de coulisses du talent. Tout au long de la journée, les groupes se succèdent et l’atmosphère est très décontracte (non pas qu’elle ne le soit pas sur la grande scène, quelques polos roses-mocassins bleu marine, en sus). D’un bar à l’autre : une ambiance. Parfois, un musicien d’une autre formation est invité à rejoindre la partie en impro. Cela donne un savoureux cocktail où se mélangent des noms qu’on s’arrache déjà dans les meilleurs festivals. Car en sept ans Jazz au Phare est bien devenu une référence, un rendez-vous synonyme de qualité. Cool, free, manouche ou électro, toutes les mouvances étaient représentées pour célébrer comme à chaque fois, le swing dans tous ses états.
Dans la lanterne du festival brillent les succès de demain !
Demain, on les suivra de loin tant ils seront convoités. Jusqu’au 18 août, il fallait les découvrir de près ! La nuit tombée, on se laisse aller, la musique coule à flots et dès l’entrée sur le site (en accès libre), le ton était donné lundi 15 août, au café « Chez Marie » avec l’excellent Rémy Béesau Quintet, lauréat du tremplin 2015. Les concours du matin créent le succès du soir… Et le charisme du trompettiste Rémy n’y est pas pour rien ! Issus du centre des musiques de Didier Lockwood, cette bande de copains sérieusement sollicitée de l’autre côté du pont, aime à se retrouver sur l’île de Ré, et ça se sent ! Juste en face, « Au Gré du vent », c’est Walter Ricci et David Sauzay qu’on pouvait entendre. Le duo a conçu « Nice & Easy, A tribute to Frank » en hommage au crooner né il y a cent ans. Avec son acolyte au saxo, Walter (pas de chichi) balance une voix franche et suave entre uppercut et baiser sicilien. Frissons et applaudissements garantis. Il est minuit, Jean-Michel Proust, le chef d’orchestre de ces quatre jours « à part » se balade incognito sans bouder son plaisir. Reconnu par quelques puristes, il recommande de jeter un oeil aussi du côté de « l’after lounge » (la nouveauté) sur la grande scène, redevenue lieu public après le départ de Stanley Clarke.
Le bien nommé « Martin Fusée » y officie avec brio depuis 1 bonne heure pour un espace de liberté et de danse juste sous le phare. Même lorsqu’il ne mixe pas avec les Wrecka Spinnazz Club, le DJ en vue nous fait décoller avec sa sélection de platines disco-funk !
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