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Voeux à la Hune
Moment très fort de la vie démocratique de proximité, les cérémonies des voeux des dix Maires ont attiré la foule des grands jours, du nord au sud de l’île de Ré. Entre exercice contraint avec lecture d’un discours à la lettre et improvisation sans notes (non moins préparée) chaque maire navigue en fonction de sa personnalité. Entre plaisir de rencontres conviviales, découverte des projets de l’année à venir et galette des rois, chaque habitant a ses bonnes raisons de venir !
Une journaliste du comité de rédaction de Ré à la Hune était présente pour chacune des dix cérémonies de cette première quinzaine de janvier, reflétant notre attachement fort à la vie rétaise de proximité, découvrez nos dix articles (synthétiques) dans ce dossier « Voeux à la Hune ».
Le député Olivier Falorni et la président de la Communauté de Communes Lionel Quillet ont participé à une grande majorité de ces cérémonies, apportant ainsi leur soutien aux élus de cet ultime échelon de proximité, celui qui mobilise le plus les habitants, citoyens… et électeurs. Nous n’avons pas repris ici leurs discours, que nous présenterons dans notre édition Ré à la Hune N°274 de début février, en même temps que la cérémonie des voeux du président de la CdC du 18 janvier au Bois-Plage. Une soirée qui devrait faire le plein et clôturer cette période de voeux, déclinée sur le thème des 30 ans de l’intercommunalité de l’île de Ré.
Loix, petite mais maousse costaude !
En près de trente années de mandat, Lionel Quillet a façonné la petite commune presqu’îlienne à son image, avec pour leitmotiv le maintien de l’esprit de village.
450 habitants en 1995. 750 habitants aujourd’hui. Loix a connu en vingt-cinq ans une croissance « exponentielle » voulue et maîtrisée par son maire, entouré d’un conseil municipal soudé.
« A Loix, même les corbeaux se mettent sur le dos pour ne pas voir la misère » fut l’une des premières phrases entendues par Lionel Quillet, tout juste élu maire en 1995. Alors que l’école (8 enfants) était menacée de fermeture et qu’il prônait la création d’un RPI* avec l’école d’Ars-en-Ré, il lui fut d’abord opposé une fin de non-recevoir au prétexte que « les enfants loidais vont faire baisser le niveau général » ! Aujourd’hui 43 enfants occupent deux classes de maternelles, tandis que ceux de l’élémentaire vont à Ars. « La cantine est à 80 % bio », s’enorgueillit le maire.
Côté logement, 104 habitants, dont 42 enfants, habitent les 40 logements « protégés » soient 14 % des Loidais dont le loyer est inférieur à 500 € par mois. Pour arriver à cela, la Commune s’est délibérément endettée et a investi pas loin de 8 M€. Avec ses huit hébergements modulables (de la chambre ou studio au T2 ou T3), la Maison en partage ne désemplit pas. « Si on peut en faire une autre, on la fera. Sans logement, il n’y a pas de village. Il y a toujours des besoins même en hiver. »
Le kolkhoze loidais
Qualifiée par certains de « kolkhoze communal » avec les douze commerces qui lui appartiennent, Loix maîtrise aussi les activités économiques, ouvertes à l’année. Les associations y sont très dynamiques, citons Le Radeau de la méduse, les Copains réthais, le Cochonnet loidais…
Sans oublier le tennis et ses 180 licenciés et 70 enfants inscrits à l’école de tennis. Pour préparer l’avenir, trois nouveaux logements sont prévus rue de l’Abbaye où la commune a acheté un petit terrain. Elle envisage aussi des logements rue des Pêcheurs, elle y possède un terrain. L’aire de jeux sera entièrement refaite en février, moderne et durable tout à la fois, puisqu’en bois et matériaux écologiques. La halle du marché doit être réaménagée avant l’été, afin d’être plus agréable à vivre, notamment lors des frimas d’hiver. Grâce à l’achat d’un terrain en 2023, à l’issue d’une négociation menée par Patrick Boussaton avec le diocèse, le cimetière va pouvoir être agrandi (il ne reste qu’une dizaine de places). Les voiries et notamment le réseau pluvial ont été repris avec des matériaux adaptés, afin de pallier les problèmes d’inondation et récupérer les eaux pluviales dans la lentille d’eau douce.
« Je ne suis pas rassuré côté Département, notamment sur les projets digues et caserne d’Ars. Le meilleur partenaire de la Commune depuis trente ans est la Communauté de Communes, qui à Loix a investi dans la halle de sport et le terrain de l’ancienne colonie PTT pour y faire du logement. Enfin, je remercie le député, Olivier Falorni, nous avons travaillé avec efficacité sur deux dossiers ensemble : l’utilisation de l’écotaxe pour les pistes cyclables et la préservation de l’Unité protégée et de lits à l’EHPAD public de Saint-Martin. »
Nathalie Vauchez
RPI : Regroupement pédagogique intercommunal
2024 : le logement reste une priorité à Sainte-Marie
Gisèlle Vergnon a adressé ses voeux aux Maritais le 7 janvier, lors d’une belle fête qui n’en a pas oublié pour autant les dossiers difficiles à traiter cette année
La salle des Paradis était pleine à craquer pour assister aux voeux de Gisèle Vergnon. L’ambiance était à la convivialité et c’est avec la prestation de la chorale des Frères du Port que s’est ouverte la séance. Gisèle Vergnon, après avoir rappelé les réalisations de 2023 grâce à une vidéo, a listé les projets 2024.
Le logement à l’année reste une préoccupation majeure et l’achat de deux terrains constructibles destinés à la construction de logements est prévu cette année. Les travaux de voierie seront plus modestes que l’année dernière. L’aménagement de la place d’Antioche débutera en septembre pour se terminer lors du premier semestre 2025. La restauration du clocher de l’église Notre Dame de l’Assomption, qui avait pris du retard, se poursuivra jusqu’en juin. Le permis de construire a été obtenu pour l’extension du gymnase et les différents aménagements, en particulier d’allées piétonnes entre celui-ci et les clubs, seront réalisés. Le littoral a beaucoup souffert avec les dernières tempêtes de l’année, c’est pourquoi une restauration du sentier du littoral sera réalisée avec l’aide de la CdC qui prendra un certain temps et l’aménagement protégeant l’arrière des dunes sera entrepris en partenariat avec l’ONF.
L’année 2024 verra la création d’une journée de l’arbre au printemps, la réalisation d’un jardin partagé et la réhabilitation de la maison Eudes d’Aquitaine. L’objectif est de supprimer à terme les poubelles de plage et une commission a été créée à cet effet. Quant à la zone artisanale, le projet est retardé en raison d’un propriétaire qui ne veut plus vendre, mais comme le dit Lionel Quillet : « Il faudra trouver une solution car Sainte-Marie a besoin de cette zone artisanale. » Enfin un festival sur les insectes, organisé avec Ré Nature Environnement dans le cadre d’Arts et Sciences, aura lieu à la Médiathèque en avril.
Comme chaque année, quatre trophées ont été remis aux acteurs de la commune : Jeanne Nicod, Laetitia Lecestre et Josette Gelézeau pour l’AMAP île de Ré, Christian Courpron, responsable de la SAUR île de Ré, Claude Mercier, membre du comité bien vieillir, référent de quartier et porte-drapeau et Michel Gallot membre de l’Association des Plaisanciers de l’Anse Notre-Dame (APLAND).
Catherine Bréjat
La Couarde dynamique et douce à vivre
La cérémonie des voeux pour Patrick Rayton, « un moment précieux et particulier » … dont il entend bien profiter.
Comme tous les ans, la salle des associations est comble, ce qui fera dire un peu plus tard à Lionel Quillet qu’il est temps d’envisager plus grand et pourquoi pas… La Maline !
« La commune est la cellule élémentaire de la démocratie », souligne Patrick Rayton, et cette cérémonie de voeux « un lien indispensable et nécessaire pour affronter ensemble les défis de notre époque ». Le ton est donné, c’est celui de « la chaleur humaine et de l’espoir ».
La Couarde en images
C’est par un joli film que la municipalité revient sur 2023. Paysages intemporels ponctuent exercice du PCS*, inauguration des tennis et une multitude d’animations. « Notre feuille de route est tenue », commente Patrick Rayton, évoquant quelques temps forts mais aussi l’excellence sportive de La Couarde, « village de champions ». Mais revenons à 2024.
Pour la vie permanente
Le logement et le programme du Petit Noue pour lequel la municipalité espère une inauguration à l’automne 2026. Un projet à hauteur de 25 à 27 logements pour lequel la commune a cédé à la CdC un terrain de 6000m² sur la surface du camping municipal. Le logement, c’est aussi l’encadrement des meublés de tourisme. « Mais on ne peut ignorer les multiples situations et ce sont des questions très difficiles », souligne l’élu, annonçant des propositions à venir en février pour « apporter un soutien financier aux propriétaires prêts à s’engager dans la location à l’année », et venant s’ajouter à celui émanant de la CdC.
Protection et défense
Très attendus, les travaux de rehaussement de la Route de la Griffone devraient commencer à l’automne. A l’issue des travaux de protection, une révision du PPRN* pourra être engagée, avec peut-être quelques assouplissements.
Autre sujet, la défense du linéaire de dunes. « 4, 5, 7 ans de procédures réglementaires… ces délais ne sont plus acceptables ! », s’insurge Patrick Rayton, évoquant le Moulin Brûlé (très impacté par la dernière tempête), et pour lequel rien ne se passera avant un an. « Le Préfet a été interpellé par Lionel Quillet », souligne-t-il. De son côté, la commune travaille depuis quatre ans avec un cabinet spécialisé pour observer l’évolution des dunes.
La mobilité couardaise repensée
Selon les résultats d’une étude dédiée valorisant une circulation apaisée et la piétonisation. A noter également que La Couarde bénéficiera dès la saison 2024 de sa navette électrique gratuite reliant le village à Saint- Martin. Elle ira jusqu’au secteur de La Passe pour lequel la commune investira par ailleurs 40 % sur le financement du réaménagement du carrefour giratoire.
Site du Goisil et ZMEL
L’étude concernant le réaménagement de la globalité du site de Goisil est lancée. Une réunion est prévue au premier trimestre et les différentes parties prenantes y seront associées. Du côté des plages sud de La Couarde, une quarantaine de bateaux sont aujourd’hui engagés pour la création d’une ZMEL* sans laquelle ils ne pourront se maintenir car illégaux. « Nous ferons le maximum », assure Patrick Rayton.
L’élu évoque encore la mise en place de la vidéoprotection, la volonté de performance énergétique sur les bâtiments et l’éclairage publics et n’oublie pas les dix ans de la bibliothèque, d’emblée l’un des temps forts de l’année.
Et Lionel Quillet saluera « une équipe municipale performante », la vice-présidente déléguée au logement et à l’habitat durable Peggy Luton, avant d’adresser ses « félicitations et amitiés » au 1er vice-président Patrick Rayton « fidèle, clair et honnête ».
Pauline Leriche Rouard
*PCS : Plan communal de sauvegarde / PPRN : Plan de prévention des risques naturels / ZMEL : Zone de mouillage et d’équipements légers
2024 : une année de travaux s’annonce aux Portes
Lors de sa cérémonie des voeux pour 2024, le samedi 13 janvier, le maire des Portes-en-Ré Alain Pochon a annoncé une année de transformation pour son village.
«Les Portes vont s’ouvrir au changement », a annoncé Alain Pochon devant une salle des Marais de la Prée quasi comble. Entre 150 et 200 personnes s’étaient déplacées pour assister à cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de nombreux officiels, dont le Président de la CdC Lionel Quillet qui a salué une telle participation.
« Deux bâtiments emblématiques des Portes », a poursuivi Alain Pochon, « vont commencer en 2024 leurs transformations. Le premier, c’est cette salle, que vous voyez ainsi pour la dernière fois. » Les travaux salle des Marais de la Prée vont en effet commencer dès le mois de mars, pour une durée de neuf mois environ. Entièrement rénovée, elle deviendra « un vrai lieu de vie du village avec notamment un club house », « repensée pour de multiples usages, sportif, culturel ou festif, au service des associations et des administrés. »
Un pôle de services à la population
Autre bâtiment qui va faire peau neuve en 2024 : la mairie. « Les derniers aménagements datent de trente ans », a expliqué Alain Pochon, et « ces travaux répondent à de multiples enjeux. Le plus important d’entre eux est l’accessibilité (…) pour les personnes à mobilité réduite, les poussettes, mais aussi les personnes âgées. De plus, notre souhait de créer un pôle de services à la population va se concrétiser grâce à la création d’une agence postale communale, contiguë à l’accueil de la mairie. » Ces travaux débuteront en février pour une durée totale de quatorze mois et seront réalisés en trois phases, afin d’assurer une continuité des services tout au long du chantier.
25 nouveaux logements à venir
Dernier projet sur lequel le maire a insisté lors de cette cérémonie : le logement, « dont l’enjeu est crucial pour notre commune. » La municipalité avait oeuvré pour lancer le projet de construction de onze logements sociaux allée des Peupliers, dont les travaux ont repris en octobre après trois ans d’interruption et vont continuer tout au long de 2024. Le Conseil municipal avait consenti à une rallonge de 500 000 euros pour boucler financièrement cette opération et lancer les travaux. En contrepartie, « Habitat 17 (nous) a accordé des droits de réservations supplémentaires, la commune aura le choix des locataires sur plus de 50% des logements ainsi construits. »
Alain Pochon a également annoncé deux nouvelles opérations sur l’avenue du Haut des Treilles. « J’ai rencontré dernièrement la Compagnie vendéenne du logement pour esquisser un partenariat qui permettrait de proposer des logements en bail réel solidaire (BRS) aux primo accédants sur l’une de ces parcelles. » « La seconde parcelle sera davantage destinée à des logements locatifs communaux. A terme ce sont donc vingt-cinq logements qui pourraient sortir de terre à l’horizon 2026. »
Aurélie Bérard
2024 : année des 150 ans de Saint-Clément
« A l’occasion de cette traditionnelle cérémonie des vieux… pardon des voeux », ainsi la maire a-t-elle commencé son discours par un lapsus qui a bien amusé les Villageois. Après un petit bilan des actions 2023, Lisa Besnier s’est focalisée sur les projets 2024.
Le terrain du Moulin Rouge est en pleine mutation : le parking enherbé de cent places est organisé et un cheminement partagé en calcaire relie désormais le quai-bus des Salorges au centre du village. La plantation des quatre-vingt-dix arbres de la forêt rouge a dû être reportée du fait du mauvais temps, l’aménagement paysagé du terrain se poursuivra en 2024 et 2025.
Logement et érosion
Côté logement, la maison des saisonniers fonctionne très bien. Pour le logement à l’année, la petite maison rue du Figuier est terminée. On le sait, à Saint-Clément le logement sera la priorité de cette seconde partie de mandat. La somme générée par la majoration de la part communale de la taxe foncière sur les résidences secondaires permettra d’emprunter sur le long terme pour des achats immobiliers. Saint-Clément va travailler sur l’enregistrement et la compensation permis par le classement en zone tendue. « Avec 24% seulement de résidents à l’année… Il est urgent d’agir en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard. », a estimé la maire. « Je rappelle que Saint-Clément est la seule commune de l’île de Ré qui n’a aucun logement social. Peut-être auronsnous la chance de réaliser l’opération des vingt logements des Ouches si l’APSSC ne fait pas de recours… », a-t-elle renchéri.
Les tempêtes automnales ont gravement impacté les défenses côtières et les dunes. Au Bas-Rhin, les deux blockhaus menacent de s’effondrer et, si rien n’est fait, une partie du village pourrait être submergée avec la multiplication des évènements climatiques. La CdC entreprendra des travaux de consolidation au printemps sous réserve de l’accord du préfet. Lina Besnier a reçu le sous-préfet le 13 janvier avec Lionel Quillet pour faire le tour complet des zones impactées.
Des travaux et aménagements de voirie se poursuivent en 2024, mais « le Département s’est désengagé pour 2024 pour la réfection de voirie rue du Centre dans la continuité de celle de 2022… A suivre donc pour 2025 et 2026 ». La réfection du muret sur le chemin côtier entre la Pyramide et le Phare va être réalisée, une reprise du sol sera faite à la sortie de l’abri du canot de sauvetage au printemps.
La maire a remercié tous ceux qui participent à l’animation du village, avec une mention spéciale pour La Java des Baleines, ce lieu atypique qu’elle entend continuer de défendre « pour la prochaine saison malgré le recours de l’APSSC. »
Pour fêter les 150 ans de la Commune, des manifestations seront organisées tout au long de l’année. Un tee-shirt bleu des 150 ans a été remis à chacun des collègues maires de Lina Besnier.
150 ans
Rendez-vous le lundi 11 mars, date anniversaire, à partir de 17 heures, salle du Godinand. Un livre retraçant les 150 ans de Saint-Clément des Baleines sera présenté, ainsi que le blason en cours de création. Lors de la soirée de la Saint Clément en novembre, Daniel Massé remettra son tablier pour préparer un repas traditionnel autour de « la seiche à la rétaise » et des bouteilles de vin de la coopérative Uniré, seront sérigraphiées pour l’occasion.
Nathalie Vauchez
Logement et patrimoine, poumons de vie de Saint-Martin
Parmi les sujets évoqués par le maire de Saint-Martin, l’avenir de l’EHPAD public et la construction à venir de 25 logements à loyer modéré (site de l’ancienne gendarmerie) sont déterminants pour la vie permanente et sa qualité.
Plusieurs projets ont abouti en 2023, les travaux de l’îlot s’achèvent, la modernisation de l’éclairage public se poursuit et 2024 verra la réfection des réseaux et voirie rue de l’Ancien Four à Chaux, qui débute en ce mois de janvier. Les travaux de restauration de la Poudrière, débutés à l’automne 2023, se poursuivent en 2024 (financés à 70 % via des subventions).
Des travaux d’urgence sur la toiture – « La mairie prend l’eau depuis la dernière tempête » – doivent être réalisés dès que possible.
Patrimoine et Histoire, les piliers de Saint-Martin
« Le Musée, tout neuf en 2006, représente un gouffre de travaux, du fait de nombreuses malfaçons. À l’issue d’une bataille juridique de sept ans, le Tribunal administratif de Poitiers a donné satisfaction à la Commune de Saint-Martin sur tous les points, nous allons pouvoir engager les travaux de réfection, plusieurs centaines de milliers d’euros sont en jeu. A partir des Attendus du Tribunal datés du 8 janvier, il nous faudra toutefois attendre jusqu’en mars pour savoir si l’architecte et les différents sous-traitants font appel », a expliqué Patrice Déchelette. « Nous sommes aussi au Tribunal administratif du fait de l’association Vauban Fortifications, nous avons coupé deux arbres « pourris » place de la République, ce type de recours relève d’un manque de connaissance des requérants. »
Le musée proposera à partir du samedi 30 mars sa nouvelle exposition sur la vie rétaise (coût de 170 K€).
La municipalité aimerait installer un kiosque à musique sur la place de la République, qui permettrait d’accueillir des aubades et animer le haut de la ville de Saint-Martin. En 1910, un kiosque existait au niveau de La Poste.
Très attendu, le diagnostic du Cabinet Villeneuve sur l’état des remparts est arrivé, la Commune devra procéder par tranches, évidemment. Les portes de Toiras et des Campani sont désormais éclairées avec des diodes, permettant de varier les couleurs et les adapter aux évènements.
Les mouillages forains de la Cible n’étant plus autorisés, la mairie a présenté un dossier pour une zone de dix mouillages (1er avril au 30 septembre) et a reçu l’autorisation des services de l’Etat en janvier 2023. Présenter un budget annexe équilibré se révèle un casse-tête, or c’est indispensable. « On regarde comment retomber sur nos pattes, en fonction du cahier des charges, des matériaux et de leur coût. En attendant, nous devons payer les premiers impôts d’occupation du Domaine public maritime. », a résumé le maire.
Enfin, en septembre débuteront les travaux de la piste cyclable avenue Phillipsburg, devant le Slow Village.
Malgré le désengagement de l’Etat depuis 2014, les finances de la Commune se portent bien, a tenu à souligner le maire.
Nathalie Vauchez
La Flotte met à l’honneur ses sportifs
Nouvelle année et autre approche pour la cérémonie des voeux de Jean-Paul Héraudeau. Point de film comme ce fut le cas en janvier 2023, mais un discours sobre sur les projets 2024 et des sportifs et associations de la commune félicités publiquement.
Une salle comble (400 personnes selon les chiffres des organisateurs), une ambiance chaleureuse et des applaudissements nourris pour les deux orchestres mêlés de l’Harmonie municipale, dirigée par Pascal Rousseau et Bernard Perrain, mais aussi pour le maire, le député et les « vedettes » appelées sur la scène.
Depuis le début de ce mandat, les Flottais sont bien informés des projets menés par la Commune, via la Lettre d’information du maire, distribuée à domicile quatre fois par an, sans compter le site Internet et des Conseils municipaux souvent denses, relayés dans les médias et en ligne.
Les bâtiments communaux, principaux projets 2024
Le maire a énuméré les principaux projets 2024 : le nouveau bâtiment technique prévu sur le clos Bel Air, qui sera aussi site de rassemblement dans le cadre du Plan communal de sauvegarde (PCS), la restauration des bâtiments de la mairie, dont les travaux devraient démarrer au printemps 2024, la création au sein du futur local réaménagé de police municipal (début des travaux en mars 2024) d’un local sécurisé de vidéoprotection.
Les enjeux énergétiques ont été pris en compte dès 2023, avec l’extinction de l’éclairage public de minuit à 6h du matin (en six mois, économies de 45 K€), mais le maire a dit son mécontentement quant au manque de réactivité de la SDEER et de ses prestataires : cheminement au sol en Led cours Félix Faure, éclairage Led de l’abbaye des Châteliers ou encore du port sont autant de dossiers qui stagnent. Il souhaite que le parc d’éclairage public soit passé à 85 % en Led d’ici la fin 2024, avec à la clé une baisse de 60 à 70 % de la consommation énergétique. La durée de l’extinction de nuit pourra être modulée.
Le travail de rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement, largement entamé en 2023, et dont une partie n’avait pas été rénovée depuis 40 ans, se poursuivra en 2024. Même si les fuites d’eau ne représentent que 6 % de la consommation (20 % en France), il y a là un gisement d’économies important.
Le centre de loisirs, qui accueille 49 enfants, est en cours de rénovation/ réaménagement, il sera livré au printemps et cela représente un investissement de 450 K€ : « Rien n’avait été fait jusqu’ici », a soufflé le maire, qui a aussi engagé d’importantes sommes depuis le début de son mandat pour pallier la vétusté de certaines installations du groupe scolaire. 240 mètres de la promenade de la Côte ont été réaménagés. Le pôle santé est la fierté du maire, qui a annoncé l’installation début 2024 d’un dermatologue et d’un ORL. Ainsi, sur l’ensemble de La Flotte, on trouve près de quarante professionnels médicaux et para-médicaux.
Le maire fut particulièrement applaudi quand il annonça… une non augmentation de la fiscalité locale en 2024. Également quand il dévoila la nouvelle affiche de Malulo.
Les professionnels et associations sportives flottais ont été tout autant applaudis : Les Huîtres Bournisien Moreau (HBM) qui ont reçu une médaille d’or au salon de l’agriculture 2023*, la jeune association des producteurs d’huîtres de l’île de Ré* qui a proposé une dégustation en fin de cérémonie et les quatorze ostréiculteurs de La Flotte.
Flottais et… champions du monde
Les très bons résultats sportifs du CNPA présidé par Stéphane Jung et des deux jeunes champions du monde sur Tornado, Yoann Trecul et Thomas Ferrand* ont été salués. Les joueurs de l’équipe de France d’Ultimate frisbee devenue championne du monde, et qui compte dans ses rangs sept Rétais dont trois Flottais, majoritairement licenciés au Ré Flying Oysters, ont également été ovationnés, ils étaient représentés par le vice-président, Tony Dimnet et deux joueurs flottais. Le Club de Viet vo dao, présidé par Jean-François Douay et représenté également par Tom Turbé et Nina Delagrange, sportifs multi-médaillés, a mis en avant les valeurs de ce sport. Enfin, a été cité le Karaté club et ses 24 médailles d’or.
A La Flotte, une vingtaine d’associations recevront en 2024 – en fonction des projets présentés et non plus de façon systématique – 85 K€ de subventions. De quoi dynamiser la vie locale ! Une vue aérienne de La Flotte a été remise sous forme de poster à tous les convives.
Nathalie Vauchez
*Lire nos articles sur www.realahune.fr
Rivedoux : des voeux marqués par l’esprit de solidarité
Après la projection d’un film retraçant les réalisations et moments festifs de 2023, Patrice Raffarin a listé les projets de la commune pour cette nouvelle année 2024.
Patrice Raffarin a tout d’abord insisté sur le fait, qu’en ces temps difficiles, les valeurs de solidarité et de convivialité devaient faire partie de l’ADN de tous. Il aborda ensuite les différents projets de l’année à venir. Ainsi, l’accueil de loisirs de la commune bénéficiera de travaux importants. Côté groupe scolaire, la désimperméabilisation des cours d’école et la végétalisation de la crèche Les Bigorneaux seront menées à bien. De nouveaux jardins partagés verront le jour, les précédents ayant été très appréciés. Les travaux du port seront entrepris sur la côte sud ainsi que ceux de la digue de la Corniche et de la première partie de La Redoute. Des travaux de voierie continueront encore cette année. L’accès au cimetière sera rénové et le columbarium réaménagé.
La maîtrise de l’énergie est toujours d’actualité et l’installation des LEDS en remplacement des éclairages traditionnels se poursuivra. Le logement reste une préoccupation prioritaire et une demande de permis sera déposée cette année pour la construction de 36 logements. La salle des fêtes Robert Vergnaud entreprendra sa restauration et Rivedoux ayant été reconduit Village fleuri le sera encore plus en 2024 !
Patrice Raffarin termina son monologue en précisant qu’un maire n’était rien sans l’équipe d’élus qui l’entourait et que Rivedoux avait la chance de posséder de nombreuses associations qui insufflaient leur dynamisme à la commune. Il demanda aux élus et responsables d’associations de bien vouloir le rejoindre sur scène et pria les premiers de bien vouloir remettre aux seconds pour leur rendre hommage la Médaille de la Ville.
Catherine Bréjat
Voeux 2024 : Vive Le Bois-Plage (et ses habitants) !
C’est ainsi que Gérard Juin a conclu une cérémonie de voeux cultivant l’esprit de famille.
Les Boitais sont venus nombreux et un joyeux brouhaha donne le ton. « Il y a beaucoup à dire sur Le Bois-Plage mais on m’a conseillé de faire court. Alors je vais lire mon texte mais je ne n’aime pas ça », sourit Gérard Juin avant de remercier « tout le monde » d’être là.
Un maire tourné vers l’avenir
« Je suis fier des réalisations accomplies et des avancées constructives sur les projets ». Voilà résumée l’année 2023 et cela s’arrêtera là. Car pour Gérard Juin, pourtant très attaché au devoir de mémoire, le passé c’est bien mais bon… le présent c’est la vie ici et maintenant et l’avenir « ce qui nous intéresse ».
Toujours plus …
Pour l’Environnement, avec des engagements renforcés sur les sites naturels boitais, la promotion des énergies renouvelables avec la création d’un cadastre solaire, et la sensibilisation à la réduction des déchets avec la mise en place (désormais réglementaire) de composteurs collectifs, « une réalité sur plusieurs points de la commune dès le premier semestre et un élargissement en seconde partie de l’année », souligne l’édile.
Toujours plus également pour le bien-vivre dans un cadre apaisé et harmonieux. Visible bientôt, une revalorisation de la place de la Liberté (square de l’ancienne école) végétalisée pour devenir « un vrai lieu de vie, de repos et de rencontres avec un programme d’animations au fil des saisons ». Transformation annoncée place Raymond Dupeux où, suite un investissement foncier de plus de 700m², un espace intégré au paysage local (« et sans abattre d’arbres ») associera mémoire et lieu de vie, une belle manière « de garder nos racines ». Il sera enrichi de commerces et logements, à priori destinés aux travailleurs saisonniers.
Pour toutes les générations
Toujours plus encore pour le secteur associatif, dont l’incontournable Foyer du Bois. « Nous souhaitons créer avec les associations un environnement inclusif », insiste Gérard Juin, évoquant animations destinées au Séniors mais aussi partenariat avec Ré Jeunesse, une aide financière au permis de conduire proposée par le CCAS, ou encore la création du premier contrat boitais de Service Civique pour un portage des livres à domicile, tandis que du côté de l’école, l’élu veut « un avenir éducatif florissant au sein du village », avec une modernisation inscrite dans le contrat de ruralité.
Objectif Sport et Santé
« Ce n’est pas une chimère mais c’est long », reconnaît Gérard Juin concernant le Pôle Santé. Avec cette structure « il s’agit d’anticiper l’avenir des cabinets existants », rappelle-t-il, évoquant aussi un Centre Sport- Santé et pourquoi pas un Centre PERF (Pôle Etude, Recherche, Formation). De nombreux spécialistes sont ainsi prêts à intégrer le pôle… fin 2025. Alors pour ne pas attendre, l’équipe municipale travaille aujourd’hui sur des « installations anticipées et temporaires ».
Le Logement, un point fort
Deux programmes en cours avenue du Pas des Boeufs, en locatif et en accession à la propriété, ainsi que deux logements communaux, viendront bientôt compléter l’offre existante, « au total soixante-dix logements, c’est énorme et ça change tout ! », souligne Lionel Quillet, très élogieux sur « la commune qui a lancé le plus de projets de logements communaux ».
« Si vous vivez au Bois, vous pouvez être rassuré », répète Lionel Quillet, « et je veux maintenant adresser un mot à votre Maire ». « C’est un jeune Maire », sourit-il, évoquant la quatrième année du premier mandat comme « la plus importante car celle où l’on s’impose et c’est ce que j’ai senti ce soir », affirme l’élu aguerri.
Pauline Leriche Rouard
Logement et protection, les fers de lance à Ars-en-Ré
Le logement reste une priorité pour cette seconde partie de mandat, comme l’a rappelé la maire, Danièle Pétiniaud-Gros, qui a insisté surtout sur les projets 2024 de la Commune.
«Notre connaissance des familles et des terrains nous permet de nous positionner sur des acquisitions, le logement est notre priorité depuis quatre ans et le restera. »
Des médiations/rencontres sont en cours ou prévues avec les artisans quant au devenir de la zone artisanale, avec les commerçants concernant l’usage du domaine public et sa redevance. Des moyens conséquents ont été mis sur la reconstruction de l’école de voile, la nouvelle porte d’écluse, le dragage du chenal d’Ars a été réalisé, les bateaux ont pu rentrer et sortir, induisant de très bons résultats pour le port.
Concernant la vie de village, l’animation phare est celle de Mardi Gras, soutenue par la municipalité et mise en action par les associations, « seul moment où à Ars les volets peuvent s’envoler ». Le mois de la poésie, les rencontres organisées par l’Association d’information arsaise (AIA) et son exposition « Ars à l’heure allemande » ont eu beaucoup de succès. La Fête de la sardine va revenir en 2024.
Logement : des projets portés par Ars et par la CdC
Fin janvier 2024 aura lieu la signature de l’achat de l’ancien établissement « L’Âne en culotte », qui présente une double qualité : une architecture solide et des combles pouvant être aménagés. Deux commerces ou prestataires de services seront installés au rez-dechaussée, des logements à l’étage. Des logements seront créés sur le terrain situé derrière la Maison des saisonniers. Au total, trente logements sont ainsi à venir, dont une partie réservée par la Commune. « Le problème du logement est que nous ne pouvons préempter chaque année, c’est un puits sans fond. Notre classement en zone tendue doit nous permettre de maintenir le logement existant à l’année et contrôler les meublés de tourisme, nous travaillons en synergie avec l’association Les Volets ouverts. »
Lionel Quillet a tenu à féliciter la maire et le Conseil municipal d’Ars de continuer à mener des projets de logement, la CdC portant pour sa part le projet de trente logements à Grignon, permettant à terme d’y loger 80 personnes.
Batardeau et plan érosion
Concernant la protection d’Ars, « le Département annonce la fin des études du PAPI 2 de protection du Fier d’Ars fin 2026, nous avons décidé de protéger notre bassin avec un batardeau, financé à 50 % par la CdC, ce ne sera pas une protection en dur, mais provisoire. Les travaux à La Grange doivent démarrer dès ce début d’année et la falaise de Grignon est intégrée dans le « plan érosion » élaboré par la CdC. », a expliqué la maire, soulignant la qualité de ses relations avec le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet.
La toiture de la halle de sports est à refaire du fait de malfaçons. Dans le quartier de La Chapelle, de nombreuses plaintes de riverains ont été reçues suite aux inondations liées à la vétusté des réseaux d’Eau 17.
Des recherches archéologiques sont à faire avant d’entamer les travaux qui représentent 400 K€. La rénovation du bâtiment de la CdC devrait avoir lieu entre avril 2024 et juillet 2025, le réaménagement de la halle du marché entre octobre 2024 et avril 2025. Ainsi la requalification de la zone du marché et de l’ancien bâtiment de la DDE devraient être achevés en 2025. Concernant la ZA, il faut définir les parkings, la signalétique, tester le sens de circulation, mettre en place le règlement de publicité…
Enfin, la maire a informé de la création en cours d’un Conseil municipal des jeunes.
Nathalie Vauchez
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