- Patrimoine
- Terroir/Merroir
- Lancement
La Vodka Rétha la Blanche est née !
Les Couardais Jérôme Rigaud et Morgan Guilloto lancent cette semaine une vodka distillée à base de pomme de terre primeur de l’île de Ré, à la marque Rétha la Blanche.
Cette vodka est née d’une évidence pour les deux compères : utiliser la pomme de terre primeur Alcamaria cultivée par la coopérative Uniré, matière première de haute qualité, pour produire une vodka d’exception, authentique, à très forte personnalité.
Cela fait plusieurs années que Jérôme cherchait à développer une idée originale sur l’île de Ré, à base de produits du terroir. C’est lors d’un voyage en Pologne qu’il découvre la vodka élaborée à base de pommes de terre, beaucoup plus goûtue que la vodka que l’on trouve en France. En effet les vodkas de pommes de terre ont peu à peu disparu pour laisser place à celles élaborées à base de céréales, caractérisées par la neutralité de leur goût.
Il a alors la lumineuse idée de se rapprocher d’Uniré, la cave Coopérative de l’île de Ré, qui commercialise les fameuses pommes de terre primeurs AOP de l’île de Ré, uniques en France. Le cahier des charges draconien fait que près de 100 tonnes de pommes de terre sont chaque année hors calibre, ne pouvant de ce fait être commercialisées en AOP. Christophe Barthère, directeur d’Uniré, accueille avec intérêt le projet, accepte de leur vendre une partie de la récolte hors calibre et les autorise à communiquer autour de la provenance de ces pommes de terre primeurs, un plus indéniable.
Une recette unique pour une vodka riche en arômes
Jérôme se met à la recherche d’une distillerie, qu’il finit par trouver à Cognac : la recette unique de la vodka Rétha la Blanche est alors élaborée par ce maître distillateur charentais. Il faut environ 1 kg de pommes de terre pour produire un litre de vodka Rétha La Blanche. Elle est issue d’une macération pendant un mois, puis d’une double distillation d’alcool de blé et de pommes de terre primeurs Alcmaria cultivées par les maraîchers rétais. Elle est ensuite affinée à sa sortie de l’alambic, afin de la stabiliser et l’homogénéiser. C’est ainsi que les 1250 premières bouteilles seront livrées et commercialisées ce mercredi 3 août auprès de cavistes, épiceries fines, magasins de produits régionaux et une grande surface.
Jérôme souhaitait au départ une vodka 100 % pommes de terre, ce n’est techniquement pas encore possible. Le résultat est toutefois à la hauteur : une vodka forte en caractère et riche en arômes, qui se différencie de la standardisation des goûts, une identité locale forte, une approche atypique, offrant de nouveaux débouchés aux produits locaux. Pour mieux marquer cette approche haut de gamme et ce caractère d’exception, ce spiritueux sera numéroté par année.
Tandis que Jérôme suit plus particulièrement le côté technique, Morgan lui se charge de la commercialisation. Le lancement avec dégustation se fera le mercredi 3 août à Bière Shop au 23 cours Pasteur à Saint-Martin et le jeudi 4 août une dégustation est prévue au Petit Bouchon sur le marché d’Ars-en-Ré.
Joliment embouteillée la vodka Rétha la Blanche se déguste glacée, avec un soft, en cocktail, à l’apéritif ou en digestif*…
* Avec modération !!
https://www.facebook.com/RETHALABLANCHE/.
Trémière sas
6, avenue du Mail 17670 La Couarde sur mer
06 63 07 28 71
jero.rigaud@hotmail.fr
Lire aussi
-
Économie
Eliott Salin, l’un des « meilleurs apprentis de France »
-
Économie
Le Festival de La Fleur de Sel en images
Pour sa seconde édition, le Festival organisé par le Département de la Charente-Maritime a confirmé son succès de l’an passé. Conférences, visites des marais, marché de producteurs, food-trucks, espaces jeux ont attiré Rétais et vacanciers, notamment beaucoup d’étrangers, aux Portes-en-Ré.
-
Économie
Frédéric Johan, chef de culture pour Sagiterres
A 42 ans, ce Breton, né dans une famille d’agriculteurs et ayant choisi une voie technico-commerciale, s’est reconverti pour se rapprocher de la terre et a eu l’opportunité de rejoindre la coopérative Uniré, comme chef de culture pour sa filiale Sagiterres.
Je souhaite réagir à cet article