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Vivre sur l’île de Ré : la quête du Graal !
Commune la plus peuplée de l’île de Ré (3 376 habitants au dernier recensement INSEE de 2012), Sainte-Marie, village calme, paisible et rural continue d’attirer les familles.
La variété de son paysage, sa côte sauvage et préservée, ses vignes et ses venelles fleuries, autant que sa situation idéale font de Sainte- Marie la destination prioritaire des nouveaux arrivants, qui sont particulièrement nombreux cette année. Originaires de Saint-Étienne, Ségolène et Régis se sont installés en juillet. Habitués à passer leurs vacances à la Couarde, ils ont fait le choix eux aussi, avec leurs trois enfants, Eloi, Baudouin et Côme de vivre à Sainte-Marie. Ségolène ne tarit pas d’éloges sur cette nouvelle qualité de vie synonyme de liberté pour les enfants, et assure qu’ils ne rebrousseraient chemin pour rien au monde !
Le déménagement en septembre, d’Amélie et Raphaël, correspondait également à la volonté profonde de mener une vie plus paisible, en harmonie avec la nature. Raphaël continue de travailler à Niort, d’où ils viennent. Les enfants, Clémentine et Léo sont parfaitement intégrés. Amélie confesse toutefois, qu’elle mesure la chance qu’a eue la famille d’être accueillie dans un premier temps chez des amis, tant les logements sur l’île sont rares et chers. Ils vont enfin pouvoir poser leurs valises dans quelques jours.
C’est aussi le témoignage de Sabrina. D’une île à l’autre, comme dans le scénario d’un road movie, elle, son mari Dionisios et leur fille Phedra, ont fait le voyage dans la nuit du 9 au 10 août, directement de Corfou. La crise économique grecque a motivé le retour de Sabrina sur ses terres. L’école, là encore, a réservé un formidable accueil à Phedra qui aurait eu des raisons de se sentir quelque peu déphasée. Quant à Dionisios, il découvre notre langue qu’il apprend au Bois Plage. Tous trois résident chez les parents de Sabrina, et peinent à trouver un emploi et une maison. Une difficulté qui ternit l’enthousiasme pourtant bien présent.
Enfin, Sauvane et Thomas, la petite cinquantaine à eux deux, se sont installés à Sainte-Marie, à la naissance de leur bébé, Lou, il y a 6 mois. Maritaise de pure souche, Sauvane n’a pas eu de difficultés à convaincre Thomas des bienfaits de la qualité de vie sur l’île. Surtout dans ce village, dans lequel elle se sent bien et apprécie la proximité des plages. Bien intégrés (Thomas alterne un poste à la Communication de la Mairie, et un autre comme animateur du Centre de Loisirs), tous deux déplorent pourtant d’avoir probablement à rejoindre le continent fin juin, faute d’avoir trouvé, après trois déménagements, une solution pérenne et abordable pour se loger.
Créer de la vie permanente sur l’île et redessiner le tissu économique local, oui, mais comment, si les jeunes et les familles qui travaillent sur l’île, éprouvent des difficultés grandissantes à se loger ?
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