Une île en détresse
Tandis que le Pont de l’île de Ré s’apprête à fêter ses 25 ans, rappelant le long combat administratif dont il fut l’objet, les Rétais – CdC en tête – se lancent dans une nouvelle bataille pour que la vie permanente de leur territoire ne soit pas rayée de la carte – par des modélisations étatiques aberrantes – au nom du fameux principe de précaution. Car ces cartes de niveaux d’eau – prélude au futur PPRL – ne sont qu’une première traduction de la « stratégie de repli » étatique qui consiste à reculer plutôt que de protéger les populations, le littoral français ayant – aux yeux de certains – une simple vocation touristique.
Pendant que des opposants à la stratégie de la CdC, pourtant parfaitement d’accord sur le fond, « pinaillent » sur la forme, la population rétaise n’est pas protégée comme elle le devrait par la construction d’ouvrages de défense des côtes, pourtant labellisés par l’État qui se cache derrière la fausse barbe de procédures environnementales « usines à gaz ». Alors, oui, la méthode politique du « rapport de force » est ce qu’elle est, mais l’île de Ré a-t-elle vraiment le choix et peut-elle s’offrir le luxe de croire en un hypothétique dialogue serein avec l’État, qui veut imposer sans concertation aucune sa vision d’une île moribonde ? Circulez, il n’y a rien à voir…
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