- Politique
- Territoire Île de Ré
- Déménagement
Une gendarmerie et des logements modernes
La brigade autonome de gendarmerie de l’île de Ré va quitter progressivement début décembre, la petite gendarmerie vétuste de la rue de la Plage à Saint-Martin-de-Ré pour emménager dans la nouvelle gendarmerie et son quartier résidentiel de l’avenue de Philippsburg, face au collège Les Salières. Un ensemble immobilier cohérent implanté sur un site de 8000 m2, qui intègre les locaux techniques de la gendarmerie sur 600 m2 et le quartier résidentiel de 17 logements BBC.
Ouverture au public le 17 décembre 2013
Le commandant de brigade Hervé Deliencourt, avec son adjoint l’adjudant-chef Dominique Multeau et toute la brigade de l’île de Ré, vont bénéficier de conditions de travail et d’accueil du public dignes d’une gendarmerie moderne.
« Pour assurer nos missions de proximité, le ratio pour une brigade est d’un gendarme pour 1000 habitants. Notre brigade compte 17 gendarmes permanents » précise Hervé Deliencourt. « En haute saison touristique, avec l’afflux de population nous gérons 70 renforts saisonniers pour la surveillance du territoire et l’écoute de la population 24 heures sur 24 ». Héritière d’un corps de militaires chargés de l’ordre public, créé en 1373, nos gens-d’armes d’aujourd’hui sont placés sous l’autorité budgétaire et opérationnelle du Ministère de l’Intérieur. La gendarmerie nationale fait partie, aux côtés de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Marine nationale et des services de soutien interarmées, des forces armées françaises. Les zones de responsabilité propres de la gendarmerie nationale (ZGN) couvrent 95 % du territoire national et concernent 50 % de la population française. L’île de Ré dispose d’une brigade autonome, rattachée au groupement de gendarmerie de Lagord.
Que changera la nouvelle gendarmerie pour les citoyens et les gendarmes ?
L’Adjudant-chef Dominique Multeau apprécie que tous les gendarmes permanents soient regroupés et logés sur le site : « Cela réduira les délais d’intervention. Actuellement 7 de nos gendarmes étaient logés à l’extérieur. Nous aurons là des conditions de travail et d’accueil adaptées, des équipements fonctionnels, pour assurer nos missions spécifiques », qui rappelons-le couvrent différents domaines :
– judiciaires : constatation des infractions, recherche et interpellation des auteurs d’infractions à la loi pénale, enquêtes judiciaires, administratives.
– administratives : sécurité publique, maintien de l’ordre, assistance et secours, circulation routière.
– militaires : police militaire, prévôté et opérations extérieures.
La gendarmerie : un acteur de la vie permanente
La volonté de modernisation du parc immobilier de la gendarmerie exprimée par l’État, le Conseil Général, la CdC et les élus rétais, traduit bien l’attachement de la population rétaise à sa gendarmerie. La population saine n’a pas peur du gendarme, mais apprécie au contraire sa présence, sa proximité sécurisante. « Pour les citoyens, comme pour la gendarmerie, la qualité, la fonctionnalité et l’esthétique des nouveaux locaux de la gendarmerie correspondent à l’image et à l’évolution d’une gendarmerie moderne qui participe à l’équilibre et à la quiétude de la vie permanente, bien intégrée au territoire et à la population de l’île de Ré », selon le commandant Hervé Deliencourt. Si l’île de Ré n’est pas une zone sensible, ce territoire paisible connaît, malgré la vigilance de la gendarmerie, son lot de vols, de délinquance, de toxicomanie, d’actes d’incivisme… et la sécurité routière est une préoccupation permanente en toutes saisons.
L’inauguration de la nouvelle gendarmerie, dont la date n’est pas encore arrêtée, sera l’occasion de découvrir la qualité de cette réalisation et de mieux connaître le travail effectué par la gendarmerie nationale sur l’île de Ré.
Du projet à la réalisation : dix ans de démarches administratives et de travaux
> 2005 : la CdC acquière face au collège Les Salières à Saint-Martin pour un coût de 111 957 €, une parcelle de 8 000 m2 en vue de la construction future d’une nouvelle gendarmerie.
> 2008 : l’idée de confier le projet à un opérateur privé est abandonnée. Le Conseil général décide de subventionner les projets de gendarmerie du département. Ceux-ci étant multiples, le projet rétais doit alors attendre son tour.
> 2009 : le projet avance à petits pas, lancement de la maîtrise d’oeuvre.
> 2011 : dépôt du permis de construire.
> Mai 2012 : la viabilisation du terrain commence. Les locaux de la brigade martinaise se composeront de locaux techniques spacieux sur plus de 600 m2 et de 17 logements (du studio au T5) dotés de normes BBC (bâtiment basse consommation). Après une interruption de trois mois (15 juin/15 septembre), Ils se poursuivent selon l’échéancier prévu avec livraison annoncée pour fin octobre, début novembre 2013.
> 27/11/2012 : pose de la première pierre.
> Décembre 2013 : livraison de 600 m2 de bâtiments techniques répondant aux nouvelles normes en vigueur, logements des familles de gendarme: agréables conditions de vie dans 17 logements (du studio au T5) dotés des normes BBC (bâtiment basse consommation).
> Montant global de l’opération : réalisée avec le concours financier de l’État et du Conseil général s’élève à 5 080 850 € TTC. La part de l’État étant de 555 348 € TTC, celle du Conseil général de 627 244,59 € TTC. Il en coûtera donc 3 898 257,41 € TTC à la Communauté de communes qui, propriétaire des lieux percevra de la part de la Gendarmerie Nationale un loyer annuel de 189 000 €.
> Fin 2013 – début 2014 : inauguration.
Lire aussi
-
Politique
Signalétique des voies cyclables, où en est-on ?
On en entend parler depuis un moment mais la situation a-t-elle changé ?
-
Politique
Département : « Tout ce qui a été voté sera fait »
Alors que la dernière séance pleinière du Conseil départemental a confirmé l’état très préoccupant des finances du Département de la Charente-Maritime, les conseillers départementaux de l’île de Ré ont tenté de rassurer, relativisant quelque peu le discours de la présidente.
-
Politique
Séance municipale animée au Bois-Plage
La pugnacité des débats n’est pas chose extraordinaire au Bois-Plage, mais il aura fallu quand même près de trois heures pour mener à terme l’ordre du jour du 25 septembre.
Je souhaite réagir à cet article