Un salon nautique en demi-teinte
Le salon nautique international de Paris est un des derniers de la saison, il enregistra selon les chiffres officiels plus de 240 000 visiteurs, et une affluence record le premier week-end.
Quatre entreprises rétaises étaient présentes sur le salon du 6 au 15 décembre dernier. Une seule avait un stand à son nom, Latitude 46, et les trois autres, Motte Marine, Océan Nautique et Blondeau Marine occupaient les stands de leurs fournisseurs. Le secteur du nautisme lié à la consommation de plaisir, comme nous le rappellent ses acteurs, est l’un des premiers touchés par les fluctuations économiques. Voici les impressions « à chaud », quelques jours après leur retour de trois d’entre eux.
Pour Latitude 46, qui profita de l’occasion pour fêter les 25 ans du Tofinou, le salon est avant d’être un lieu de prise de commandes, celui d’une prise de contacts. C’est également un moyen d’entretenir une relation privilégiée avec ses clients, et de faire le point avec eux. La société y présenta sa dernière création, un « grand frère » de 16 m. Pour Catherine Iscovici, les clients existent mais il faut qu’ils soient suffisamment détendus et confiants pour qu’une vente soit conclue.
Pour Motte Marine (stands Rhéa Marine, Jamault et Wauquiez ) cela a été un salon moyen, mais qui reste meilleur que ce qu’aurait pu supposer la conjoncture actuelle. La tendance de consommation tendrait de plus en plus vers des bateaux à moteur en raison des facilités d’utilisation et de disponibilité. M. Motte remarque également que la clientèle vivant à l’année sur l’île de Ré et La Rochelle se déplace de moins en moins à Paris, mais il y retrouve en revanche leurs habitants secondaires. Il est rejoint par M. Herbreteau d’Océan Nautique (stand Bénéteau), qui note que « Paris devient de moins en moins notre salon, le Pavois prend de plus en plus d’importance ». Pour lui, « cela n’a pas été un grand millésime », mais il y met un bémol, précisant qu’il avait pensé la même chose du Pavois, où au lieu d’avoir un retour à J+15, il avait eu un très bon retour à J+45. Il espère de plus que le développement du port des Minimes va apporter un peu d’air neuf sur le secteur. De l’avis de tous, cela a été un salon très irrégulier, avec des journées très intéressantes et d’autres très calmes. Néanmoins, ils soulignent l’importance d’y être présent et d’y avoir une vitrine, ne serait-ce que pour se confronter aux confrères et échanger. Cela reste un investissement incontournable, même si le budget – entre 7 000 et 10 000 € pour un salon – reste élevé.
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Le stand de la Charente-Maritime
Pour la deuxième année consécutive, le Conseil Général a offert un stand à une dizaine d’entreprises du département n’ayant pas les moyens de s’y rendre par elles-mêmes. Avec un budget de 150 000 €, la Charente-Maritime a su promouvoir son savoir-faire à travers quinze entreprises sur un espace supérieur de 50 m2 à celui de l’année précédente, idéalement placé à l’entrée du salon.
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