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Un mois de fête pour l’Environnement
Un mois de fête pour l’Environnement Le Bois-Plage, 16 avril. Une météo radieuse était au rendez-vous du temps fort de la 5ème édition du Mois de l’Environnement rétais.
ll faisait d’ailleurs peut-être un peu trop beau à l’heure du rendez-vous donné par Lionel Quillet à la presse à mi-parcours du Mois de l’Environnement. Il faut dire que c’était aussi l’heure du déjeuner et le public était sans doute encore en train de flâner au marché du Bois-Plage tout proche, également riche d’animations.
« Pas grave », pour le Président de la CdC qui confirme le bel accueil réservé à la thématique 2022 ayant déjà mobilisé l’intérêt de plus de mille participants dont quatre-cents enfants.
Objectif : sensibiliser
C’est bien sûr la vocation d’un tel évènement, orchestré par la Communauté de Communes rétaise tous les trois ans. Au travers de quatre-vingts animations allant de conférences en spectacles en passant par des expositions, land-art, balades nature, jeux et ateliers divers, il s’agit de sensibiliser le plus grand nombre à la préservation des espaces naturels avec, cette année, une mise en relation étroite entre agriculture et biodiversité.
« Tout le monde a joué le jeu », se réjouit Lionel Quillet, citant Mairies et Bibliothèques sans oublier de rendre hommage aux douze éco-gardes et aux équipes intercommunales, tous mobilisés sur un évènement entièrement financé par l’écotaxe et avec la participation de nombreux partenaires locaux impliqués.
Un enjeu de territoire
Derrière les animations, une volonté politique dans l’air du temps. Reliant le Mois de l’Environnement au Plan Alimentaire territorial en cours, le Président de la CdC explique l’objectif : ne pas résumer l’Ile de Ré à la pomme de terre et à la culture de la vigne et installer beaucoup plus de producteurs locaux.
« Dans le cadre du PAT, nous avons déjà eu plusieurs réunions avec les partenaires », explique Lionel Quillet avant de détailler. Au cours d’une première rencontre, il s’est agi d’acter le besoin de laisser de l’espace, de réserver des terres et de faciliter les nouvelles installations, avec en filigrane, la problématique de l’eau, le maraîchage en exigeant beaucoup. Après une seconde réunion, cette fois avec les producteurs, la troisième a fait entrer en scène les distributeurs.
« Foncier, eau, vente et saisonnalité » sont quatre piliers à « équilibrer avec le PAT », affirme Lionel Quillet, rappelant par ailleurs le succès de la carte Cigale à trois couleurs « qu’il faut désormais affiner ».
Nourrir 1 200 élèves et élargir l’écotaxe
C’est l’objectif vers lequel tendent ensemble les communes et la CdC : parvenir à servir écoles et collège, soit mille deux cents élèves. « C’est tout l’intérêt du PAT de parvenir à une production ultra locale et départementale », souligne Lionel Quillet affirmant qu’un « territoire insulaire inconstructible à 80% doit arriver à ça ».
Raison pour laquelle le Président de la CdC regarde aujourd’hui l’écotaxe sous un autre angle et souhaite agir pour son évolution. Pour exemple, si la CdC peut aujourd’hui financer des pistes cyclables liées au tourisme avec l’écotaxe, c’est impossible sur un circuit en vue de favoriser la mobilité quotidienne. Alors pour Lionel Quillet, l’élargissement de l’écotaxe en faveur de « l’environnement durable » a du sens.
Chaîne d’animations vertueuses
Devant La Ferme des Producteurs RéUnis, les animations témoignent de la thématique. On y retrouve la CdC avec la gestion des déchets et une information sur le PAT, des jeux rigolos avec les écogardes, l’AMAP, un artisan en vannerie accompagnant la création de nichoirs par les visiteurs, les « Croqueurs de Pommes » ou encore un Bar à soupe réalisée avec des légumes donnés par la Biocoop Ile de Ré.
Mention spéciale à l’opération « Plante ton slip » de l’ADEME, proposée aux participants et financée par la CdC. De quoi s’agit-il ? D’un kit composé d’un livret explicatif et d’un slip en coton blanc et bio. Mais pourquoi donc ?! L’enterrer dans son jardin. Deux mois plus tard, son état de dégradation sera plus ou moins avancé en fonction de la qualité du sol. Dans l’après-midi, la démarche sera enrichie de trois conférences animées par un « slipologue ». Ca ne s’invente pas mais c’est simple, ludique et efficace (enfin on vous le dira dans deux mois) !
Mais pour l’heure, dans le cadre magnifique du terrain intercommunal d’où l’on peut admirer la silhouette majestueuse d’arbres séculaires, il s’agit de se détendre autour d’un apéritif champêtre rassemblant une assistance mobilisée sur l’Environnement. Ré la Belle le vaut bien !
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