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Une tempête d’hiver
Sollicité par de nombreux appels téléphoniques, le matin du 11 janvier, à la CdC, de même qu’il répondait à une demande d’information de FR3 sur la tempête en cours et ses conséquences éventuelles, le Président de la CdC a invité les médias écrits à un point presse, l’après-midi, sur le chantier des Doreaux, à Saint Clément des Baleines.
Un système de vigilance et des partenaires fiables
Le président Quillet se montre tout à fait serein et il explique pourquoi. Météo France a lancé, samedi soir, une alerte ORANGE concernant la zone, la CdC et le Département de la Charente- Maritime étant en alerte depuis vendredi.
Le système de vigilances mis en place fonctionne bien, tant au niveau du Département qu’au niveau de la CdC et des communes. Le Département a la liste complète des entreprises missionnées pour intervenir en cas de besoin, le positionnement des engins de travaux publics et la liste des personnels d’astreinte pour conduire ceux-ci. De plus, il est en relation avec la Préfecture d’un côté et les collectivités de l’autre.
Les collectivités ont chacune leur mode d’astreintes aussi, la CdC déployant les plus gros moyens. Deux équipes de deux techniciens de la CdC tournent, en deux cycles, sur la marée haute pour surveiller les problèmes de surverse et, bien sûr, les brèches éventuelles, et sur la marée basse pour vérifier les fondations. Ce sont ces hommes, Denis Fradin et Hervé Rault, qui ont le travail de repérage le plus important. Ils constituent, avec le directeur des services techniques, Francis Gousseaud, l’équipe d’astreinte de base de la CdC, soit trois techniciens qui peuvent faire appel, si besoin, aux éco-gardes puis, en montée en puissance, à l’équipe mer.
L’AEMA était prête, ce lundi, elle aussi, et Ré TP est resté travailler sur place, également.
« Sur l’Ile de Ré, a priori », résume Lionel Quillet, « avec les contrôles de la veille, ceux du matin à 5h et celui de 17h30, nous n’avons aucun problème sur aucune digue ni aucun problème sur l’ensemble ; nous faisons face à un vent d’Ouest et une conjonction plutôt bonne mais cela veut dire aussi qu’avec tous les travaux qui ont été faits, on commence à avoir des résultats.
Il y avait une inquiétude logique sur tous les chantiers, Boutillon, La Flotte et Doreaux, poursuit-il mais surtout sur les deux derniers en ce qu’ils sont débutants et, inquiétude particulièrement, sur celui des Doreaux, très exposé au vent d’ouest et pas encore très organisé. Mais les entreprises ont bien travaillé ».
Le maire de Saint Clément, Gilles Duval, présent à la réunion et surtout très présent sur le terrain pour exercer sa propre vigilance, signale que sa “piscine”, au Nouleau, est pleine suite à la surverse de la nuit. A cet endroit, en effet, il n’y a plus de parapet à la digue, à cause des travaux en cours sur celle-ci. Pas d’inquiétude, cependant, pour les habitations ; seuls les champs, en cas débordement, pourraient être inondés, ce qui serait préoccupant, néanmoins, car ils sont déjà ensemencés.
“Tout tourne bien”
Quelques prises de marais sont à reprendre, notamment à Loix, mais, dans l’ensemble, tout tourne bien, enchaîne le Président : “les maires sont mobilisés avec leurs équipes et la vigilance fonctionne. Avec l’expérience, on est plus efficaces ; on va tout de suite vérifier aux points prioritaires que l’on sait faibles au regard des vents”.
L’ABF sur le chantier des Doreaux
Le Président livre une information propre au chantier des Doreaux.
Mardi 12 janvier, une « planche d’essai » du profil de la digue doit être présentée à l’architecte des Bâtiments de France venu s’assurer que, sur la base des plans et des photomontages réalisés, l’aspect esthétique est conforme à ce qui était initialement envisagé. Il s’agit de présenter une ébauche grandeur nature de ce que sera la future digue.
La destruction programmée des blockhaus de la Conche
Le Président Quillet informe avoir reçu, la semaine dernière, l’accord de la Commission des Sites, pour détruire les quatre blockhaus de la Plage de la Conche, plus précisément deux à Couny et deux à Zanuck. L’intervention devrait avoir lieu au printemps, pour un coût approximatif de 100 000 euros. Les matériaux de démolition seront triés et réutilisés pour la construction de la Digue des Doreaux.
Un inventaire des sites historiques
Et, à l’attention des personnes qui se désoleraient de voir ainsi disparaître des témoins bâtis de l’histoire locale, le Président Quillet annonce qu’un inventaire de tous les sites historiques de l’Ile de Ré, et notamment les blockhaus, est mené pour présentation lors d’une conférence vers le mois de juin.
Le projet de valorisation du site de Karola, à Ars
Il précise qu’il souhaite valoriser le site de la Batterie Karola, à Ars-en-Ré, actuellement laissé à l’abandon. Ce site est la propriété du Ministère des Armées qui devrait la transférer à l’ONF. Ce site remarquable qui appartient à la mémoire et à l’histoire de l’Ile mérite d’être géré, voire exploité d’un point de vue touristique.
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