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Sélection de livres
Vous aimez lire ? Nous aussi ! Alors pendant que le Salon l’Ile aux Livres se prépare en coulisses au Bois-Plage, partons donc à la rencontre des auteurs que vous pourrez rencontrer les 5, 6 et 7 août prochains, dans cette édition de Ré à la Hune et les suivantes.
Ré, une île bien plus loin que le vent
Daniel Bernard, cet « inlassable ambassadeur de l’île de Ré », nous propose un recueil de textes et de photographies.
L’auteur du Saunier de Saint-Clément, des Magayantes, du Saxo d’Octave (un hommage vibrant rendu à son grand-père), nous confie : « Vivre à Ré, c’est apprendre le goût des choses simples, bien sûr il y a l’océan mais l’idée que je me fais de cette île est inséparable du soleil et du vent… » « J’ai voulu faire quelque chose de profond, je ne veux surtout pas employer le terme « nostalgie » », poursuit-il. Des vers, de la prose qui envoûtent le lecteur, accompagnent les clichés HISTOIRES VRAIES pris par Bernard Cornu, photographe de profession. Ce Breton est, lui aussi, amoureux de l’île qu’il vient visiter depuis trente-cinq ans. Une centaine de photos argentiques en noir et blanc font vivre les aspects immémoriaux de l’île : les cultures, les paysans, les marais salants, le littoral… Du rêve à la réalité, de la réalité au rêve, un ouvrage à découvrir sur le bord de la grève ou le soir au coin du feu. On ne peut résister à la profondeur, à la puissance du message que nous transmet cet auteur, cet ROMAN ISarah Biasini, l’âme de fond artiste passionné et passionnant. Daniel Bernard sera présent au salon « L’île aux livres ».
Ré, une île bien plus loin que le vent. Editions Sud Ouest. 92 pages. 22 €.
Sarah Biasini, l’âme de fond
Il a fallu à Sarah Biasini du temps, de l’inspiration et le sentiment de légitimité pour coucher sur papier ce magnifique texte qui parle de maternité, du rapport mère-fille, des femmes en général et – sous un voile de pudeur – de sa mère Romy Schneider en particulier.
Un dimanche matin, en 2017, un coup de fil de la gendarmerie de Mantes-la-Jolie lui apprend la profanation de la tombe de sa mère. Stupeur, choc, incompréhsension. Sarah Biasini se rend sur place, évidemment. Les questions alors se bousculent. Elles nourriront ce livre, cette belle déclaration d’une mère à sa fille – ou serait-ce d’une fille à sa mère ? -, où l’auteure, d’une plume élégante et maîtrisée, déroule sa propre vie bousculée par le manque, sublimée et bouleversée par le magnifique et douloureux héritage d’une mère, star planétaire malgré elle, partie vers les étoiles alors que l’auteure n’avait que quatre ans.
Un texte émouvant et sincère dans lequel Sarah Biasini évoque avec sensibilité et humilité les deux femmes de sa vie.
Sarah Biasini est l’invitée d’honneur de la 14e édition de L’Île aux livres – Le Salon du livre de l’île de Ré
Sarah Biasini – La beauté du ciel
Stock. 252 pages., 19 €
Quand la réalité dépasse la fiction
C’est l’impression qui demeure à la lecture du dernier opus de Jacques Pradel.
Dans « Mes archives criminelles », l’écrivain et homme de télévision et de radio bien connu, raconte… vingt-six histoires qui pourraient être autant de synopsis de romans policiers, dont Jacques Pradel est d’ailleurs friand. Mais non, il s’agit bien d’histoires vraies, de ces « faits divers » que le Larousse définit comme « des évènements sans portée géné- rale relatives à la vie quotidienne ». Si certaines, aux conséquences finalement peu graves, comme ce « hold-up en plein ciel » américain le 24 novembre 1971, vont jusqu’à nous tirer un sourire indulgent, d’autres nous laissent glacés devant l’horreur d’un crime sordide tandis que d’autres encore résonnent en écho aux évolu- tions du monde. Récentes ou anciennes, elles sont célèbres, passées comme on dit dans « les annales du crime », comme l’affaire Violette Nozière dans les années 30, l’assassinat de John Lennon en 1980 ou l’attentat contre le Pape Jean- Paul II en 1981, ou toujours ensevelies sous un mystère épais, affaires non résolues laissant le goût amer de l’im- punité comme « la femme sans tête de Miomo ». Sans jugement moral ni même analyse, Jacques Pradel, en bon journaliste, soumet à la réflexion du lecteur la question qui le taraude lui-même, celle de ce point de rupture qui pousse un individu, souvent parfaitement ordinaire – du moins en apparence – à passer à l’acte. Une question qui semble ne trouver d’autre réponse que dans une part terriblement sombre de l’être humain
Jacques Pradel – Mes Archives criminelles (Editions du Rocher) 230 pages – Prix public : 18,90 €
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