Second souffle pour Ile de Ré Galop
Comme tout le monde, notre écurie de territoire a pris la crise sanitaire de plein fouet. Mais c’est reparti !
Interruption des courses, interdiction de rassemblements… humains et chevaux de l’écurie Ile de Ré Galop ont vécu en vase clos aux temps les plus durs de la crise. Et même si quelques rencontres en petit comité ont pu être maintenues l’année dernière, tout le monde est heureux de se retrouver enfin au grand rendez-vous annuel de l’écurie réunissant membres bienfaiteurs et adhérents de l’association, sympathisants et élus. Dimanche 10 juillet c’est dans un esprit très « garden party » que Véronique Vigouroux, Capucine Nicot et les chevaux ont reçu leurs hôtes.
Remise en route de l’association
Si la crise sanitaire a évidemment interrompu le déploiement national d’autres écuries de territoire, « le travail a repris dès la rentrée », assure Véronique Vigouroux, soulignant que l’association a par ailleurs renouvelé son Bureau et même changé de Président, décisions actées par la récente AG. Elu à ce poste, Thierry Bertrand, galeriste à Ars-en-Ré et soutien de la première heure (voir encadré), en remplacement de Patrick Bouraine, empêché par son mandat d’élu portingalais. Du côté des partenaires, Ile de Ré Galop peut se réjouir de la fidélité des siens et même d’avoir élargi le cercle. Tous cités (et dûment remerciés) par Véronique Vigouroux, leurs noms témoignent du soutien d’acteurs économiques importants du territoire.
De beaux projets
Et ils ne manquent pas. Véronique Vigouroux évoque des matinées à l’écurie dédiées aux écoles, l’organisation de journées Portes Ouvertes pour d’autres associations, mais aussi celle de visites pour les anciens, résidents de la maison de retraite d’Ars, « par petits groupes », précise Véronique.
Sans oublier une idée ambitieuse présentée au député Olivier Falorni (absent pour raison familiale), mettant le cheval en lien avec les détenus de la maison d’arrêt de Saint-Martin. Citons encore les produits dérivés déjà existants (polo, mugs, doudoune etc.) dont la vente sert le financement de la retraite des chevaux.
Annonçant un nouveau rassemblement pour la fin août, Véronique Vigouroux conclut son intervention par des remerciements chaleureux à toute l’assistance, rappelant que l’écurie de territoire est créatrice de liens, même si « pour les élus, ce n’est pas facile de nous entrer dans une case », reconnaît-elle.
Bienvenu à Albertinelli !
Prenant à son tour la parole, Capucine Nicot nous parle de l’écurie côté courses. Expliquant la nécessité d’acquérir un nouveau cheval en vue du départ programmé de Prophet’s Pride pour une retraite bien méritée, bientôt suivi par celui de Royal Vati, Capucine nous explique les difficultés de sa quête… pour finalement nous annoncer l’arrivée d’Albertinelli, décidée il y a tout juste quelques jours.
« Il vient d’arriver second à Saint- Malo et refera la même course le 19 juillet », précise-t-elle. « J’espère vous faire plaisir avec ce cheval ! » sourit Capucine. Alors qui est Albertinelli ? « Un cheval de courte distance, généreux et sympathique », affirme-t-elle, précisant qu’il est « un entier âgé de trois ans ».
Pour autant, Capucine n’a pas abandonné ses recherches. Mais il semble qu’en attendant un cheval supplémentaire, Albertinelli, visiblement à l’aise sous la chaleur estivale, puisse compléter avec bonheur Royal Vati (9 ans) qui lui « préfère l’hiver ! »
Des élus convaincus
Pas de doute, c’est une « association qui compte » pour la Maire de Saint-Clément, Lina Besnier, évoquant néanmoins « la difficulté à aider » et le nécessaire développement des sponsors et adhérents. « Merci pour le travail accompli », énonce simplement Lionel Quillet. « Engagé depuis le début », il évoque le Président Thierry Bertrand « qu’il connaît très bien ».
« Nous sommes au milieu du gué », souligne le Président de la CdC, estimant que « la sphère privée doit être plus importante », avant d’ajouter que côté « sphère publique, on ne vous aide pas assez ». « Nous sommes très surveillés », explique l’élu faisant référence au statut un peu hybride d’Ile de Ré Galop, à la fois association et entreprise. « Mais il faut trouver un espace », poursuit Lionel Quillet évoquant brièvement la mission désormais dévolue à l’intercommunalité concernant l’Adolescence. Car « venir sur les compétences de la CdC » permettrait l’apport de subventions.
« Je trouverai des solutions » affirmet- il enfin. « Car il y a ici beaucoup de professionnalisme mais aussi un état d’esprit. Je vois bien que la famille rétaise est là » ajoute-t-il pour conclure.
Pour l’assistance rassemblée en ce chaud dimanche de juillet, il sera ensuite question de partage et convivialité autour de nos savoureux produits du terroir. Sous la casaque rétaise, Ile de Ré Galop défend résolument l’art de vivre et les valeurs de son territoire.
Thierry Bertrand, « Président de l’expansion »
C’est en tous cas ainsi que le considère Lionel Quillet. Pour Véronique Vigouroux, il est aussi « un partenaire de la première heure, toujours à l’écoute et actif », affirme-t-elle avec gratitude. Thierry Bertrand a les idées claires. « On pourrait en rester là et se contenter d’être Rétais », souligne-t-il avant d’ajouter aussitôt : « Ce n’est pas mon ambition ». Résolument, la sienne « est bien plus vaste » et se situe au niveau national.
Familier du monde associatif et professionnel de l’évènementiel, il s’agit pour Thierry « de fédérer les énergies, notamment celle du secteur privé mais aussi associations et institutions ». D’autres écuries de territoire sur l’hexagone ? « Leur déploiement va être la conséquence de l’exemple donné par Ile de Ré Galop », estime le nouveau Président de l’association, tandis que Véronique Vigouroux nous précise que les deux premières seront sans doute Royan, et Pornichet-La Baule, assez proches finalement de l’Ile de Ré.
Entre elle et Thierry Bertrand, la complicité est évidente. La confiance et la détermination communes. Trois atouts maîtres pour servir l’épanouissement d’Ile de Ré Galop.
Lire aussi
-
Loisirs
Le Berger des sons, un spectacle familial poétique
L’artiste Alain Larribet sera sur la scène de la Maline le vendredi 22 novembre. Un voyage aux quatre coins du monde, porté par un artiste des sons grand amoureux de la nature qui l’entoure.
-
Loisirs
APY, ou la passion du yoga !
Depuis plus de trente ans, l’APY veille à dispenser à ses élèves un yoga structuré et qualitatif. Avec une trentaine d’adhérents, majoritairement féminins, l’association se veut bienveillante avec ses apprentis « yogis », en quête d’un bien être intérieur.
-
Loisirs
Belle cuvée pour le salon du Goût et du Vin
A trois personnes près, deux mille visiteurs ont honoré le rendez-vous de l’île de Ré avec les artisans et vignerons d’ici et d’ailleurs.
Je souhaite réagir à cet article