Saison touristique : un premier bilan mitigé
Ré à la Hune vous propose un premier bilan de la saison touristique, au travers de témoignages de commerçants, de la grande distribution, mais aussi de Destination Île de Ré et de Charente-Maritime Tourisme.
La météo maussade du printemps a terni l’avant saison. Il a fallu attendre la mi-juillet pour constater un vrai afflux de touristes.
Une saison lente au démarrage
Nombreuses sont les raisons avancées par les professionnels du tourisme pour expliquer le climat morose de l’entrée en haute saison. Parmi les évènements spécifiques à 2016, les uns évoquent bien sûr les attentats, le Brexit qui a « rendu la clientèle britannique frileuse », ou encore L’Euro de football qui a mobilisé les Français. D’autres imputent les réservations tardives du tout début d’été au calendrier scolaire – les vacances ont démarré en milieu de semaine et s’achèvent plus tôt – amputant ainsi « la saison de près de deux semaines ». Quoiqu’il en soit, la crise économique a sérieusement fait baisser le « ticket moyen » des estivants qui s’astreignent à un budget vacances serré et ont modifié leurs habitudes en conséquence.
Il aura fallu attendre le soleil et le pont du 14 juillet (comme en 2015 où le 14 juillet était un mardi, 2016 offrait une possibilité de week-end de 4 jours) pour redonner le moral aux commerçants rhétais, qui finalement semblent pour moitié satisfaits de la fréquentation de début juillet, grâce notamment aux touristes étrangers dont la proportion ne cesse d’augmenter. En ligne avec la stratégie de développement de l’aéroport La Rochelle-Île de Ré menée par la CCI, Britanniques, Belges, Allemands, Néerlandais (particulièrement cette année), et Espagnols (l’effet Roja à Sainte- Marie ?) ont été nombreux à découvrir nos plages.
Mais si le soleil, convoité par tous, a permis aux activités sportives et de loisirs, loueurs de vélos et sites culturels, d’enregistrer de bons scores, le beau temps a déshydraté davantage les porte-monnaie déjà peu enclins à la consommation tous azimuts. Ainsi va l’époque, et les restrictions budgétaires impactent à peu près tous les postes de dépenses, du dîner en terrasse à la séance shopping en boutiques en passant même par le choix du lieu de villégiature. Beaucoup de gens de passage dans les rues de Saint-Martin par exemple mais c’est sûr, peu dorment sur place. Certains de nos visiteurs semblent venir d’ailleurs, voire du continent, où le niveau de prix des locations saisonnières est plus raisonnable. Car du monde, il y en avait mais cela ne signifie pas que les chiffres d’affaires aient gonflé, loin s’en faut.
Baisse de chiffre sur les marchés et en boutiques
C’est probablement sur les marchés qu’on est le plus déçu, même si « l’Ile de Ré sort quand même des mailles du filet par rapport au reste de la région » souligne Geoffrey Dardeau, Président de l’association des commerçants de La Flotte. Céline, qui a écumé tout l’été les marchés de La Noue, Rivedoux, La Flotte et Les Portes parle, en dépit de la météo, « d’année froide » pour les ambulants. Déception également pour cette habituée du marché d’Ars (elle y a lancé son activité il y a quinze ans). « Ca baisse d’année en année » précise-t-elle, « alors que mes boutiques ont plutôt bien fonctionné ». Une explication ? « Il y a de plus en plus de commerçants sur le marché », répond-elle, « alors finalement lorsqu’il y a beaucoup de monde, on finit par se gêner et on a du mal à travailler correctement ». Pointés du doigt également dans certaines communes, le stationnement partout payant : un vrai « repoussoir » pour certains, qui disent avoir vu des habitués déclarer forfait, quand ce n’est pas, ailleurs, les difficultés incontournables pour trouver une place.
Malgré tout, la majorité des commerçants ayant appliqué une politique de prix raisonnable ou du moins réaliste, ont su maintenir une clientèle fidèle. On peut se demander en effet, si comme on a pu le voir par endroit, le kilo de tomates « coeurs de boeuf » à 6,50 € (quand on le trouve à 3 € sur le continent) n’est pas propice à faire fuir les clients ? Quelques-uns, investis dans la vie permanente de l’île, poussent carrément un coup de gueule et dénoncent « la pratique abusive d’augmentation des prix à l’abord de la saison, mettant le ver dans une pomme déjà rongée au trognon ». Faut-il continuer à jouer la carte d’un matraquage touristique au menu des deux mois d’été ? Beaucoup se posent la question et d’évidence les intéressés (nos visiteurs) apportent un semblant de réponse : les prix ils regardent, et au plus près. Ne s’agirait-il donc que d’une histoire de gros sous ? Oui… Mais pas que. Il s’agit aussi de qualité : celle du produit et du service.
Côté boutiques, sauf exceptions, le constat n’est guère plus enthousiasmant. Chez « Clo et Nina » à Saint-Martin, les jolis bijoux, sacs, vêtements à prix doux, qu’on aime d’ordinaire s’offrir en souvenir de vacances, sont moins bien partis. Les chiffres se tiennent à peu près, mais globalement tout le monde avoue avoir été « tributaire de la conjoncture économique et de l’exceptionnelle météo favorable aux activités de plage, gratuites, elles… ». En revanche, côté haut de gamme, à Saint-Martin toujours, Annick nous dit d’emblée que les « grosses pièces » (manteaux par exemple) ont commencé à partir dès le mois de juillet. Et de nous préciser que le premier jour de la braderie a été un franc succès. Bref, elle n’a quasiment plus de stock et encore, après plusieurs réassorts sur certaines pièces.
Sans conclure trop hâtivement (le bilan est loin d’être fini et complet), se dégagent malgré tout quelques tendances. Une, surtout : alors que les vacanciers brident leur porte-monnaie, ils augmentent parallèlement leur niveau d’exigence. Contradictoire ? Pas forcément. Mais complexe oui. Assez généralement, le client est aujourd’hui en attente de plus ou d’autre chose. En fait il veut tout : le prix, la qualité et le service. Et il faut ajouter à cela un indéniable changement des comportements et des manières de consommer. Une lame de fond que les professionnels du tourisme ne peuvent plus ignorer.
Marie-Victoire Vergnaud et Pauline Leriche Rouard
Fréquentation du pont
Les chiffres de passages du pont par des véhicules motorisés traduisent bien les analyses des uns et des autres.
Une avant-saison morose, mais un été de bonne tenue, du même niveau (voire légèrement plus) que celui de l’an passé, qui avait été exceptionnel.
Chiffres communiqués par le Département
Ils tirent leur épingle du jeu
Toute médaille a son revers. Le préjudice des uns constituant un levier pour les autres, les clubs de voile ont pour ainsi dire tous affiché complet, tout comme les cours de natation que la plupart d’entre eux proposent à présent. Ainsi, à La Flotte, Stéphanie venue pour la saison a enchainé jusqu’à 8 cours par jour à raison de 2 à 4 enfants.
Dans la tradition familiale des vacances sur Ré, on continue de louer des vélos. « Cycle N » à Ars ou « 1+Cycle » au Bois-Plage ont saturé les compteurs, contraints de refuser des locations faute de stock mi-juillet ! « Pourtant, j’ai augmenté mes tarifs cette année, chose que je n’avais pas fait depuis huit ans » atteste Aurélien Tarrade, responsable du magasin du Bois ouvert à l’année.
À « Ré Glisse » l’un des rares bars de plage de l’île situé à Rivedoux, on ne mise pas que sur le touriste ! La carte et la terrasse se sont développées avec suffisamment de modestie pour faire du lieu la villégiature des locaux autant que la pose impromptue des flâneurs. Entre les sorties en paddle et les glaces sous les parasols, le bilan est très positif pour l’affaire familiale.
Ils proposent : Animations et stationnement à travailler
Dans certaines communes, c’est le manque d’animations et les parkings payants qui sont pointés du doigt par les professionnels. À Saint-Martin, autrefois baptisée « la capitale », on préfère aujourd’hui La Flotte et ses nombreuses soirées à thème. Tony Fricot, dont la famille éclaire depuis trente ans le parc de la Barbette avec « Le Palais de la Gourmandise » voit la fréquentation des manèges fondre les soirs d’été au fur et à mesure que s’éteignent les lumières (de plus en plus tôt il faut bien le dire), d’un Saint-Martin qui était considéré par les jeunes comme « LA » ville du secteur. Fort heureusement « Ben-Hur » (la bonne idée de la saison), snack de fruits de mer frais, s’est imposé comme l’endroit chic et « cheap » de l’été pour que Tony garde le sourire ! Le concept devrait d’ailleurs se développer davantage l’année prochaine…
Si le programme d’animations est dense à Sainte-Marie, avec en point de mire la place des Tilleuls à La Noue, centre névralgique du village ; certains déplorent toutefois les difficultés de stationnement dans la commune la plus habitée de l’île. Isabelle Pissot (« Ababord ») qui fédère l’association des commerçants, espère ouvrir des axes de réflexion pour « améliorer la capacité d’accueil sans pénaliser les permanents » au coeur de la dynamique touristique de l’île.
A La Flotte, c’est la division du marché (votée en Conseil Municipal) qui pose problème. Car finalement les clients (peut-être un peu perdus) vont, soit sur le cours Félix Faure, soit sur le marché alimentaire (dont le cadre mérite une visite à lui seul). Moralité : ceux qui se trouvent au milieu en pâtissent. Sur le marché, personne n’est contre l’idée de l’agrandir. Mais pas comme ça.
Ils ont trouvé la recette ?
En cette fin août, certains affichent néanmoins un vrai sourire. La saison ? Plutôt belle et bonne oui ! Face à la déception (presque) générale, qu’ont-ils donc fait de mieux, de plus, de différent ?
Remise en cause globale : c’est le cas au restaurant « La Baleine bleue » à Saint-Martin : nouveau chef, nouvelle carte, nouvelle équipe pour 100% de réussite ! Le mois de juin ? Oublié grâce à juillet et août. « Nous avons travaillé dans la bienveillance et la précision » précise Philippe Bodart qui apprécie autant la qualité du travail que l’ambiance « magnifique ».
Nouveauté et animations : A La Flotte, le « Pas Sage du Marché » a ouvert ses portes le 11 juin. Les + : tapas mais en version dînatoire et animations musicales. Pour ces professionnels (auparavant au Bois- Plage), cette première saison a été irrégulière mais bon… Isolde n’est pas insatisfaite et espère bien rester ouverte toute l’année.
Authenticité et convivialité : à La Flotte toujours, carton plein pour les « Soirées du Marché » – Deux sur juillet août. Le concept ? Les commerçants préparent le dîner avec leurs produits savourés assis par les clients et pour un coût modique. Et après ? On pousse table et chaises et on danse ! Authenticité, simplicité et convivialité. Avec 500 participants sur une seule soirée, on peut dire que ces trois mots valent de l’or ! Du coup les commerçants (tous, cette fois) rempilent pour une soirée de fin de saison le 3 septembre.
Marie-Victoire Vergnaud et Pauline Leriche Rouard
Destination île de Ré
Quiétude et environnement préservé, des atouts majeurs
Dans un contexte international, national et local très tendu (grèves, manifestations, terrorisme, situation économique, blocage du Pont de Ré…), l’île de Ré reste préservée, selon Guillaume Barny, directeur opérationnel de Destination île de Ré. En avril & mai l’île de Ré a connu une baisse de fréquentation de l’ordre de – 5 %, mais l’Euro et la présence de la Roja, du staff, des journalistes, etc a permis de connaître un mois de juin relativement bon, notamment en termes de nuitées. Juillet a ensuite eu du mal à démarrer, en relation avec le calendrier des examens et vacances scolaires, mais la seconde quinzaine de juillet et août ont bien performé, ce qui fait qu’au global juillet et août 2016 sont du même niveau que 2015, voire légèrement plus élevés en termes de taux d’occupation pour les hôtels et campings, alors que 2015 avait été « exceptionnelle ». Les meublés classés et adhérents de Destination île de Ré ont connu un taux d’occupation de 95 % sur juillet & août !
La fréquentation de l’aéroport La Rochelle-île de Ré (clientèle débarquée) a progressé de + 10 % en juillet, venant corroborer le fait que les clientèles étrangères apprécient toujours plus l’île de Ré et la Rochelle (sur les 15 lignes, une seule concerne la France avec Ajaccio). Les chiffres de l’INSEE confirment cette fréquentation étrangère, ce malgré le BREXIT.
Sur les clientèles françaises et étrangères, deux leviers fort intéressants ont joué à plein : le relatif sentiment de sécurité et de quiétude que confère Ré (la sécurité recouvrant tant celle qu’offrent les pistes cyclables que celle liée au contexte terroriste) et l’environnement préservé, ceci en plus évidemment du beau temps. Ces deux critères de choix de la destination île de Ré ont pris le pas sur les autres critères habituels (hébergement, nourriture, activités…), même si ceux-ci restent bien sûr importants.
Les bureaux d’accueil touristique des dix communes ont connu une fréquentation stable. La saison a toutefois été difficile au global pour les restaurants, cette situation recouvrant une grande hétérogénéité d’un établissement à l’autre. Le « manger local » est privilégié.
Destination île de Ré entend privilégier la qualité à la quantité, en développant le tourisme de printemps et d’automne, le tourisme familial, le tourisme d’affaires et sportif. Un plan marketing va être élaboré dans ce sens d’ici la fin 2016. Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Taxe de Séjour
Alors que la taxe de séjour versée aux dix communes rétaises était de l’ordre d’1,2 million d’€ en 2015, elle pourrait atteindre les 2 millions d’€ en 2016, selon Gisèle Vergnon, vice-présidente de la CdC déléguée au tourisme, grâce à la mutualisation du tourisme et à l’optimisation de sa collecte !
Bilan des magasins Intermarché et Leclerc
Du côté de la Grande Distribution
Les performances des grandes et moyennes surfaces reflètent bien les tendances générales de fréquentation touristique sur l’île de Ré. Nous avons interrogé Michel Desfontaines (Leclerc) et Séverine Desmereau (Intermarché) sur la saison 2016.
Leclerc de Saint-Martin affiche une légère progression de + 1,4 % en chiffre d’affaires sur juillet et août, avec des disparités de calendrier par rapport à 2015. Les rayons fruits et légumes, surgelés, poissons, loisirs et bazar ont tiré la consommation vers le haut, la palme revenant au rayon liquides, eaux, softs et autres boissons sans alcool, en lien avec une météo exceptionnelle sur tout l’été.
La première quinzaine de juillet a affiché une régression assez forte, liée essentiellement au calendrier des vacances et un peu au temps, largement ensuite rattrapée par la seconde quinzaine de juillet avec le gros week-end de fin juillet (qui l’an dernier tombait début août). La seconde quinzaine de juillet et août ont affiché de belles progressions. Un bilan plus complet pourra être tiré à fin septembre.
Mêmes tendances aux Intermarché de La Flotte et de Saint-Martin, avec une avant-saison assez calme qui s’explique par l’effet météo qui joue beaucoup sur l’île de Ré, la présence cette année d’un seul gros week-end (Ascension) qui a généré beaucoup de trafic très concentré sur quelques jours ce qui n’est jamais bénéfique, le contexte économique et terroriste… L’été a été bénéfique, avec une fréquentation satisfaisante sur l’île de Ré de mi-juillet à fin août, marquée par des séjours de plus en plus courts, phénomène qui s’est multiplié sur l’île comme sur l’ensemble de la côte Atlantique.
Intermarché a ainsi connu une légère progression sur juillet & août 2016, versus 2015. Les liquides, surgelés et glaces, mais aussi l’ensemble des produits Bio et sans gluten ont connu de fortes progressions. Les fruits et légumes ont aussi progressé à la fois en volume et en valeur. On note que les clients sont aujourd’hui de plus en plus exigeants, et ils portent une attention particulière à la provenance des produits, avec une prime forte à la production locale.
Sans être en mesure d’anticiper sur ce que donnera l’arrière-saison, Séverine Desmereau relève que le mois de septembre progresse chaque année sur l’île de Ré.
Natahalie Vauchez
Bilan en Charente-Maritime
Une saison estivale satisfaisante selon CMT
La fréquentation touristique pendant la saison estivale est jugé satisfaisant pour les professionnels du tourisme selon l’organisme départemental qui a publié un pré-bilan au 20 août.
Quelques tendances
Du fait d’un début de vacances scolaires tardif, en milieu de semaine, de nombreux professionnels ont enregistré une fréquentation peu soutenue pendant les dix premiers jours de juillet. Puis, aux nombreuses réservations anticipées, se sont ajoutées celles de dernière minute encouragées par la météo ensoleillée. Globalement, et plus particulièrement sur le littoral, les résultats pour le 14 juillet sont supérieurs à 2015. L’activité sur le reste du mois a permis d’atteindre des résultats jugés très satisfaisants par de nombreux professionnels. L’optimisme est moins marqué sur le territoire Royannais, Marennes Oléron ou certaines zones de l’intérieur.
En hôtellerie ou en hôtellerie de plein air, de nombreuses structures ont affiché complet pour la période 14 juillet au 20 août. L’activité en meublés est estimée en baisse en juillet par Gîtes de France mais en augmentation en août. Contrairement à la région parisienne et à la Côte d’Azur, les évènements terroristes n’ont pas – ou très peu – impacté les réservations des clientèles étrangères. Il en est de même pour les craintes liées au Brexit, près de 90 % des professionnels interrogés estimant la fréquentation britannique stable ou en hausse par rapport à 2015.
Des hôtels et hôtels de plein air plutôt satisfaits
70% des hôteliers interrogés sont satisfaits de leur fréquentation qu’ils estiment stable voire légèrement supérieure à 2015. Ils constatent une augmentation des réservations de dernière minute. Si la durée de séjour de 2-3 nuits se maintient, de plus en plus d‘hôteliers accueillent des clients pour de longs séjours allant jusqu’à 2 semaines. L’hôtellerie de plein air a enregistré une activité estivale jugée équivalente aux résultats exceptionnels de l’année passée. Certaines structures ont constaté une augmentation des nuitées en emplacements nus qu’elles expliquent par une hausse des clientèles de passages et par des séjours plus longs.
Des sites de visites & loisirs partagés
Contrairement aux tendances nationales, environ 3 professionnels sur 4 estiment leur bilan en baisse par rapport à 2015. Par exemple le Zoo de la Palmyre enregistre une baisse de fréquentation de 10%, phénomène observé dans d’autres zoos en France, excepté celui de Beauval. Sur l’île de Ré le Phare des Baleines est satisfait de sa saison avec toutefois une baisse de fréquentation de 3% en juillet. Et certains sites comme le Paléosite ou le Centre International de la Mer enregistrent des résultats en hausse.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
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