Rigueur et bonne humeur pour ce Conseil deux en un !
Une bonne dose des deux était la bienvenue pour mener à bien un ordre du jour conséquent, le rendez-vous mensuel de la Municipalité n’ayant pas eu lieu en avril.
L’un des points abordés concernait la décision modificative du budget annexe des bâtiments agricoles.
Monde agricole et aléas climatiques
L’année dernière, le passage d’un coup de vent avait endommagé la toiture du hangar communal, nécessitant l’intervention d’un couvreur. Ce bien acheté en 2006 est partiellement remboursé. Désirant cumuler le financement des travaux estimés à 12 756 € HT aux 10 800 € dûs sur l’emprunt d’acquisition, il est proposé de contracter un prêt bancaire d’une valeur de 23 550 €. « Ce n’est pas l’affaire du siècle ! » plaisante Patrick Rayton « bien que les taux actuels soient plus faibles qu’en 2006 et que cette renégociation permette un ré-étalement de la dette relativement intéressant. »
Dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations, les travaux de protection des digues incluent la surélévation du Chemin de La Grifforine, desservant de nombreuses vignes. Pour rendre l’accès possible aux exploitants agricoles durant et après le chantier, les propriétaires des 7250m² de la parcelle ZE 6, les cèderaient à la Commune pour un montant global de 8 699 € afin de contourner ledit chemin.
En mai 2018, le Conseil avait donné son accord de principe à un saunier indépendant désirant acquérir la parcelle ZB 65 d’une superficie de 994 m². Considérant les restrictions édictées par le Plan de Prévention des Risques Naturels, l’homme des marais renonce à sa demande. Deux agriculteurs Couardais se sont manifestés.
Collectifs ou individuels, les travaux réservent parfois des surprises !
La rénovation intérieure de l’appartement surplombant La Poste a avancé, bien que freinée par le besoin imprévu d’entoiler les plafonds. Une quinzaine de jours et 1512 € HT supplémentaires permettront d’embellir ce logement lumineux de 80 m². L’aspect extérieur méritant qu’on s’y attarde, il sera procédé parallèlement à un ravalement de façade. La réception définitive est prévue le 19 juin. Le loyer mensuel fixé à 750 € sans les charges est approuvé par les élus. Les conditions d’attribution sont identiques à celles des locations de la résidence du Mail, où deux locataires libèreront prochainement leurs T3.
Les dernières demeures ne sont pas oubliées
Pour répondre aux demandes d’inhumations futures et insufflé par le transfert du dépôt des Services Techniques, l’agrandissement du cimetière est envisagé début 2020. Deux terrains communaux attenants conviendraient pour optimiser cet espace limité. Il faut au préalable prévoir un budget, lancer une recherche hydrogéologique, retenir un bureau d’études pour l’extension de ce lieu fleuri d’où l’on ne déménage plus. Pour éviter de le rejoindre trop vite, les élus prévoient d’installer l’an prochain, six défibrillateurs au coeur du village mais aussi, fréquentation oblige, au Goisil et au Peu Ragot.
Travaux en prévision toujours, ceux de la réalisation d’un giratoire au croisement de la RD 735 et du Chemin de La Moulinatte visant à sécuriser l’intersection et l’accès au Pôle Déchets des Gâchettes. Pour ce faire, la Municipalité cède contre l’euro symbolique, un chemin rural de 285 m² à la Communauté de Communes.
La saison approche à grands pas !
Avancements, créations de postes, organisation du temps de travail d’agents territoriaux, les effectifs du personnel permanent et temporaire s’étoffent. Quatre animateurs encadreront les mini-camps de vacances. Celui des pré-ados du 25 au 28 juin à Saint-Clément et celui des écoliers de CP et CE du 22 au 26 juillet à Benet. Par ailleurs, la Communauté de Communes, gestionnaire de la digue du Boutillon depuis septembre 2018 ne dispose pas du personnel nécessaire à la manipulation des portails d’arrière-digue en cas d’alerte vagues-submersion.
Dans le cadre de la Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations, une équipe d’agents techniques prête à intervenir doit être mise à en place. A noter aussi, le recrutement le 15 mai d’un jardinier particulièrement soucieux du biotope. N’employant plus depuis deux ans, comme la Loi Labbé l’exige, de produits phytopharmaceutiques sur l’ensemble des espaces publics, La Couarde soumet sa candidature à l’obtention du label national Terre Saine Commune Sans Pesticide. Le village s’engagera alors à sensibiliser le jardinier amateur sur les bénéfices du recours aux produits de biocontrôle utilisables en agriculture biologique, convoitant de ce fait la mention zéro pesticide. Rappelons que ladite loi interdit depuis janvier 2019, la vente aux particuliers des cocktails nocifs à l’écosystème que sont les produits phytosanitaires chimiques de synthèse. La qualité des eaux pluviales se déversant dans l’océan, la pureté des nappes phréatiques dépendent des actions de tout un chacun.
Enfin, la Commune souhaite former un groupe de travail dans le but de redynamiser les activités de services, commerciales et artisanales. Assistée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, composée de M. Le Maire, de quatre élus, quatre commerçants, deux membres de l’Association pour la Protection des Sites de la Couarde-sur- Mer et de deux consommateurs, cette assemblée se réunira pour la toute première fois le 17 juin à 20h à la Mairie.
De nombreuses délibérations, une foule d’observations, notamment l’excellent travail de la bibliothèque qui propose de multiples animations à ses 534 adhérents, ont fait de cette séance de trois heures, un moment agréable et instructif.
Le prochain Conseil Municipal aura lieu le 26 juin à 20h30.
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