« Rien n’est impossible » pour Virginie Moreau
Le samedi 10 juin à 12h, la randonneuse Virginie Moreau est partie à pied de Trousse-Chemise avec un défi : réaliser le tour de l’île de Ré en moins de 24h*. Pari tenu, puisqu’elle est revenue à son point de départ 22h15 plus tard, après avoir marché 89,17 km. Petit débrief à tête reposée.
Ré à la Hune : Virginie, comment te sens-tu aujourd’hui ?
Virginie Moreau : Bien ! Je n’ai même pas de courbatures, ni même de coup de fatigue. Je suis très contente. C’était un chouette moment, que j’ai partagé en plus avec des amis et des personnes que je ne connaissais pas forcément. C’était super de fédérer des gens, de rassembler des randonneurs, expérimentés ou non. ll y a beaucoup de gens qui m’ont rejointe mais qui n’avaient jamais marché et sont venus faire une portion, parfois 10 ou 20 km. Du coup ce défi personnel a pris une autre dimension.
Tu as mis moins de temps que prévu !
J’avais prévu 24 heures car c’est un format classique pour les défis sportifs. Mais je me doutais que cela prendrait moins de temps. J’avais dessiné un parcours au plus près de la côte via une application, et j’avais testé chaque boucle en amont. Mais je pense qu’on peut peaufiner encore le parcours, notamment dans les marais, et que le tour peut atteindre les 100 km et les 24 heures. C’est ce que j’aimerais arriver à dessiner comme parcours pour en faire un évènement sportif et collectif dès l’année prochaine.
C’est ton nouveau défi ? Organiser l’année prochaine un évènement public ?
Oui, et c’était aussi l’objectif dès le départ. Je voulais d’abord le tester toute seule pour voir si c’était réalisable avant d’en faire un évènement ouvert à tous. Et je me rends compte qu’il y a de la demande ! Il y a beaucoup de gens au cours du défi qui m’ont sollicitée dans ce sens. Et je me suis déjà attelée à la tâche ! Je viens de contacter la Fédération française de randonnée pour créer une association affiliée, et je vais bientôt obtenir mon brevet d’accompagnatrice de randonnée. Donc oui, organiser un tel évènement pour l’année prochaine, c’est mon objectif et c’est réalisable ! Ce sera plutôt fin septembre je pense, pour faire vivre l’île hors saison touristique.
As-tu redécouvert l’île autrement ?
J’ai surtout découvert des parties de l’île que je ne connaissais pas ! Loix, par exemple, où j’ai pourtant habité, mais je ne connaissais pas toute la côte. Et j’ai découvert tout le Sud aussi, car je n’avais jamais marché là-bas. J’ai vraiment réalisé qu’on vivait sur une île magnifique.
Y a-t-il eu des moments difficiles ?
Je n’étais pas super en forme en partant, j’avais des nausées, peut-être à cause de la chaleur. Et à partir de Montamer, ça a commencé à passer, aussi grâce à tous ces gens qui m’ont tenu compagnie et changé les idées ! Même la nuit je ne me suis pas sentie fatiguée. En fait, quand je marche, je ne pense pas, je ne m’ennuie pas. Je pense toujours à l’étape d’après. En revanche, j’ai une ampoule au pied qui est apparue à Rivedoux, à moitié de parcours, et à partir du Martray c’est devenu insupportable. J’ai alors hésité à arrêter. J’ai réduit un peu le parcours en ne faisant pas une petite boucle entre le Martray et Ars, mais j’ai tenu bon !
Une leçon à retenir ?
Rien n’est impossible, quand on veut on peut !
*Lire notre précédent article : www.realahune.fr/le-tour-de-lile-de-re-a-lamarche- en-24-heures-chrono/
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