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RESPIRE fait bouger les lignes sur le dossier des 7 cuves d’hydrocarbures Picoty !

L’association Respire (Rassemblement d’Eco-citoyens pour Sensibiliser Protéger et Inciter au Respect de leur Environnement), tenait à Laleu le 15 janvier une assemblée générale importante. Devant de très nombreux membres, Raymond Bozier, co-président, entouré de son bureau, présentait les objectifs atteints en 2014 et projetait les actions de 2015.
Des avancées significatives pour le retrait des cuves
« Après la région Poitou-Charentes et le député Olivier Falorni, la nouvelle municipalité rochelaise s’est positionnée pour le retrait des cuves d’hydrocarbures les plus proches des habitations » a expliqué Raymond Bozier. « La pression citoyenne a porté ses fruits pour obtenir en 2013 l’étude de l’INERIS, commandée par la préfecture, qui établit la possible suppression de toute zone de délaissement, à condition de démanteler sept cuves Picoty et de réaménager des cuvettes. Ce serait donc une sécurisation plus importante des 300 maisons concernées par le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT). »
Une échéance à suivre en décembre 2015 : la fin de l’Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public maritime (AOT)
16 maisons sont en zone de prescription à proximité des cuves. Partir ou rester : une décision difficile à prendre, économiquement et socialement, pour les habitants concernés qui se raccrochent à un espoir. En effet, les cuves les plus proches sont situées sur le domaine public maritime. L’Etat accorde à la société Picoty, le droit d’exercer son activité sur son domaine pendant une durée limitée qui prendra fin en décembre 2015. « Si l’Etat et le port de commerce refusent de relouer la partie de domaine public où sont situées les cuves litigieuses, les cuves devront être démantelées à la charge de l’exploitant et sans qu’il puisse s’y opposer. » a précisé Raymond Bozier. Soutenu par son bureau, il appelle à faire pression sur les élus et sur l’Etat, particulièrement auprès de Ségolène Royal Ministre de l’environnement, qui peut peser très lourd dans cette décision de non renouvellement d’AOT.
Des risques technologiques et une pollution importante
Au cours du débat, avec l’annonce de la construction de nouveaux silos, de nombreux participants se sont plaints de la pollution de l’air par les poussières de céréales, « qui vont bien au delà de Laleu-La Pallice ». Ils se sont aussi indignés : « sur le silence qui a entouré depuis 2013 les sept incendies recensés, dont un qui a nécessité de gros moyens. Le risque est réel. La pollution des nappes phréatiques est irréversible, nos puits sont inutilisables, et les odeurs d’hydrocarbures incommodantes lors de déchargements, de plus en plus importants ». Holcim était aussi au coeur des préoccupations et Frédéric Jacq a présenté l’évolution de cet important dossier qui préoccupe continentaux et rétais.
Trois à quatre mois pour agir
« Les prochains mois seront décisifs pour empêcher la reconduction de l’AOT. Nous devons maintenir une pression forte pour que l’Etat exerce son autorité de contrôle et prenne une décision en notre faveur, » ont dit en choeur les membres du bureau, conscients de l’intérêt général et de la sécurité des habitants soumis aux préconisations injustes du plan de prévention des risques technologiques.
Communiqué de Mat Ré :
Réunion d’information MAT RE le 7 février à 11 heures, à la mairie de la Flotte.
Ordre du jour : HOLCIM, Recours contre le second permis de construire modificatif.
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