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Un regard attentif sur l’état de la nappe d’eau de Loix
Mardi 18 juillet, les responsables de l’Association de Protection des Sites de Loix ont rendu compte de leur activité, notamment, concernant le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).
L’association est très active et engagée. Elle a participé à toutes les réunions et à tous les ateliers. Teddy Dufour, l’un des dirigeants, a également rappelé que l’APSL assistait régulièrement aux réunions du conseil municipal.
La parole a ensuite été donnée à Aïcha Amezal, membre du conseil d’administration de ladite association et de celle « De l’eau pour tous », qui s’est exprimée sur le suivi de la lentille d’eau de Loix (voir ci-dessous).
Lionel Quillet, Maire de la commune, a répondu à une série de questions préparées par les responsables de l’APSL. Il a donné des précisions sur l’état des travaux de voirie (commencés en 1997 et qui seront terminés en 2020), a abordé le délicat problème des parkings et fourni un certain nombre de détails sur le développement du village artisanal. Il a terminé son intervention en insistant sur l’importance de la sauvegarde de la vie du village et de la préservation des sites. Le verre de l’amitié a été offert à l’ensemble des participants.
L’assemblée générale de l’APSL aura lieu le 11 août
salle des fêtes de Loix, à 9h30.
La lentille d’eau de Loix
Il existe, sous la commune de Loix, une nappe d’eau souterraine nommée « la lentille ».
Cette nappe n’a aucune communication avec le reste de l’île, elle se régénère grâce aux eaux de pluie qui s’infiltrent dans le sol. Autrefois, les habitants utilisaient cette eau pour leur consommation personnelle, mais aussi pour l’abreuvage du bétail. Des puits collectifs ont, dans un premier temps, été creusés sur les places, dans les rues, puis dans les maisons et les cours privatives ainsi que dans les jardins.
L’eau s’infiltre naturellement dans les bordures végétalisées longeant les maisons, les jardins… Elle s’infiltre aussi dans les bouches pluviales installées dans les rues, qui rejoignent des puisards, et dans les milieux naturels et agricoles.
La lentille est placée sur une couche argileuse encadrée par un biseau salé. Il faut signaler que la commune de Loix ne dispose d’aucun réseau d’assainissement des eaux pluviales. Pour favoriser la quantité d’eau dans la nappe, l’infiltration directe est privilégiée, préférable à un réseau rejetant l’eau à la mer, après traitement, comme c’est le cas dans les autres communes de l’île.
Le niveau de la nappe est mesuré et la qualité de l’eau est suivie. Pour éviter les pollutions, les rues sont régulièrement balayées, les désherbants chimiques sont proscrits des espaces publics. Les agriculteurs emploient des méthodes de culture durable, biologique.
La diminution de la quantité d’eau de la nappe et de sa qualité, peut avoir de graves conséquences. C’est la raison pour laquelle l’association de « L’eau pour Tous » a pris la décision de publier une brochure intitulée « L’eau de Loix » dans le but d’inciter les habitants à observer des comportements citoyens. Par exemple : tous les polluants doivent être portés à la déchèterie, ne pas utiliser, dans les jardins, de pesticides ou d’engrais, herbicides, insecticides…chimiques. Il existe, aujourd’hui à Loix, environ 200 puits utilisés uniquement pour l’arrosage des jardins.
Les dessins du guide « L’eau de Loix » ont été réalisés par Pierre Sadoul.
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