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Ré Nature Environnement fête ses dix ans cet été
Ses fondateurs Dominique Chevillon, Christine Malbosc, et Pierre Le Gall ont promis lors de l’AG du samedi 15 avril, une journée d’anniversaire, le 22 juillet, dans le parc de Montamer.
L’aire d’action de l’association naturaliste aux multiples compétences (oiseaux, littoral, mammifères marins, faune et flore…) dépasse désormais le territoire insulaire. Elle est reconnue pour son rôle d’expertise, ses éminents fondateurs étant tous des scientifiques chevronnés.
S’appuyant sur des partenariats puissants comme la LPO, l’observatoire Pélagis, le groupement d’agriculteurs du GDAD, elle participe à de nombreuses instances officielles : Parc Naturel Marin, gestion des espaces naturels rétais, conseil maritime de la façade Sud-Ouest, qualité des eaux littorales avec le CESER, suivi des dragages portuaires du Grand Port Maritime, etc..
Qualité des eaux des pertuis versus activités industrielles
Pierre Le Gall, biologiste, océanographe, a dans son objectif de surveillance le Grand Port Maritime de La Rochelle, responsable selon lui des rejets de particules marneuses et fines (300 000 tonnes) qui auraient causé, en 2014, la mortalité de 100 % des moules de bouchots et, en 2016, celle de 80 % des coquilles Saint-Jacques dans le pertuis Breton.
Si, jusqu’à ce jour, la qualité des eaux des pertuis était acceptable, l’avenir, avec l’arrivée d’activités industrielles au GPM, est préoccupant. Les eaux des pertuis représentent des enjeux humains, économiques et environnementaux que personne ne saurait occulter, y compris l’État.
Les pratiques de certains pêcheurs ont aussi été évoquées, Grégory Ziebacz, membre du réseau national d’échouage, pointant la responsabilité de la pêche intensive dans l’échouage de plus de 55 dauphins en deux mois, sur les seules côtes rétaises (Lire l’Oeillet des Dunes spécial Dauphins broché en pages centrales de ce N° 151).
Une certaine liberté de paroles
Ré Nature Environnement est à l’origine d’avancées spectaculaires. Retenons la fin de l’épandage d’insecticides par hélicoptère, dans la lutte contre la chenille processionnaire, qui a été remplacé par les pièges à collier. In fine, on constate la régression presque totale des chenilles sur l’île de Ré.
Le président Dominique Chevillon, explique le travail militant de chaque jour auprès des institutions publiques pour faire reconnaître la cause environnementale. « Nous avons notre liberté de parole et l’Etat nous écoute assure-t-il, c’est pour cela que nous ne voulons pas de subventions ».
A l’Ancre Maritaise, les naturalistes sont certains de ne pas manquer de dossiers à traiter avant longtemps.
Ré Nature Environnement
www.renatureenvironnement.fr
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