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Une onzième édition riche en rencontres !
A la veille du salon l’île aux Livres, qui se tient au Bois-Plage du 21 au 23 juillet, Ré à la Hune vous présente d’autres auteurs* la programmation des rencontres et tables rondes, ainsi que les lauréats du Prix Ré à la Hune – L’île aux Livres, venant récompenser des auteurs rétais ou ayant écrit sur l’île de Ré !
* Lire aussi notre précédent article concernant l’Ile aux livres
Salle polyvalente du Bois-Plage du 21 au 23 juillet de 9h à 19h non-stop, nocturne jusqu’à 22h le vendredi 21 juillet 2017.
Programme des rencontres et tables rondes
VENDREDI 21 JUILLET
RENCONTRES
À 10h30 Thé littéraire surprise !
Discussions avec les auteurs (Véronique Sédro, Daniel Bernard, Johanna Handley, Carole Llewellyn et beaucoup d’autres…) autour d’un verre de thé et de gâteaux marocains OFFERTS à tous !
À 14h30 Léon Gendre – André Diédrich – Hervé Roques
Modération : Nathalie Vauchez
Léon Gendre, L’Île de Ré au coeur (Le Croît Vif)
André Diédrich, L’Île de Ré de 1875 à 1990, ses plages, ses colonies de vacances, ses centres marins (Nouvelles éditions Bordessoules) Hervé Roques, Île de Ré, Petits secrets et grandes histoires (Sud-Ouest)
À 16h Gonzague Saint Bris Déshabillons l’Histoire de France
À 19h Leïla Slimani – Vénus Khoury-Ghata – Michel Canesi / Jamil Rahmani
Lectures musicales croisées
Leïla Slimani, Chanson douce (Gallimard) – Prix Goncourt 2016
Vénus Khoury-Ghata, L’Adieu à la femme rouge (Mercure de France) Michel Canesi/Jamil Rahmani, Villa Taylor (Anne Carrière)
SAMEDI 22 JUILLET
RENCONTRES
À 10h Véronique Sousset
Comment défendre un monstre ? Défense légitime (Le Rouergue)
Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos
À 11h Patrick Pelloux L’instinct de vie (Le Cherche-Midi)
Modération : Elisabeth Chavelet
TABLES RONDES
À 15h Karine Silla, Autour du soleil (Plon) – Carole Llewellyn, Une ombre chacun, Belfond – Diane de Monteynard, L’Affaire Madeleine Vincente (BoD)
Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos
À 16h Quentin Lafay – Mickaël Launay – Antonin Varenne – Ouadih Dada
Modération : Elisabeth Chavelet Quentin Lafay, La Place forte (Gallimard)
Mickaël Launay, Le Grand Roman des maths (Flammarion)
Antonin Varenne, Équateur (Albin Michel)
À 17h Tara Jones – Laure Manel
Modération : Christian Panvert
Tara Jones, Le Contrat T3 (Hugo New Romance)
Laure Manel, La Délicatesse du homard (Michel Lafon)
DIMANCHE 23 JUILLET
RENCONTRES
À 10h15 Leïla Slimani – Michèle Lesbre – Kéthévane Davrichewy
Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos
Leïla Slimani, Chanson douce (Gallimard) – Prix Goncourt 2016 Michèle Lesbre, Chère Brigande (Sabine Wespieser éditeur)
Kéthévane Davrichewy, L’Autre Joseph (Sabine Wespieser éditeur)
À 11h15 Jean-Baptiste Malet – Jean-Yves Maisonneuve – Véronique Richez
Modération : Pauline Leriche Rouard
Jean-Baptiste Malet, L’Empire de l’or rouge (Fayard)
Véronique Richez-Lerouge, Main basse sur les fromages AOP (Erick Bonnier)
Jean-Yves Maisonneuve, Quand les fruits racontent des histoires d’homme (Petit Génie)
TABLES RONDES
À 14h30 Evelyne Dress – Lyane Guillaume – Emmanuelle de Boysson – François-Xavier Dillard
Modération : Christian Panvert Evelyne Dress, Les Chemins de Garwolin (Glype)
Lyane Guillaume, Mille et un jours en Tartarie (Le Rocher)
Emmanuelle de Boysson, Les Années Solex (Héloïse d’Ormesson) François-Xavier Dillard, Ne dis rien à papa (Belfond)
À 15h30 Marine Barnérias, Le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie
Catherine Wilkening, Les Mots avalés
Modération : Joschi Guitton
À 16h30 Dominique Seux, La France va s’en sortir
Modération : Elisabeth Chavelet
Vénus Khoury -Ghata
L’adieu à la femme rouge
Le nouveau roman de Vénus Khoury-Ghata comme un slam poétique, scande la fatalité du sort des migrants. Quoique certains puissent en réchapper !
La poétesse et romancière d’origine libanaise, présente son dernier ouvrage au salon L’île aux Livres. Poème romanesque ou roman poétique ? L’adieu à la femme rouge s’inscrit dans une carrière très prolifique (c’est son 50ème ouvrage) qui la mène au Bois-Plage ces jours-ci.
En marge de la société, déracinés malgré eux, le désarroi de Zeit et Zina n’a d’égal que l’humour qui découle du choc des cultures.
Érythréens, Maliens ou encore, comme Zeit, Zina et leur père, cet homme du désert venant d’un pays sans nom, ils ont parcouru, à pied pendant des mois, un long chemin pour atteindre Séville. Ils sont sur les pas de « la mère » comme ils l’appellent, qui a suivi « Cheveux jaunes » jusqu’en Europe sans réfléchir.
Le fossé qui sépare l’Afrique de l’Europe est colossal pour des enfants qui n’ont que le désert pour toute référence. Les croyances, les religions, l’ignorance du monde, et même la façon d’exprimer ses idées diffèrent. Partout, l’incompréhension, partout deux langages et beaucoup, beaucoup de menteurs pense le jeune Zeit.
L’art de la poésie et la terrible réalité
C’est dans un langage épuré que Vénus Khoury-Ghata nous propulse au fond de l’âme de ses personnages et par les mots innocents des enfants qu’elle nous emmène dans les sables du Ksar.
L’ouverture d’écriture laisse beaucoup de place à l’imagination du lecteur. Une écriture faite pour le chant, succession de tableaux, d’ellipses, de couleurs et d’état d’âme incrustés dans une syntaxe on ne peut plus minimaliste. Parfois sans sujet, juste le verbe et les compléments, les phrases, comme une évidence, provoquent invariablement l’émotion et le lecteur, suspendu aux mots, n’a que faire de détails supplémentaires.
Un pur régal de lecture où l’écrasante réalité de notre planète se lit comme un conte africain.
Véronique Hugerot
L’adieu à la femme rouge
Aux éditions Mercure de France
Roman, 173 pages, 16,80€
Ré à la Hune aime les livres et ça se voit !
C’est une première ! Pour cette 11ème édition de L’île aux Livres, Ré à la Hune a été invité à décerner le Prix Ré à la Hune / L’Ile aux Livres, mettant en lumière un auteur rétais ou ayant mis l’Ile de Ré au centre de son ouvrage.
Cette nouvelle a bien sûr été accueillie par la Rédaction pour ce qu’elle était : un privilège, un plaisir, mais aussi une vraie responsabilité. Difficile en effet, même en étant de grands lecteurs, de devenir jury. Car cela suppose d’émettre, si ce n’est un jugement (terme moral qui paraît inapproprié), mais au moins un avis, pertinent, argumenté et éclairé, nos lectures ressemblant d’un coup à celles d’un professeur d’examen dont le rôle sera au final de noter les copies. Mais c’est avec enthousiasme, intérêt et curiosité que nous nous sommes attelés à la tâche.
Deux prix au lieu d’un
Nous nous trouvâmes vite face à un écueil de taille : à sa seule évocation, l’un de ces livres et son auteur apparaissant d’emblée intrinsèquement lié à l’Ile de Ré et à ce prix, à la fois inéligible pour un tas de raisons et inévitable pour un tas d’autres raisons. Seule solution : solliciter Joschi Guitton et Stéphane Guillot sur la possibilité de décerner, à titre exceptionnel, un prix d’honneur en plus du prix initial. Requête accordée, à notre grand soulagement.
Une élection à deux tours
Pour le reste, place à la démocratie ! Deux livres ayant passé la première sélection, le débat de l’entre-deux tours fut sévère, chacun ayant d’excellents arguments à faire valoir. Comment trancher ? Sur le fond et la forme bien sûr mais aussi l’accessibilité, nos convictions nous portant vers un ouvrage qui satisferait les attentes de lecteurs exigeants tout en s’adressant aussi à un public large, et apporterait du plaisir aux Rétais comme aux vacanciers des cours et longs séjours, bref un livre véhiculant l’esprit cher à L’Ile aux Livres !
La Rédaction
Et le vainqueur est…
Prix Ré à la Hune / Ile aux Livres
Ile de Ré – Petits secrets et grandes histoires – Hervé Roques et Yann Werdefroy 190 p.
Editions Sud-Ouest – 20 €
Toute la genèse de ce livre est dans son sous-titre. Car ce « promeneur curieux » que se propose de guider l’auteur au fil des pages dans une île de Ré pleine de surprises, c’est avant tout l’auteur lui-même. De son propre aveu, Hervé Roques est de ceux qui ne peuvent passer à côté de quelque chose d’insolite sans que sa curiosité naturelle le pousse inlassablement à en savoir plus, un observateur attentif de son environnement qui aime savoir ce qui se cache derrière les noms des rues ou la raison de la présence d’une tête de mort sculptée sur la façade d’une maison. Autant dire qu’il ne s’ennuie jamais quand il est quelque part ! Ajoutons à cela un goût certain pour la conservation de documents et une passion pour l’écriture et la recherche, et voilà, cela donne un livre rempli de « petits secrets et de grandes histoires ». Sur l’Ile de Ré où il vit et travaille depuis vingt ans.
Auteur d’ouvrages sur les oiseaux (une passion et son métier) mais aussi du « Dictionnaire de l’Ile de Ré », Hervé Roques a consacré plus d’un an à ce livre ponctué de nombreuses recherches, de longues discussions avec des anciens, gardiens du savoir, et de séances photos, le tout avec la collaboration bienvenue du photographe Yann Werdefroy et le soutien plein et entier des éditions Sud-Ouest.
Pourquoi on aime ce livre ?
Parce qu’il est très riche sans être didactique et agrémenté de nombreuses (et jolies) photos, parce que le féru d’histoire et de patrimoine tout comme l’amoureux de la nature et le lecteur en quête d’anecdotes sympathiques y trouveront tous leur compte, qu’ils soient vacanciers d’un jour ou de toujours, résidents secondaires ou permanents, parce que c’est un livre qui nous entraine dans une île de Ré à la fois quotidienne et secrète, authentique et loin des clichés. Un livre à emmener en promenade autant qu’à offrir !
Prix d’Honneur Ré à la Hune / Ile aux Livres
L’Ile de Ré au cœur – Léon Gendre
Le Croît Vif – 20 €
Un ouvrage inclassable et pour ainsi dire hors concours mais comment l’occulter ? « L’Ile de Ré au cœur » est bien sûr un livre sur son auteur mais justement ! Au-delà de tous les clivages et de toutes les opinions, nous n’oublions pas qu’à une certaine époque et tel Ulysse attaché au mât de ses convictions pour ne pas écouter le chant des sirènes, le Maire de La Flotte a, contre vents et marées, tout fait pour protéger ce territoire et y est parvenu. Entrepreneur précurseur et homme public visionnaire, Léon Gendre raconte dans cet ouvrage beaucoup de l’Ile de Ré et à travers elle, sa vie. Mais il est vrai que ces deux-là sont intimement et à jamais liés l’un à l’autre…
Et coup de cœur Ré à la Hune pour…
Atlas de l’île de Ré, Archipel fragile – Anaïs Ancellin
Geste Éditions – 20 €
Amoureuse de la nature, Anaïs Ancellin a d’abord pensé créer des jardins pour les particuliers. Bien qu’aguerrie à la tâche et sportive, la jeune femme de 27 ans a vite pris conscience de la charge physique attenante à ce métier et s’est orientée vers l’ingénierie. Attachée à l’île depuis son enfance, elle a choisi de présenter ce territoire et sa spécificité comme sujet d’étude pour son diplôme.
Au delà du constat que le souvenir de Xynthia vient argumenter, ses recherches posent la question philosophique de la place de la nature dans nos vies. « L’homme veut tout maîtriser et met en place tous les outils nécessaires à cela. Il veut évoluer, se moderniser, innover et se projeter dans un monde futur. Cependant il s’aperçoit que son modernisme détruit son environnement, alors il décide de le protéger pour se déculpabiliser… ».
Comment créer un maillage qui réunit les forces de la nature et de l’humain ? Construire des digues pour se prémunir des colères de l’océan ou épouser notre condition d’îliens ? En plus de fouiller le sujet, Anaïs Ancellin offre des axes de réflexion et s’arme de ses connaissances pour ouvrir une voie d’avenir. Saurons-nous conjuguer harmonieusement ce besoin d’air frais à nos exigences quotidiennes ? Argumenté, joliment illustré (la qualité des photos, pour la majorité de l’auteur, mériterait une légende), la réflexion s’ouvre avec ce bel Atlas…
Catherine Wilkening
Pulsion(s) de vie
Catherine Wilkening est une belle et talentueuse comédienne connue du grand public notamment pour son interprétation au cinéma de Nanou dans la saga Le cœur des hommes avec Marc Lavoine. Mais l’actrice aux 50 films est également sculptrice, douée et prolifique, sa manière à elle de vaincre quinze années d’une descente aux enfers appelée boulimie.
Déjà enfant , Catherine Wilkening se rêvait comédienne. Un caractère bien trempé – elle le qualifie de borderline -, de l’énergie et de la volonté à revendre l’amènent sur les plateaux de films pour la télévision et dans les studios de cinéma. La jeune brune aux yeux noisettes est douée, les réalisateurs s’en aperçoivent rapidement, elle enchaîne les tournages… et devient une des comédiennes phare des années 90. Tout ou presque semble lui réussir, la vie lui sourit, mais depuis quelques années Catherine est addicte. Elle est boulimique. Pourquoi ? L’enfance ? Le sait-on ? Se remplir de nourriture jusqu’au point de non-retour pour tout vomir ensuite. Les crises se succèdent, s’amplifient, leur rythme devient infernal. Les tournages sont de plus en plus compliqués et éprouvants. Les relations avec les autres se dégradent. La solitude secrète devient son quotidien. Mais personne ne sait.
Sa famille, ses amis, ses proches ignorent tout de sa souffrance intérieure. Le secret est bien gardé, au chaud et il a le temps de grignoter petit à petit son corps et son âme. Jusqu’au jour où elle s’aperçoit qu’elle est en train de perdre son identité et qu’il lui faut de toute urgence se reconstruire pour vivre enfin. Une psychanalyse de trois ans la mènera vers la délivrance.
Aujourd’hui Catherine Wilkening est libre ! Elle a couché ses maux et ses mots sur le papier au moment où Lou, la fille de son amie d’enfance, lui confie qu’elle souffre elle-même de boulimie. Depuis Catherine guide Lou, sculpturale jeune femme ressuscitée. Ce livre est plus qu’un témoignage. C’est un bijou porteur d’espoir qu’il faut mettre entre toutes les mains. Qu’on soit concerné ou non par cette maladie, il s’agit ici avant tout d’un lumineux témoignage de femme… rescapée.
Rencontre avec le public dimanche 23 juillet à 15h30 en compagnie de Marine Barnérias.
Joschi Guitton
Les Mots avalés
Michel Lafon, 336 p, 18,95€
La place forte : six jours au ministère des Finances
« Tout lecteur qui tenterait d’opérer quelque rapprochement avec la réalité s’égarerait inévitablement ». Aussi péremptoire se veut-elle, la mise en garde en préambule de ce roman ne nous convaincra pas de renoncer à la main que nous tend l’auteur, de fiction à réalité…
En six jours seulement qui créeront la bascule, on pénètre avec Béranger Therice dans les affres du pouvoir, au cœur du ministère du budget et de ses petits secrets. On sillonne les couloirs de Bercy comme s’ils nous étaient familiers et surprend les conversations susurrées dont le jeune et fraîchement nommé ministre des finances ne revient pas lui-même. « Frexit », « pas Frexit » : ça complote sec à la pause café ! À tel point qu’on en vient à se demander soi-même dans quelle mesure nous aurions su en pareille situation préserver nos convictions profondes. À qui se fier parmi la meute de tous ces conseillers bien attentionnés que l’idée d’autorité fait palpiter ? Le narrateur de cette parenthèse au pays du narcissisme est tenté d’interroger sa dernière bouée de secours, son ex Sophie qu’il a négligée par ambition, seul repère qui lui reste, hors des murs de la place forte…
L’adieu au pouvoir de Quentin Lafay
Brillant, sur-diplômé comme les aime notre nouveau président, Quentin Lafay n’est pas à 27 ans qu’une bonne tête, propre sur lui et bien faite comme toutes les mamans les plébiscitent pour leur fille.
Parachuté en 2012 au ministère de la Santé, la jeune plume est rapidement remarquée et sollicitée pour appuyer la campagne du dissident Emmanuel Macron. Investi à la cause du futur candidat d’« En Marche ! » l’exercice se veut hautement collectif mais s’avère proprement terrifiant car à la gloire d’un agenda définitivement individualiste.
Tous ont beau feinter l’urgence, «Il n’empêche que le climat est anxiogène, que le pays est traversé par une tension, un mal-être, que le chef de l’État ne cherche pas à apaiser », déplore l’auteur. Bien soi-disant malgré lui, ce premier ouvrage nous emporte avec talent dans le vertige de la stratégie au service de l’égo et nous interroge sur les ressorts du « bien vivre ensemble ». Une utopie ?
Marie-Victoire Vergnaud
La Place Forte de Quentin Lafay
aux éditions Gallimard
Ouadih Dada
Imaginez si c’était vrai
Tel est le titre du livre que Ouadih Dada vient de sortir, révélant ainsi sa facette d’auteur en plus de celle de journaliste et de présentateur vedette du journal télévisé de la chaine de télévision publique marocaine 2M.
Le recueil de 52 chroniques paraît aux éditions Approches, ainsi qu’une version audio pour faire revivre ses contributions aux matinales sur les ondes de la radio publique marocaine Radio 2M. Le présentateur a tenu à dévoiler son côté « freestyle » que les spectateurs de la deuxième chaîne ne le lui connaissaient pas. Ce dernier sort donc des codes officiels pour la première fois afin de commenter plus librement l’actualité.
Le style qu’il employait, le rythme, les jeux de mots, l’intonation, le débit ont rencontré leur public et suscité l’adhésion, explique-t-il. Or, transcrire et réécrire cette partie de plaisir a nécessité un énorme effort pour montrer les chroniques sous leur plus beau jour, précise Ouadih Dada.
Désormais, il compte sortir un nouveau recueil au début de chaque année. Il annonce par ailleurs : « Quoi qu’il en soit, mes chroniques commenceront toutes par ‘Imaginez…’ et se termineront par ‘Et si c’était vrai’ ».
« La passion que je suis en train de développer pour l’écriture est la concrétisation d’un rêve que je nourris depuis l’enfance. Adolescent déjà j’avais entamé l’écriture d’un bouquin qui devait raconter le regard d’un jeune Marocain de l’étranger de retour dans son pays pendant les vacances d’été. Mais je me suis arrêté en cours de route.
Aujourd’hui cela se concrétise et je ne fais, d’une certaine manière, que marcher sur les traces de mes illustres modèles. En France, où j’ai grandi, beaucoup de journalistes publient. A commencer par Patrick Poivre d’Arvor, qui m’a communiqué l’amour pour ce métier. Tout ça pour vous dire que l’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire. J’ai de nombreux projets de livre. D’abord un tome 2 d’« Imaginez si c’était vrai ?! » qui est déjà en préparation et qui paraîtra fin novembre. Avant cela je publierai un ouvrage consacré à la vie de mon ami Youssef Zouini, un Franco-marocain condamné à tort à dix ans de prison par la justice française.
Et puis au premier trimestre 2018, l’histoire de mes dix ans au Maroc et à 2M en particulier. Sachant que j’ai déjà dans la tête une histoire un peu sombre, faite de morts mystérieuses et d’intrigues amoureuses, et qui se déroule dans un monde impitoyable à l’intérieur d’une chaîne de télévision. Imaginez si c’était vrai ?! » confiait Ouadih Dada récemment à nos confrères d’Aujourd’hui le Maroc.
Rencontre avec le public samedi 22 juillet à 16h00 en compagnie de Quentin Lafay, Antonin Varenne et Mickaël Launay.
Imaginez si c’était vrai
Editions Approches, recueil 52 chroniques
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