Ré Avenir : mobilisation réussie sur la mobilité
Pour son second évènement annuel, l’association Ré Avenir avait choisi le thème de la Mobilité
Elle fait, à elle seule, l’objet de l’un des six thèmes constituant le Schéma de Développement Durable de l’Ile de Ré dont l’élabora- tion débutera bientôt. Les intentions louables en matière de réduction de la consommation énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre ne suffisent plus. Il faut désormais agir et inscrire dans notre quotidien de nouveaux comportements.
Sur l’Île de Ré, l’association Ré Avenir a mis la Mobilité sur le devant de la scène dans un évènement décliné en deux parties.
Une sensibilisation réussie
« Malgré la simultanéité avec les Journées du Patrimoine, nous avons eu du monde », raconte la Présidente de Ré Avenir Isabelle Vétois. Quatre- vingts personnes s’étaient déplacées jusqu’à la salle Vauban à Saint-Martin pour assister à la projection d’un documentaire le jeudi 16 septembre, et près de 300 personnes sont pas- sées par le Bois-Plage et le Salon de l’Eco-mobilité le samedi 18.
Rencontre avec un expert
Outre l’intérêt du film « Together we cycle », qui « montre le processus mis en place pour passer de la voiture au vélo au Pays-Bas, les échanges ont bien fonctionné », explique Isabelle Vétois. Entendons par là ceux entre Lina Besnier, Vice-Présidente en charge de la Mobilité à la Communauté de Communes, accompagnée de Sylvie Dubois, Directrice du Pôle Environnement et Développement Durable, et un Doctorant en Urbanisme et Aménagement à la Ville de Paris invité par l’association.
S’il constate « un bon socle sur l’Ile de Ré », Sébastien Martrec estime néanmoins « qu’il faut aller au-delà », poursuit Isabelle Vétois ajoutant que selon l’expert, cela nécessite « une forme de radicalité ». Soit, pour faire bref, il s’agit de lutter d’une manière ou d’une autre contre la voiture.
Selon la Présidente de Ré Avenir, Lina Besnier et la CdC semblent intéressées à ce qu’il revienne, peut-être pour présenter à l’ensemble des élus communautaires, « une autre vision de la mobilité ».
Une carte pour un projet signé Ré Avenir. Et si on circulait autrement ?
Un secteur en pleine mutation
Au Salon de l’Eco-mobilité, la quinzaine d’exposants ayant répondu pré- sente était satisfaite de sa rencontre avec le public.
Sagement alignés sur le parking du marché au Bois-Plage, véhicules électriques à usage professionnel ou privé, vélos (électriques ou non), scooters et transports publics, avec notamment la navette Respi’Ré, ont démontré que l’offre ne cesse de s’enrichir. « Un véhicule électrique est 2,5 fois moins polluant que son homologue thermique et ne produit aucune émission de gaz à effet de serre » rappelle Isabelle Vétois, ajoutant aussitôt que le secteur évolue très vite.
Une mutation qui passe aussi par la délicate question du recyclage des batteries. « Ca bouge aussi de ce côté-là », souligne Isabelle, évoquant l’obligation pour les constructeurs d’introduire une filière recyclage. A terme, les batteries devraient servir de stockage pour les énergies renouvelables.
Un secteur en pleine mutation
Au Salon de l’Eco-mobilité, la quinzaine d’exposants ayant répondu pré- sente était satisfaite de sa rencontre avec le public.
Sagement alignés sur le parking du marché au Bois-Plage, véhicules électriques à usage professionnel ou privé, vélos (électriques ou non), scooters et transports publics, avec notamment la navette Respi’Ré, ont démontré que l’offre ne cesse de s’enrichir. « Un véhicule électrique est 2,5 fois moins polluant que son homologue thermique et ne produit aucune émission de gaz à effet de serre » rappelle Isabelle Vétois, ajoutant aussitôt que le secteur évolue très vite.
Une mutation qui passe aussi par la délicate question du recyclage des batteries. « Ca bouge aussi de ce côté-là », souligne Isabelle, évoquant l’obligation pour les constructeurs d’introduire une filière recyclage. A terme, les batteries devraient servir de stockage pour les énergies renouvelables.
Priorité aux transports publics
Résolument impliquée, Ré Avenir a planché sur un schéma de propositions de circulation sur l’ensemble du territoire et mettant les transports publics au cœur du système. « C’est un projet concret dans lequel il s’agit de s’appuyer sur les transports publics, de les prioriser et de les optimiser afin de faire changer le regard sur la ligne 3 », résume Isabelle Vétois, énonçant par ailleurs quelques exemples : sortir les navettes des villages et créer de vraies zones multimodales, ou encore donner priorité aux transports publics sur la voiture pendant les périodes de fortes tensions. Et bien sûr, pour la Présidente de Ré Avenir, il faut repenser les pistes cyclables comme ayant aussi une vocation utilitaire. Pari réussi donc pour Ré Avenir sur cet évènement 2021. « La CdC semble attendre de nous une seconde édition l’année prochaine », souligne sa Présidente, ajoutant que ce n’est pas envisageable, l’association ayant opté pour un évènement différent chaque année. « Mais si la CdC prend des initiatives, nous participerons active- ment » conclut Isabelle Vétois.
Et de fait, c’est bien la mobilisation de tous qui est nécessaire, élus, associations mais aussi citoyens !.
N’est-il pas beau ? Il rappelle l’iconique Vespa italien, est électrique et coûte moins de 3 000 € !
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