Ré à la Hune, 5 ans déjà !
En décembre 2007, lors de la sortie du 1er numéro de « Ré à la Hune », si certains prédisaient pour ce média gratuit une espérance de vie limitée à quelques mois, le lectorat fut quant à lui immédiatement au rendez-vous.
Quatre-vingt un numéros plus tard, vendredi 8 mars dernier, les équipes de Ré à la Hune et de Rhéa Marketing célébraient dans les salons du Richelieu à La Flotte, les 5 ans du support en présence de la préfète, Béatrice Abollivier, et du secrétaire général de la préfecture, Michel Tournaire ; du député de La Rochelle / île de Ré, Olivier Falorni ; du président de la Communauté de Communes de l’île de Ré et conseiller général, Lionel Quillet (représentant aussi le président Dominique Bussereau) ; de la grande majorité des maires de l’île ; du président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Jean Doignon ; et de nombreux sympathisants de Ré à la Hune : professionnels, associations et acteurs de la vie rétaise.
Un engagement au service du territoire
Émue par la présence amicale des personnalités et de nombreux invités, Nathalie Vauchez a expliqué qu’après son implication forte pendant 6 ans au sein du Conseil de développement et du Club d’Entreprises de l’île de Ré, lancer un journal d’information gratuit rétais constituait un prolongement de son engagement au service du territoire, de ses acteurs et de sa vie permanente. Si le secteur des médias payants – voire gratuits – ne se porte pas bien, le seul créneau qui s’en sorte aujourd’hui en France, a-t-elle rappelé est celui des journaux d’information locale gratuits. Car Ré à la Hune, comme tous les supports du Groupe Rhéa, tire sa force de son fort contenu rédactionnel. Et de son ancrage local.
Un support répondant à une véritable attente
Journal d’information gratuit de proximité, « il est », a déclaré madame le Préfet, « une référence de ce qui se passe sur le territoire rétais, ce qui explique la raison de ma venue ce soir et du témoignage que j’apporte à sa directrice de publication, Nathalie Vauchez. De plus, la remarquable qualité de sa ligne éditoriale fait que je m’empresse de le lire à la parution de chaque numéro. Pari gagné, madame. Chapeau ! D’autant plus qu’il fallait avoir du nez pour, il y a plus de 5 ans, lancer un journal d’information local gratuit ».
De par son concept, bien ancré sur le territoire, le support offre une vision transversale, communautaire de l’île de Ré avec des angles d’approche réfléchis. Pas d’exhaustivité, les sujets sont sélectionnés. Pas de polémique, pas de titres chocs. Gratuit, Ré à la Hune n’a pas besoin de cela pour vendre. « La preuve en est » a rappelé Olivier Falorni, « Ré à la Hune n’a pas traité la dernière campagne des législatives de façon superficielle comme certains médias, mais en abordant le fond des thèmes de campagne et de façon tout à fait démocratique, en traitant les candidats à égalité et en les invitant à participer à un débat qui fut dense et de grande qualité. Le journal maintient ce cap pour sa ligne éditoriale, alors que certains médias en France dérivent de plus en plus vers du people-trash ». « Nathalie a évolué en parallèle de mon parcours depuis 10 ans, je connais le sérieux et le professionnalisme de son travail et de son entreprise. Ré à la Hune est un média qui va au fond des sujets, des interviews. Si on peut ponctuellement ne pas être d’accord avec un article, on est en tout cas sûr que celui-ci a été travaillé, fouillé par une équipe rédactionnelle que nous connaissons tous bien, qui vit et travaille depuis des décennies sur l’île ; sûr qu’il ne comporte pas d’erreur et qu’il reste objectif » a précisé Lionel Quillet.
La parité est à valoriser dans la qualité
« Chef d’entreprise vous l’êtes aussi, et dieu sait si avoir de telles responsabilités économiques, ou politiques, est difficile pour une femme, a fortiori dans un contexte économique tendu. Mais une fois encore, la réussite est au rendez-vous. Pour cela, il faut avoir une personnalité bien affirmée, avoir du caractère. Ce qui, quand on parle d’une femme, peut-être à tort connoté péjorativement, j’en sais quelque chose, tandis que c’est un compliment pour un homme. La parité est à valoriser dans la qualité, la réussite professionnelle de femmes comme vous, et non pas dans la quantité, c’est pourquoi je ne suis pas favorable aux quotas en politique. Alors, en ce 8 mars 2013, en cette journée dédiée aux femmes, encore une fois “chapeau !” madame à vous et à vos équipes » tenait à rappeler Béatrice Abollivier, « car comme vous l’avez souligné à plusieurs reprises, ce succès est à partager avec votre équipe, de surcroît largement féminine, et c’est une qualité des femmes que de savoir bien travailler en équipe ». En effet, au-delà de Ré à la Hune qui n’a cessé de développer sa pagination, sa fréquence, d’affiner sa ligne éditoriale et qui vient de se doter d’une nouvelle charte graphique, Rhéa Marketing, ce sont une dizaine de supports (du local au régional), un chiffre d’affaires « groupe » d’un million d’euros et « induit » de 2,5 millions d’euros et une équipe interne et « free lance » de 40 personnes.
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