« Quand je serai grande », entre rire et émotion

A 30 ans un bilan s’impose ! Il faut quitter l’enfance où on avait encore un pied pour se lancer complètement dans le monde adulte ! Il faut faire le point entre ce qu’on imaginait et la réalité… Mais il ne faut pas pour autant oublier ses rêves ! Il faut les réaliser et passer au-dessus des désillusions… La vie, la vraie, le travail, la maternité avec toutes ses surprises et sa poésie, la famille, les vieux dans les bus… un monde s’ouvre à nous avec sensibilité et humour…

« D’abord j’avais écrit une pièce de théâtre « Lilly » puis un livre « Mi-cuite » publié en 2016… Ces deux œuvres ont été écrites avec toutes mes tripes et j’y ai inscrit une vision de la vie… Je voulais réécrire quelque chose de plus léger mais en gardant cet humour noir et froid qui fait partie de moi… J’ai pris mon temps, j’ai fait un enfant et à l’aube de mes 30 ans j’ai recommencé à noircir un cahier sans m’arrêter jusqu’à ce que ce soit terminé… Je parle de ces expériences nouvelles, j’ouvre les yeux et décris la maternité comme elle est vraiment. Je parle des jugements auxquels on fait face en général, pour tout, souvent. Je reviens sur ce que j’imaginais étant enfant sur ma vie d’adulte et je découvre des loupés ou alors des points que je n’avais pas considérés. Je parle de la société qui nous grignote… Encore une fois je parle avec mes tripes mais sur un ton beaucoup plus léger et avec beaucoup d’humour. J’espère que ça vous parlera à vous. » confie la comédienne et autrice, Margaux Cipriani.

« Quand je serai grande » parle d’un passage, d’une mutation et transformation intime, d’une résilience. On assiste à la naissance d’une jeune femme adulte. Mais qu’est-ce qu’un adulte ? À en croire les chercheurs en neuro sciences on est véritablement adulte à l’âge de trente ans : à cet âge-là, le développement des neurones est arrivé à son terme. La pièce dépeint un portrait de femme à différentes enveloppes : l’amoureuse, la mère en devenir, la maman qu’elle est, la comédienne… Touchée par ce portrait rempli de tendresse et d’autodérision j’ai accepté avec joie de mettre en scène ce spectacle que je désire coloré rythmé et poétique! L’originalité de la pièce, sa folie, sa manière étonnante de tordre le cou à la réalité, son humour particulier entre provocation et insolence, sa manière de traiter des différentes facettes féminines m’ont ravie », explique Sophie Troise, metteuse en scène de la pièce.

C’est à voir absolument samedi 25 juin à 18h à La Java des Baleines (10 €) !