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- Interview de Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l'île de Ré
« Protéger nos côtes, accompagner la vie permanente, élaborer un plan mobilité très innovant »
Lionel Quillet est président de la Communauté de Communes depuis le printemps 2008. Ré à la Hune couvre l’actualité de la collectivité depuis ses débuts ; nous l’avons interrogé sur les grandes étapes clés, les faits marquants et les réalisations de l’île de Ré depuis dix ans, ainsi que sur les enjeux des dix prochaines années pour notre territoire.
Ré à la Hune : Vous avez été élu président de la Communauté de Communes de l’île de Ré au printemps 2008, quelles ont été les grandes évolutions de l’île de Ré ces dix dernières années ?
Lionel Quillet : En 2008, l’intercommunalité n’était pas encore vraiment en place, avec une certaine fraction entre le Nord et le Sud de l’île de Ré, un fort esprit de clocher, de grands clochers ! Paul Neveur a mené un combat incessant pour insuffler l’esprit communautaire. La Communauté de Communes était vue comme une réserve financière pour dispenser des aides. Il n’y avait encore guère de projets portés par la CdC à part la gestion des ordures ménagères, les pistes cyclables, les crèches. On sent bien en 2008 qu’il faut changer de période, que les communes ne peuvent faire face seules aux défis de l’île de Ré, qu’il faut instaurer un véritable esprit communautaire, qui ne se décrète pas mais se construit. Il s’agissait en 2008 de partir vers un nouveau projet de territoire.
Elu président de la Communauté de Communes, quelles ont été vos priorités et premières actions ?
Dès le tout début du mandat il a fallu mettre un coup d’accélérateur sur le logement, avec la prise de compétence logements pour les projets d’au moins dix logements en juillet 2008, puis d’au moins vingt logements à partir de novembre 2009. J’ai consulté les élus communautaires, qui ont compris l’enjeu, d’autant qu’à ce moment-là la maison de retraite de Saint-Martin était en vente, avec un promoteur immobilier sur les rangs prêt à acquérir le bâtiment pour 6,5 millions d’euros. Alors que le pari était quasi impossible, que nous n’avions pas la compétence logement, nous avons pu convaincre le conseil d’administration de l’hôpital (propriétaire) de refuser de vendre la maison de retraite à un promoteur, pour la vendre à la CdC pour un montant de 4,5 millions d’euros. Cela s’est joué à une voix, en notre faveur, le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, ayant joué son rôle, et la commune de Saint-Martin nous ayant transféré son droit de préemption ! Cette prise de compétence logement, qu’il a fallu préparer en quelques semaines, a été l’acte fondateur de la Communauté de Communes, avec une prise de compétence à très long terme, qui à l’époque était optionnelle pour les intercommunalités. La pierre angulaire était de gérer une véritable compétence transversale aux dix communes, difficile à assumer financièrement pour chacune isolément.
Au-delà de la maison de retraite, notre projet était de porter à 1000 les logements aidés, alors au nombre de 600. Pour créer ces 400 logements, chaque commune a proposé un projet compris de 21 à 86 logements, sur des sites bien identifiés. Il a fallu argumenter pour que l’Etablissement Public Foncier de Poitou-Charentes revienne dans notre projet de territoire, avec des seules acquisitions foncières alors estimées à 20 millions d’euros. L’ultime objectif était évidemment et demeure de conforter la vie permanente sur l’île de Ré. Aujourd’hui, deux projets ont été livrés représentant 50 logements (Ars et Loix), deux sont en cours de réalisation (Saint-Martin et Le Bois-Plage) pour une livraison de 103 logements en septembre/octobre 2018 et deux projets arrivent, ceux de Rivedoux et de Sainte-Marie pour 65 logements… Il s’est agi de décliner une Communauté de Communes à partir de la vie permanente ; c’est pourquoi très vite nous avons aussi augmenté la capacité d’accueil des crèches et plus globalement construit une politique « petite enfance ».
Quels ont été les autres actes fondateurs de la CdC ?
Le second acte fondateur a été le déplafonnement de l’écotaxe, par le vote fin 2009 d’une Loi nationale spécifique aux îles reliées au continent par un ouvrage (NDLR : applicable au 1er janvier 2012, alors que le péage du pont devait disparaître à cette date). Cela a été possible grâce à Dominique Bussereau, alors Secrétaire d’Etat aux transports et Président du Département, et à Maxime Bono, Député La Rochelle-île de Ré et Président de la CdA de La Rochelle, avec lesquels nous avons partagé une vision commune. Ces deux interventions ont été déterminantes, Maxime Bono a été très courageux d’accepter de soutenir et porter avec Dominique Bussereau ce projet, malgré la pression des habitants de l’Agglomération peu favorables au paiement d’un droit de passage. La condition était bien sûr que nous mettions en place un système de transport permettant l’accessibilité de l’île à tous, afin de ne pas instaurer une sélection par l’argent. C’est aussi à ce moment-là que nous avons renégocié avec le Président Bussereau et obtenu que 55 % de l’écotaxe revienne à l’île de Ré et 45 % au Département (au lieu du 45/55). Et alors que depuis 2004 la CdC recevait la 11ème part, chacune des communes recevant sa part, nous avons délibéré à l’unanimité des élus de la CdC et des conseils municipaux pour que la CdC perçoive l’écotaxe et reverse une part fixe à chaque commune, dont la base minimale est de 50 000 €, assortie d’un complément proportionnel à la superficie d’espaces naturels acquis par le Conseil Départemental et le Conservatoire du Littoral. Il faut saluer l’état d’esprit communautaire des élus dans ce dossier, une vraie ressource financière permettant une vraie politique environnementale.
Pierre angulaire d’une politique cohérente et volontariste en matière de préservation et de gestion des Espaces Naturels, l’Ecotaxe constitue une vraie chance environnementale pour le territoire rétais.
L’évènement Xynthia a-t-il marqué un tournant dans la politique intercommunale ?
Le troisième acte fondateur de l’intercommunalité a en effet été la gestion de l’après Xynthia, des travaux d’urgence et du plan Digues. Une vraie et forte solidarité s’est créée entre les Rétais. En 2006, le rapport du BRL relevait que 85 % des digues de l’île de Ré étaient en mauvais voire très mauvais état, les travaux d’entretien n’ayant pas été réalisés pendant plus de cinquante ans. S’il y a eu une très bonne réponse au lendemain de Xynthia, avec des travaux menés en urgence, s’est ensuite engagé un grand débat avec certains services de l’Etat sur la cohérence de la réglementation et de la circulaire. Et a été décrétée dans la précipitation la délimitation des zones noires, qui ont encore plus marqué psychologiquement les populations et les élus que Xynthia elle-même. Afin de conforter notre propre expertise nous avons décidé de créer la Mission Littoral au niveau du Département.
De là est né le Projet Digues, les longues discussions avec les services de l’Etat, la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL).
Quand l’existence même d’un territoire est remise en question, comme cela a été le cas pour l’île de Ré avec Xynthia, on est contraint de redéfinir sa gestion, avec la mise en place d’une protection de court-moyen terme. Que se passera-t-il dans trente ou quarante ans, la prochaine génération voudra-t-elle continuer de le défendre, ce sera à elle de le décider, mais il faut qu’elle ait ce choix.
En mars 2014, vous avez été réélu en tant que Maire de Loix avec le meilleur pourcentage de toute la Charente-Maritime, et réélu pour un nouveau mandat de président de la CdC, à l’unanimité des 26 délégués communautaires. En confortant encore votre légitimité et le bien fondé de votre politique, cette élection a-t-elle marqué un nouveau cap important ?
C’est la première fois qu’un président a été réélu à l’unanimité, y compris par les oppositions municipales qui sont entrées au conseil communautaire. Un président d’intercommunalité a l’autorité qu’il se donne, basée largement sur ses compétences et sa capacité à fédérer élus et équipes. Il s’agit d’abord d’une confiance, sur l’île les communes vont de 700 à 3300 habitants, la politique y est moins prégnante et il n’y a pas de commune centrale. La qualité des conseils municipaux, de leur travail, leur bienveillance permet de faire beaucoup plus que ce que l’on devrait faire.
La plus belle réussite est effectivement d’avoir créé une vraie intercommunalité, et de faire avancer les projets avec volonté, dans tous les secteurs : logement, crèches, digues, transport, gendarmerie, appui financier aux équipements sportifs, mise en place de mini-bus pour irriguer la vie locale et associative… Cette phase de réalisation de projets concerne la période 2010-2018, avec 60 millions d’euros d’investissements, l’un des importants projets en cours étant l’extension et la rénovation de La Maline.
Pour la phase suivante entre 2018/2020 et 2030, il s’agira encore d’avoir une vision d’avenir, en plus des investissements qui restent à réaliser ; Il faut parvenir à préserver l’âme de l’île de Ré, son esprit, la plus grosse difficulté étant d’arriver à maintenir les états d’esprit et la vie de chaque commune, ce qui suppose une bonne intégration de tout nouvel arrivant. Nous devons rester îliens, l’intercommunalité doit réussir cela, nous vivons sur un territoire extraordinaire, cette qualité de vie est à préserver, avec des projets qui correspondent à notre art de vivre. Réussir un territoire touristique n’est pas très compliqué, conforter la vie permanente, soumise à des pressions touristiques, dans le cadre d’une politique environnementale forte, constitue un vrai enjeu.
Comment se profile l’avenir des communes et de l’intercommunalité à moyen terme ?
Bien que je n’y sois pas favorable, le sens de l’Histoire va vers la disparition de communes et la diminution du nombre d’élus, l’île de Ré n’y échappera pas et devrait se retrouver dans quelques années avec moins de communes, voire une seule commune ou l’intercommunalité… Le législateur a transféré rapidement les compétences communales vers la collectivité territoriale, qui a récupéré six compétences fondamentales en cinq ans ! Il y aura forcément une fusion de communes, or celles-ci jouent un rôle important de proximité et de vie locale. Il faut continuer de se préparer à cette mutualisation toujours plus forte, le prochain transfert de compétence inclus dans la Loi NOTRe concerne l’eau potable, l’assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales, et donc nécessairement la voirie, au 1er janvier 2020. La gestion des ports tels ceux de Saint-Martin ou La Flotte, sera transférée au Département, c’est très difficile pour ces communes.
L’objectif d’atteindre une population permanente de 20 000 habitants est-il toujours d’actualité et est-il atteignable ?
L’avenir de l’île passe par une population de ce niveau-là, dans le cadre d’un urbanisme contraint (inconstructibilité sur 80 % du territoire selon notre règle des 80/20). L’injection de logements à loyers maîtrisés intercommunaux et communaux relève de cette priorité, en stabilisant la population, en évitant le départ de certains. De plus l’île de Ré gagne progressivement deux populations : celle des résidents secondaires qui deviennent résidents permanents, en transformant leur statut fiscal par la déclaration de leur résidence principale sur l’île de Ré ; et celle attirée par le très haut débit qui sera partout sur l’île de Ré à partir de 2021. L’arrivée de cette génération de population active sera très importante pour l’île, si elle est en mesure de la loger.
Le législateur travaille actuellement sur une taxation forte des logements mis en location saisonnière, il faudra bientôt un « permis de louer » qui avec la taxe de séjour pourraient faire réfléchir certains propriétaires à louer leurs biens à l’année plutôt qu’en saisonnier, avec un rapport financier favorable. Une politique ne peut être menée avec une seule mesure, c’est la convergence de plusieurs actions qui permet d’atteindre un objectif de territoire.
La protection des côtes et la préservation de l’environnement restent des priorités ?
Nous aurons d’ici 2022 – je l’espère – réalisé ou lancé les plans Digues des dix communes, avec 86 millions d’euros déjà engagés sur l’île, entre les travaux d’urgence post Xynthia et le PAPI 1, tandis que le PAPI 3 à venir représente 61 millions d’euros.
La Mission Littoral souhaitait que le Département reste dans la maîtrise d’ouvrage des Digues. C’est acté dans le cadre de la Loi du 30 décembre 2017 relative à l’exercice des compétences des collectivités territoriales dans le domaine de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations, dite GEMAPI ou « Loi Fresneau ». Celle-ci a renforcé le rôle des départements et des régions et assoupli les modalités du transfert de cette compétence, désormais obligatoire, aux communes et aux EPCI à fiscalité propre (Lois MAPTAM et NOTRe). Ainsi les Départements qui assuraient une ou plusieurs missions relevant de la GEMAPI ont été autorisés à continuer après le 1er janvier 2020, dans le cadre d’une convention conclue pour cinq ans avec ces collectivités précisant les missions exercées par chacun, la coordination de leurs actions et leurs modalités de financement.
La préservation de l’environnement avec la gestion de l’écotaxe demeure bien sûr centrale, tandis qu’un grand dossier Mobilité a été récemment présenté au niveau du Ministère avec,entre autres, l’aménagement de la voie sud de Rivedoux, afin de créer une voie en site propre au pied du pont, qui résorbera une partie des bouchons et permettra au transport en commun de redevenir efficace en saison. Nous avons un vrai projet Mobilité très innovant que nous pensons être en mesure de mener d’ici un an à un an et demi, que nous dévoilerons bientôt, l’écotaxe étant un atout de poids dans ce projet.
Un autre grand chantier sera la reconstruction du centre de transfert (NDLR : qui a brûlé en début d’automne 2017) et le déménagement de la déchèterie du Morinand.
Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI), suspendu à la finalisation par l’Etat de la révision des PPRN de l’île de Ré en cette fin d’année, a redémarré début 2018, comme prévu. Quels sont les principaux projets qui y sont inscrits ?
En effet, il était indispensable d’attendre que les nouveaux PPRN des dix communes soient finalisés, dans la mesure où ceux-ci vont bloquer certains projets que nous envisagions d’inscrire dans le PLUI. C’est l’Etat qui définit le périmètre de vie permanente, sociale et économique.
Le Schéma de Cohérence territoriale (SCoT), qui a été annulé sur une question de forme et non de fond, correspondait à notre projet des 80/20 et de vie permanente, nous avons enchaîné avec le PLUI (50 % du Schéma Directeur de mes prédécesseurs avaient été invalidés par le Préfet déjà). Nous avons juste perdu beaucoup de temps et d’énergie, ce qui ne nous a pas empêchés d’avancer sur les projets avec 60 millions d’euros investis depuis 2008…
Je suis le plus souvent en mode projet, malgré les complexités administratives et les recours inhérents à notre territoire.
Le logement reste une priorité forte. A l’avenir nous demanderons aux bailleurs sociaux de proposer des logements participatifs, avec une salle commune pour le partage d’activités, des F2 pour les jeunes. L’accent devra être mis sur des projets le moins consommateurs d’espace possible, plus modernes, ainsi que sur les projets d’accession à la propriété. Il est possible que nous redescendions le seuil minimal pour la compétence logement intercommunale à 10/15 logements, alors que la CdC ne porte actuellement que les projets de 20 logements et plus. Les Communes vont avoir de plus en plus de mal à financer les projets.
La réhabilitation complète de la salle existante de La Maline permettant d’accueillir l’ensemble des disciplines du spectacle vivant (294 places) et la création d’une seconde salle configurée pour le cinéma (107 places), le tout sur 1000 m2 au sol constitue un gros chantier dont la fin est prévue en décembre 2019. Nous avons obtenu plus de 50 % d’aides au financement des 5,7 millions d’euros qu’il représente, auprès du département, de la Région, du CNC et de l’Etat, ce qui est très satisfaisant.
Nous réfléchissons au futur mode de gestion de cet équipement, trois alternatives étant possibles : Association, comme c’est le cas actuellement avec l’ARDC, DSP (délégation de service public) ou régie. Avec un chiffre d’affaires qui devrait atteindre un million d’euros et 10 à 15 salariés, il s’agira d’une vraie PME à gérer. La décision sera prise en septembre 2018, elle est d’importance car La Maline sera au centre du dispositif culturel de l’île. Un autre axe de réflexion fort concerne les services aux personnes âgées, nous avons la volonté de créer une résidence d’accueil pour personnes âgées plus attractive et moderne.
Les projets sportifs demeurent importants, bien que notre territoire comprenne déjà 101 équipements sportifs et que la CdC ait déjà attribué des fonds de concours aux projets des communes pour près de 2,9 millions d’euros depuis 2012.
Le maintien de la vie permanente passe aussi par un collège toujours de bon niveau, nous avons pour projet avec le Département de créer d’ici à 2020 un internat d’une capacité de cinquante collégiens, avec la création de classes très spécialisées, sportives, pourquoi pas en matière environnementale etc… L’idée est d’avoir une expertise reconnue au plan national dans certaines disciplines.
Pour accueillir les travailleurs, nous sommes en train de négocier une convention avec le CFA de Lagord, pour disposer de 45 chambres de mi-juin à mi-septembre, et nous voulons mettre en place un système de mobilité qui corresponde aux besoins des salariés saisonniers. L’arrivée du Très Haut Débit permettra aussi d’attirer des Entreprises à l’année.
Le PLUI devrait intégrer l’ouverture de 450 hectares réservés aux activités agricoles, sur terrains publics et privés, et un schéma agricole est en cours d’élaboration avec l’ensemble des acteurs du monde agricole, intégrant le volet paysager.
Nous inscrivons aussi au PLUI les trois nouveaux projets de casernes de pompiers de Sainte-Marie (remise complète aux normes), Ars-en-Ré (délocalisation au nord) et Saint-Martin (remise aux normes et délocalisation), sur lesquels nous travaillons avec le SDIS.
Côté Tourisme, quelle est la feuille de route de Destination Île de Ré, qui est désormais bien sur les rails ?
Contrairement à ce que j’entends parfois dire, pas un euro n’est investi pour attirer du monde en haute saison. Nous voulons maintenir un tourisme de qualité. Il faut déjà savoir s’occuper des 600 000 personnes qui franchissent la porte de l’un des dix offices de tourisme chaque année, les informer, les orienter, leur proposer des activités autres que purement « balnéaires ». Cela représente quasiment deux tiers de l’activité de Destination Île de Ré. Ensuite l’idée est de définir le concept le plus qualitatif possible et allonger les ailes de saison, dans le cadre de notre image environnementale, patrimoniale et culturelle.
Le mot de la fin ?
A l’avenir, il faudra conserver les spécificités et la proximité communales, au sein d’une intercommunalité forte, continuer de mettre un niveau de protection suffisant des côtes pour préserver la vie permanente sur l’île de Ré, maintenir une population entre 17 et 20 000 habitants, conforter les activités primaires (450 hectares seront ouverts), le tout dans un environnement préservé.
Nous avons tout le soutien du Département pour l’écotaxe, la protection des côtes, la mobilité, il reste un très grand partenaire de l’île de Ré et c’est un atout fort.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
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