Un Président de Charente-Maritime mobilisé et déterminé
C’est un Président du Conseil général de Charente-Maritime très mobilisé et déterminé que nous avons rencontré, tant sur la politique du Département et l’aménagement du territoire que sur les grandes réformes territoriales en cours. Dominique Bussereau a foi en l’avenir et entend influer positivement sur les évolutions organisationnelles et politiques de la France.
Ré à la Hune : Quelles sont les principales politiques et actions menées par le Conseil général de Charente-Maritime lors de ce mandat ?
Dominique Bussereau : Le mandat n’est pas achevé et nous avons beaucoup de chantiers en cours. Si j’ai poursuivi la politique de mon prédécesseur, Claude Belot, nous avons aussi sous ce mandat initié de nouvelles politiques environnementales et de protection du littoral, notamment avec Lionel Quillet, président de la Mission Littoral du Département, que nous avons créée au lendemain des désastres engendrés par Xynthia. La Charente-Maritime est ainsi en avant-garde de la protection de ses côtes et nous souhaitons encore accélérer la programmation de construction des digues, face aux blocages administratifs. L’amendement pour le déplafonnement de l’écotaxe pour lequel je suis monté au créneau à l’Assemblée a permis de maintenir un montant de péage suffisamment dissuasif sur le Pont de l’île de Ré et pour le Bac de l’île d’Aix. Cette écotaxe, gérée à 55 % par la Communauté de Communes de l’île de Ré et à 45 % par le Département est dédiée à la mise en place d’une politique de préservation insulaire et de développement de transports, à l’entretien de l’ouvrage et aux aménagements.
Nous continuons à mener une politique des Espaces Naturels Sensibles – qui fête ses 40 ans cette année – très dynamique avec la poursuite du réseau des Pôles Nature, et l’aménagement des cheminements, tels Vélodyssée par exemple… En matière de transports et infrastructures, nous visons à améliorer la desserte en transports de la Charente-Maritime avec notamment le chantier de la LGV qui permettra dès 2015 de relier Paris à la Rochelle en 2h30, la décision d’électrification de la ligne Angoulême – Royan, le prolongement du TGV sur le sud du département, l’ensemble Royan, la Presqu’île d’Arvert et Oléron représentant la deuxième zone touristique du département.
» Il ne faut pas fermer la porte à la possibilité d’un aéroport avec une piste plus longue que celle de La Rochelle «
Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle et Président de la CDA nous a déclaré il y a quelques semaines que le transfert de l’Aéroport de La Rochelle – île de Ré vers Rochefort – Saint-Agnant ne se ferait pas, notamment pour des raisons financières, mais aussi de bon sens. Quelle est votre position ?
Je ne partage pas cet avis pour plusieurs raisons. Nous soutenons le développement de l’activité de l’aéroport de La Rochelle mais toujours en vue de déplacer le trafic à Rochefort à l’échéance de 2020. Dans sa configuration, le Département a les moyens d’organiser ce transfert. Quel que soit le côté pratique de la localisation de l’aéroport à La Rochelle, sa piste ne pourra jamais être allongée, il serait donc condamné à n’accueillir que des courts et moyens courriers. Tout dépend de l’évolution du modèle économique des low cost, s’il perdure malgré les condamnations de justice, les compagnies low cost s’achemineront sans doute vers l’acquisition d’A 330. Or la piste de notre aéroport actuel est trop courte pour ce type d’avion. Il ne faut donc pas fermer la porte à la possibilité d’un aéroport équipé d’une piste plus longue, situé en dehors de toute concentration urbaine. En attendant, le Conseil général participe au financement d’équipements structurants et pour améliorer l’accueil sur l’aéroport rochelais. Il faut continuer à développer le trafic sur La Rochelle pour qu’au moment du transfert le trafic soit sur un trend favorable. Par ailleurs, le jour où La Rochelle sera à 2h30 de Paris grâce à la LGV, le train va capter l’essentiel du trafic… Enfin, en terme d’aménagement du territoire, la solution Rochefort – Saint-Agnant a du sens, d’autant plus qu’en masse le secteur Royan – Arvert – Oléron est la première zone touristique de Charente-Maritime.
Quelles sont les autres actions phare de ce mandat ?
Toujours en matière de transports, nous continuons de développer le réseau Les Mouettes, avec une amélioration constante du maillage, l’organisation de transport à la demande et la création d’un transport solidaire (1,50 € A/R sur tout le réseau sous condition de ressources). Nous menons des actions fortes pour les transports propres, notamment grâce à l’écotaxe pour l’île de Ré qui permet de financer le dispositif des 11 navettes électriques RespiRé, dispositif unique en France !
Le Département est fortement présent aux côtés de la CdA et de l’État, pour accompagner le développement et suivre l’essor du Grand Port Maritime de La Rochelle, qui a des dirigeants de grande qualité. Nous siégeons au Conseil de développement du Port. La charte de développement durable du port signée par la Région, la CdA de La Rochelle et la CdC de l’île de Ré fixe un cadre à respecter. J’ai porté la réforme portuaire quand j’étais au gouvernement, le grand Port Maritime de La Rochelle est passé devant celui de Bordeaux, il ne faut pas entraver ce succès.
Au plan technologique le Conseil général favorise le déploiement du Haut et très Haut débit, avec 51 collèges connectés et les offres spécifiques pour les entreprises … Au niveau social, le Conseil général met l’accent sur la politique en faveur de la petite enfance en participant au financement de structures d’accueil par exemple et en maîtrisant la formation des assistants familiaux par les services de la collectivité pour un meilleur service et une bonne proximité avec les agents.
Nous menons une politique dynamique à destination des acteurs économiques, associatifs, institutionnels… en initiant et en organisant régulièrement des temps de rencontres (colloques, tribunes, journées, tables rondes, conférences agricole / économique / mer…). L’objectif étant que le Département s’appuie plus sur les forces vives et économiques pour prendre ses décisions. Nous permettons à des entreprises du Département de participer à différents rendez-vous professionnels d’envergure nationale et internationale (Salon Nautique, Bourget, Sunny Side, JEC…) grâce à un stand Charente-Maritime.
Je peux aussi citer notre volonté de développer des actions et outils de communication dynamiques et novateurs à destination du grand public et des agents de la collectivité, avec notre Site web très renseigné et ludique, une plateforme Intranet dédiée, l’organisation de la tournée « Bienvenue chez vous », sans oublier le magazine… La création du Conseil général des Jeunes s’inscrit dans la logique de conforter la citoyenneté.
L’EIGSI, l’Université de La Rochelle et le Groupe Sup de CO bénéficient d’un fort soutien de notre part… Enfin, à l’international, nous avons créé le dispositif Horizon Chine en 2012 permettant aux entreprises charentaises-maritimes de se tourner vers le marché chinois accompagnées, préparées et suivies par le Département avec la création d’un bureau permanent sur place, d’un club d’entreprises Horizon Chine, l’organisation de délégations ciblées et multi-sectorielles, et la participation à des salons professionnels sur un stand Charente-Maritime…
Comment réagissez-vous face à la crise conchylicole et myticole ?
Les ostréiculteurs souffrent beaucoup depuis plusieurs années, la situation est grave aujourd’hui pour les professionnels et face à cela l’État prend tout son temps. Frédéric Cuvillier m’a reçu très courtoisement mais l’État tarde et c’est en partie lié à une mauvaise répartition au sein du Gouvernement puisque c’est le Ministère de l’Agriculture qui a la main sur la déclaration de calamité agricole et celui de la Mer qui gère le dossier… J’ai juste fait savoir à Gérald Viaud président régional et national des Conchyliculteurs et à Benoit Durivaud, président du syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton, qu’il ne fallait pas qu’ils pénalisent le Département – qui les subventionne – en le privant des recettes du Pont de l’île de Ré…
« L’écotaxe de l’île de Ré est la seule qui fonctionne en France »
Pensez-vous que la CdC de l’île de Ré pourrait récupérer la gestion du Pont en cas de disparition du Département et si la gestion du Pont revenait à la Région, avec une majorité politique différente de celle du Conseil général de Charente-Maritime, l’écotaxe de l’île de Ré pourrait-elle être fortement minorée ?
Ce serait bien effectivement qu’un tel équipement reste de proximité. Mais si l’Intercommunalité la gérait, elle devrait aussi prendre en charge son entretien et les travaux. Quel que soit le propriétaire du Pont, l’écotaxe du Pont de l’île de Ré est la seule écotaxe qui fonctionne en France, elle répond parfaitement à son objectif fixé par la loi, de défendre l’environnement et de promouvoir les transports propres. Je n’imagine donc personne la remettre en cause.
Quelles seront vos priorités de cette fin de mandat ?
La signature du contrat de projets État-Région (CPER), anciennement contrat de plan État-Région, 6e génération 2014-2020. Dans ce document l’État et une région s’engagent sur la programmation et le financement pluriannuels de projets importants tels que la création d’infrastructures ou le soutien à des filières d’avenir. La desserte ferroviaire, intégrée dans le volet mobilité, fait l’objet de toute notre attention tout comme les investissements structurants du Grand Port Maritime de La Rochelle doivent être poursuivis et le soutien au pôle universitaire, à l’EIGSI et à Sup de Co.
L’accélération des programmes des Digues passe par les déblocages administratifs, nous entendons avec Lionel Quillet monter de nouveau au créneau à la rentrée.
Deux dossiers nationaux font aussi l’actualité avec des enjeux essentiels pour la Charente-Maritime. Le projet de l’autoroute A 831 prévu pour relier Fontenay-le-Comte (sud-Vendée) à Rochefort (Charente-Maritime) et qui est l’une des antennes de la route des Estuaires, qui doit désenclaver la ville de La Rochelle. Le 25 juillet, la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal a refusé de lancer le dossier de consultation des entreprises, ce qui est d’autant plus inacceptable que nous n’avons jamais obtenu de rendez-vous malgré nos demandes répétées. L’État s’était engagé par courrier de Frédéric Cuvillier, alors Ministre délégué aux transports, à la poursuite de mise en concession initiée le 15 février 2005. En outre, la Ministre s’appuie sur des arguments qui ne tiennent pas. Cette autoroute est absolument essentielle à la vitalité de nos territoires durement touchés par la crise, le désenclavement routier étant un facteur déterminant pour l’attractivité économique et une activité de première importance pour soutenir la croissance. De plus cette autoroute est vitale pour la sécurité des automobilistes, les 30 km reliant la Vendée à la Charente-Maritime par la RD 137 sont trois fois plus accidentogènes que la moyenne du réseau départemental. Cette autoroute est parfaitement compatible avec le Marais Poitevin, ce que démontre l’étude réalisée par la LPO, sous réserve que 125 millions d’euros d’ingénierie écologique soient réalisés, ce que nous nous sommes engagés à effectuer. L’exemplarité environnementale de cette infrastructure est telle que la Charte du Parc Régional du Marais Poitevin prend en considération la construction de l’A 831. Enfin, cette autoroute a obtenu une Déclaration d’Utilité Publique en 2005.
Tous les obstacles juridiques sont levés, contrairement à de nombreux autres projets en France. C’est pourquoi il n’y a pas de plan alternatif à l’A 831. Ce sont tous ces arguments que nous avons développés à l’appui de notre demande d’arbitrage auprès du Premier Ministre, Manuel Valls, par un courrier du 28 juillet co-signé par Bruno Retailleau (Président du Conseil général de la Vendée), Jacques Auxiette (Président du Conseil régional des Pays de la Loire), moi-même pour le Conseil général de la Charente-Maritime, Hugues Fourage (Député de la Vendée), Olivier Falorni et Suzanne Tallard (Députés de la Charente- Maritime), Jean-Michel Lalere (maire de Fontenay-le-Comte), Jean-François Fountaine (maire de La Rochelle et Président de la CdA) et Hervé Blanché (maire de Rochefort et Président de la CARO). Nous ne lui demandons pas à ce stade d’autoriser la construction de l’A 831 mais simplement, comme le Gouvernement Ayrault s’y était engagé, de nous permettre d’aller au bout de la procédure de consultation des entreprises, afin de connaître le coût réel de cette réalisation. D’autant que les collectivités locales se sont engagées à prendre entièrement en charge le montant de la subvention d’équilibre qui sera nécessaire.
[NDLR : Au moment où nous mettons sous presse, Dominique Bussereau nous informe que « Comme nous le lui avions demandé en début de semaine, le Premier Ministre, Manuel Valls, vient de nous confirmer par courrier qu’il autorisait le lancement du dossier de consultation des entreprises dans le dossier relatif à l’A 831. C’est une excellente nouvelle, dont nous nous réjouissons. L’État respecte ainsi sa parole… »]
On sent chez vous depuis longtemps une hostilité « épidermique » à Ségolène Royal, qu’en est-il ?
Je reconnais et salue sa stature de femme d’État, son engagement politique et son fort tempérament. Je n’approuve pas son style, sa manière d’être, son manque de souplesse relationnelle, bref son comportement personnel et le côté « gadget » du personnage.
L’autre projet national concerne bien sûr la réforme territoriale avec la constitution de grandes Régions. Pourquoi la fusion Poitou-Charentes- Limousin-Aquitaine vous paraît-elle la plus adaptée ?
Je suis favorable comme le Président François Hollande à la constitution de grandes Régions, ramenant celles-ci de 22 régions actuelles à 14 voire 10 Régions. Mais « grandes » signifie qu’elles doivent s’appuyer sur des Métropoles attractives à l’échelle européenne, porteuses de projets et qui entraînent les territoires autour d’elles. C’est le cas de Bordeaux, ce n’est pas le cas de Poitiers ni d’aucune des villes très sympathiques d’un ensemble Limousin-Poitou-Charentes-Centre. Jean-Pierre Raffarin et moi avions déjà, dès 2008, évoqué l’opportunité d’une fusion Poitou-Charentes avec l’Aquitaine. Nous avons ainsi réagi fortement, dès que nous avons eu connaissance des projets de carte, notamment via l’Union de Ruffec avec les quatre départements, y compris les Deux- Sèvres, ce qui n’était pas évident.
Il y a aussi une forte mobilisation des conseils municipaux avec déjà plus de la moitié des communes qui ont délibéré dans ce sens. Et 26 000 signataires de notre pétition publiée sur le Web et sur notre journal hors-série. Sans oublier l’action des médias. Pour la Charente-Maritime, le rapprochement avec Bordeaux et l’Aquitaine est une évidence historique, économique, culturelle. C’est ce choix du Grand Sud-Ouest qu’ont déjà fait, pour notre Département, de nombreux groupes industriels et des structures administratives, professionnelles et d’information. C’est le choix d’une grande façade maritime, de l’Arc Atlantique, sur laquelle nous avons beaucoup travaillé. Nous aurons une politique de promotion des produits du terroir cohérente à l’échelle mondiale. La moitié des services de l’État sont déjà à Bordeaux, la direction des Routes, celle de la Mer, la Cour Régionale des Comptes, la Cour Administrative d’Appel, etc., sans oublier le Pôle médical bordelais, l’aéroport, la zone de Défense… Je me suis battu aux côtés de beaucoup d’autres élus et grâce au soutien des Charentais-Maritime qui se sont massivement prononcés en faveur de cette configuration. Je les en remercie vivement.
La dernière carte des régions, adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 23 juillet, est favorable à nos souhaits, il n’en reste pas moins indispensable de rester vigilants jusqu’au vote définitif de la loi qui interviendra avant la fin de cette année.
» Dès la rentrée, je me battrai pour le maintien des Départements, les élus de tous bords politiques y sont très attachés «
Vous êtes hostile à la disparition programmée des Départements, pour quelles raisons ?
Ce qui est intéressant dans la vie politique c’est que les différences transcendent les groupes politiques et c’est le cas sur l’ensemble des réformes territoriales en cours. De gauche, du centre comme de droite, nombreux sont les élus qui estiment que les Départements doivent être confortés dans leurs missions de proximité, d’aménagement du territoire et d’interlocuteurs de la ruralité.
La suppression des Départements ne serait pas source d’économies et ferait planer de graves menaces. Menaces sur nos services publics : qui financera les collèges, l’entretien et la sécurisation des routes, les centres d’incendie et de secours, les gendarmeries ; qui aidera les Communes à maintenir une activité économique de proximité ? Menaces aussi sur les solidarités sociales, les aides aux personnes âgées et handicapées, les exclus de la croissance, l’enfance en difficulté, les politiques culturelles et sportives. Les Départements répondent aux besoins de péréquation du monde rural et des petites collectivités.
Dans une grande Région, les Départements doivent continuer à répondre aux défis de la proximité. Je vais me battre donc pour leur maintien, dès le 29 septembre et je suis assez optimiste, avec une forte mobilisation des candidats aux Sénatoriales, au-delà des frontières politiques. Les élus sont très attachés aux Départements, leur disparition fragiliserait considérablement les territoires ruraux notamment. Je soutiens les candidats aux Sénatoriales du 28 septembre 2014 avec à leur têtes Daniel Laurent, qui défendront bien la Charente-Maritime.
J’ai le sentiment avec cette réforme d’une « recentralisation », il manque à tout cela une vraie réforme de l’État qui passerait par la suppression des 95 Préfets de Départements, avec maintien des Préfets de Régions et du corps des Sous-Préfets avec des équipes de terrain au service des élus et des associations. Cela permettrait à l’État de contribuer sensiblement à la réduction des coûts, qui repose actuellement entièrement sur les collectivités territoriales et de déconcentrer son fonctionnement et son action avec un représentant de l’État via un Préfet de Région. Au lieu de cela, on prévoit de supprimer les élus de proximité et de maintenir les Préfets… La reconversion de l’action de l’État dans plusieurs domaines serait aussi utile, comme cela a été fait pour les Douanes par exemple.
Il faut aussi à mon sens continuer de s’appuyer très fortement sur la forte implication et le bénévolat des conseils municipaux qui font un travail de terrain considérable et connaissent leur commune sur le bout des doigts.
La première lecture de la Loi sur les compétences a eu lieu le 23 juillet, les élections départementales et régionales sont fixées à décembre 2015. Vous représenterez-vous à la Présidence du Conseil général de Charente-Maritime ?
C’est trop tôt pour le dire, je n’ai pas encore pris de décision, d’autant qu’il y a la loi sur le non-cumul des mandats.
Comment analysez-vous les résultats des dernières élections européennes et le contexte politique et économique français actuel ?
Les élections européennes n’ont jamais passionné les Français et la constitution de grandes régions n’a pas été dans le bon sens. Les partis font tous les mêmes erreurs de présenter aux Européennes des candidats assez peu connus, souvent des battus aux Législatives. Nous avons été la seule région pour les Européennes où l’UMP/UDI est resté en tête devant le Front National, grâce au choix de candidats de terrain, connus et ayant fait leurs preuves, l’une pour son action politique en Poitou-Charentes, l’autre étant le meilleur spécialiste de la Pêche.
Concernant le Gouvernement, je connais trop les difficultés de l’exercice du pouvoir pour le fustiger systématiquement, il m’arrive de voter favorablement certains projets de loi comme celui de la réforme des Régions avec la nouvelle carte. Mais force est de constater que rien ne marche.
J’espère que nous allons à l’occasion des élections sénatoriales changer la majorité au Sénat et nous préparons les élections des Régions et des Départements pour fin 2015. Je continuerai d’être actif dans une UMP droite/centre qui retrouve ses fondamentaux et je suis dégoûté comme tout le monde des dérives et des affairistes. Je soutiens le trio François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et je leur fais confiance pour nettoyer les écuries d’Augias et travailler sur un vrai programme. François Fillon a exprimé des idées intéressantes. On gagne en rassemblant que ce soit gauche et centre ou droite et centre. En l’occurrence, nous devons rassembler la droite et le centre.
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