Préparez-vous à larguer les amarres du swing !

Un paysage hors normes pour des artistes hors normes. Du manouch à la bossa, de la basse de Stanley Clarke au piano de Michel Legrand, une déferlante de jazz s’apprête à faire trembler le Phare des Baleines jusque tard dans la nuit.

15 000 amoureux du tempo étaient présents à Saint- Clément l’année dernière pour applaudir aussi bien les pointures, que les découvertes, nombreuses à l’occasion de ces quatre jours qu’une programmation sélective rend inoubliables.

Les grands noms de la 7^ème édition

Jean-Michel Proust (il a notamment été Directeur Artistique du célèbre Duc des Lombards) et Jean Chavinier, le Président du Festival savent jouer de leurs carnets d’adresses pour réunir les meilleurs sur la scène du phare. Le millésime 2016 s’annonce comme un très bon cru avec des artistes qu’on se dispute partout dans le monde.

Lundi 15

Après le traditionnel coup d’envoi de Patricia Bonner (la « porte-Bonner » du festival) qui, entourée de cadors du genre revisitera de sa voix suave le répertoire de la Nouvelle-Orléans le 15 août ; c’est Stanley Clarke qui ravira les amateurs de basse à 22 heures. Malgré quarante-cinq ans de carrière (il accompagnait Stan Getz à la contrebasse en 1972 au festival de Montreux) et 4 Grammy Awards, le roi du slap n’a rien perdu de son énergie puisée dans la potion soul, rock, funk.

Mardi 16

Il aurait eu cent ans en décembre dernier. Pour lui rendre hommage, c’est une soirée Sinatra que proposent Walter Ricci et son complice le saxophoniste David Sauzay. Le crooner napolitain a créé pour l’occasion «Nice & Easy, A tribute to Frank» un tour de chant sous le signe du charme italien.

Chanteuse pianiste compositrice et engagée, elle était parmi les plus grandes du jazz et sa fille ose enfin se faire un prénom. En deuxième partie de soirée, la fougueuse Lisa Simone sera une découverte pour beaucoup. Le groove sensuel de son dernier album «My World» fait déjà un tabac ! Un timbre de voix, une maîtrise du rythme et une énergie qui sans nul doute feront monter la température d’un cran…

Mercredi 17

Les puristes sont attendus pour ce rendez-vous, avec d’abord le pianiste Pierre Christophe et son quartet, devenu avec le temps synonyme de complicité ; puis 3 pointures incontournables : Richard Galliano, Didier Lockwood et Philip Catherine à la guitare. Chacun a partagé les scènes des plus grands, Stéphane Grappelli pour l’un, Chet Baker pour Didier lockwood ou Claude Nougaro pour le dernier. Entre classique et swing manouche, le trio nous promet une soirée romantique.

Bouquet final le 18 !

La chanteuse et guitariste canadienne Terez Montcalm aime la chanson française et se plaît à reprendre dans son dernier album « Quand on s’aime » Charles Aznavour, Sacha Distel, Serge Gainsbourg, Charles Trenet ou Claude Nougaro. Sa voix unique, tout à la fois fêlée, sensuelle et enfantine habillera aussi les mélodies de Michel Legrand avec qui elle partagera la scène pour cette soirée de clôture sous le signe de la complicité.

La grâce de l’immense compositeur est une invitation à un bain de jouvence, un voyage en espièglerie. Un moment exceptionnel et rare en point d’orgue du festival, qui pour cette édition « âge de raison » nous propose une programmation jubilatoire !

Et les futures stars…

Piliers de tous les QG du swing, les organisateurs de Jazz au Phare sont devenus des détecteurs de talents très avisés ! Il y a la grande scène, mais Jazz au Phare c’est avant tout une flânerie musicale qui se prolonge tout au long de la journée au gré des envies, sur 7 sites en accès libre.

Outre les pépites qu’on peut découvrir aux tremplins du matin à 11 heures au Théâtre de la Verdure (Tom Ibarra, 16 ans, s’y est fait remarquer l’année dernière et a déjà été récompensé deux fois par La SACEM depuis) ; le « Rémy Béesau Quintet », le « Catia Werneck Quartet », Laurent Damont Quartet, le « Fred Nardin Trio » et Mister Ibarra le prodige, sont autant de talents à applaudir Chez Marie et au Café du Phare. À trois, quatre ou cinq, le jazz c’est avant tout une histoire de rencontre…

Les petits ne seront pas en reste puisqu’ils pourront se trémousser dans la salle du restaurant Au Gré du Vent sur les rythmes de « Belle de swing » le spectacle de Donin.

Quant aux plus noctambules, ils pourront migrer vers le Top on The Green (la scène du théâtre de la verdure) où les excellents DJ du Wrecka Spinnazz Club les tiendront éveillés jusque tard dans la nuit.

Vedettes internationales, talents confirmés ou découvertes prometteuses, c’est le jazz dans tous ses états qui sera célébré au Phare des Baleines !

Les tarifs de la scène du phare :

Soirées du 15 et du 16 : 30 – 35 €

Soirée du 17 : 35 – 40 €

Soirée du 18 : 37 – 42 €

Pass 4 Jours : 132€

Pass 3 Jours A (15,16 & 17.08) : 95 €

Pass 3 Jours B (15,16 & 18.08) : 97 €

Tous les autres concerts sont gratuits

Voir le bilan de Jazz au Phare 2016  et l’article consacré aux jeunes talents