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Patrick Rayton invite les Couardais à soutenir le PAPI
Patrick Rayton maire de La Couarde a présenté les dernières évolutions dans la réalisation des Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) de l’île de Ré, résultant du travail avec les services de l’État.
Objectif : « éviter que l’eau ne passe, éviter les brèches ». Des renforcements avaient déjà été entrepris suite à la tempête de 1999 et à Xynthia en 2010. Pour Patrick Rayton, les études effectuées depuis ont « bien fait comprendre quels étaient les enjeux pour la commune » aux services de l’État. Il a rappelé que ces enjeux ne sont « pas qu’humains et patrimoniaux : ils sont aussi économiques » et concernent notamment les « activités primaires sur le territoire » : agriculture, viticulture, ostréiculture, et saliculture évidement.
Le PAPI de La Couarde s’inscrit dans le cadre du PAPI île de Ré labellisé le 12 juillet 2012 à Paris, pour un montant de 45 millions d’euros, par la Commission nationale Mixte Inondation (CMI). Le PAPI est bâti sur une analyse coût/bénéfice à partir du coût maximum envisageable de la protection. L’analyse est largement positive dans le secteur de La Fosse de Loix – La Moulinatte avec de forts enjeux humains, économiques et stratégiques. L’intérêt économique de l’endiguement est avéré. Pour le montant retenu total des travaux au stade PAPI, l’analyse coût-bénéfice conduisait à un budget de 5,2 millions d’euros hors taxes, qui a été réévalué au niveau projet à 4,7 millions. La répartition des financements étant de 40 % pour l’État, 20 % pour la Région, 20 % pour le Département et 20 % pour la Communauté de Communes. Le dépôt des dossiers réglementaires ayant eu lieu en janvier 2016, ainsi que la consultation en mairie en avril, l’été verra le lancement de l’enquête publique : « les conclusions du commissaire enquêteur étant essentielles dans le PAPI de la Couarde », Patrick Rayton a lancé aux participants à la réunion : « vous avez tout intérêt à venir vous expliquer si vous êtes pour la construction de digues » : pour lui, « il faut montrer qu’il y a un besoin et que l’ensemble des Couardais souhaite qu’il y ait une digue ».
Si le rapport du commissaire est favorable, le projet sera validé en décembre 2016. Les travaux débuteraient au printemps 2017 et devraient durer 12 mois répartis probablement sur plusieurs périodes compte-tenu des contraintes calendaires, y compris celles liées au respect de la biodiversité (nidification des oiseaux, etc.). A ce stade, les édiles de la Mairie et de la Communauté de Communes ont privilégié la réalisation d’un premier niveau de défense ; la réalisation d’un deuxième niveau étant « tellement compliquée à cause de l’environnement » a été mise de côté. Concrètement, coté Est de l’île, les travaux sont divisés en trois zones : La Percotte-Le Goisil, Le Goisil (base nautique, chenal) et le linéaire de la côte jusqu’à la Moulinatte. Les diverses solutions retenues par le bureau d’études ont été présentées et incluent selon les zones la rehausse de talus, la réalisation d’enrochements, la pose de merlons de terre, de rideau de palplanches avec clapets, et d’un mur anti-submersion.
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