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Opération sécurité en mer
La météo n’avait pas favorisé la sortie de nombreux plaisanciers ce jour-là mais assez pour que la campagne annuelle « journée sécurité en mer », coordonnée par la Préfecture Maritime de l’Atlantique, soit justifiée.
À l’occasion de la journée nationale de la prévention de la noyade le 23 juin dernier, le Préfet de Charente-Maritime Nicolas Basselier a organisé une journée « sécurité en mer ». Il déclarait à cette occasion : « La saison estivale et les vacances s’annoncent, c’est le bon moment pour rappeler les conseils de prudence et les règles de sécurité aux plaisanciers et tous ceux ayant des pratiques de loisirs nautiques. De juin à septembre, les interventions de secours et d’assistance en mer représentent 60% des actions des policiers et gendarmes maritimes sans oublier les interventions des deux hélicoptères Dragon 17 et celui de la Marine Nationale. »
Zone fortement fréquentée
La Charente-Maritime compte 48 ports de plaisance, 12 000 anneaux sans oublier la venue de nombreux bateaux en escale et touristes attirés par les plages, les plans d’eau pour apprécier de nombreuses pratiques aquatiques qu’offre notre département.
Patrice Bernier, Maître de port principal au port de plaisance des Minimes détaillait : « L’été il y a trois zones de forte fréquentation : « L’autoroute de l’île d’Aix », « l’autoroute de l’île de Ré avec le passage sous le pont » et celle vers le nord de l’île d’Oléron où beaucoup se dirige sur l’île de Ré ce qui provoque un couloir de navigation très important. » Il rappelait aussi : « Le chenal d’accès sur les ports des Minimes, du Vieux-Port de La Rochelle et ses trois bassins avec les va-et-vient de toutes les vedettes à passagers ce sont près de 500 000 personnes par an sur l’eau. On peut aussi ajouter celles qui utilisent le bus de mer, le passeur et la navette maritime qui effectue la liaison La Rochelle – Île-de-Ré-Saint-Martin. »
Contrôler, informer, sensibiliser
Cette opération sécurité en mer du 23 juin avait pour objectif de sensibiliser et notifier sans but de verbaliser les plaisanciers contrôlés. Vérifications des papiers du bateau, du permis, des équipements de sécurité, des fusées de détresse, de l’extincteur, du respect du nombre de gilets de sauvetage autant que de personnes à bord furent les principales cibles. Une opération « sécurité en mer » pour rappeler les bonnes pratiques mais aussi pour souligner et expliquer tous les comportements à risque et dangereux, notamment les excès de vitesse.
Nul n’est censé ignorer la loi et surtout ignorer les consignes à respecter en mer. Une campagne d’affichage pour rappeler tout cela est déjà visible un peu partout dans les ports. D’autres opérations comme celle-ci seront programmées au cours des mois de juillet et août. Des opérations qui sont conduites par la DML, la Délégation à la Mer et au Littoral, sous la responsabilité du Préfet. Elles regroupent l’ensemble des moyens de l’État en mer avec la Gendarmerie maritime et départementale et les Affaires maritimes, des moyens mobilisés tout au long de l’année.
Ce 23 juin, trois bateaux et leurs équipages expérimentés scrutaient le plan d’eau avec efficacité. Pierre Serna l’un des gendarmes de la Brigade Nautique de la Gendarmerie de La Rochelle, occupé à expliquer à un couple sorti en mer avec un seul gilet de sauvetage non conforme à leur taille qu’ils doivent rentrer au port et qu’ils auront 48h pour fournir aux Affaires Maritimes la facture justifiant l’achat de gilets neufs à leur taille, souligne : « Ce genre de contrôle est notre quotidien. On contrôle tout ce qui est sur l’eau, tout nous intéresse, plaisanciers, jet-ski, pêcheurs, paddle… Les gens se plient volontiers à ce genre de vérifications et sont en général très respectueux des règles maritimes mais notre rôle est aussi celui de faire de la prévention en leur rappelant des règles incontournables. Il nous arrive d’interpeller des plaisanciers qui ont obtenu leur permis il y a bien des années sans avoir jamais pratiqué et un jour ils décident de louer un bateau, sortent en mer en ayant oublié des règles primordiales de sécurité. Il est important qu’on leur rappelle et qu’ils replongent dans le code Vagnon. »
Le Canal 16 ou le 196
Que les navigateurs soient amateurs ou expérimentés, une sortie en mer doit toujours se programmer a rappelé et insisté le préfet. La première règle est de ne pas oublier d’avertir une personne à terre avant tout départ en mer. Et en cas d’urgence ou de danger, les plaisanciers doivent utiliser le canal 16 de leur VHF ou composer sur leur téléphone portable le numéro 196.
La Gendarmerie maritime et départementale et les Affaires maritimes sont des patrouilleurs de la mer qui vous veulent du bien.
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