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- Salon du livre, 8e édition
Un des moments forts de la saison
Avec le soutien logistique et financier de la commune du Bois-Plage, l’aide de la Communauté de Communes de l’île de Ré et de partenaires privés, et le dévouement sans compter de nombreux bénévoles, Joschi Guitton et Stéphane Guillot, initiateurs du Salon du Livre de l’île de Ré, avec présents à leurs côtés ses parrain et marraine, Patrice Poivre d’Arvor et Madeleine Chapsal, pourront les 8 et 9 août prochains déclarer ouverte la 8e édition de « L’île aux Livres » * dont l’invitée d’honneur sera Gisèle Casadesus.
Durant deux jours, le très nombreux public pourra venir à la rencontre d’une centaine d’écrivains venus d’ici et d’ailleurs, célèbres ou bien débutants dans l’écriture, acheter leurs livres et avoir l’opportunité de se les faire dédicacer. Parallèlement à ces échanges, le public pourra assister gratuitement à des conférences, des tables rondes, des cafés-littéraires et des conférences- lectures sur des thématiques très diversifiées : économie, biodiversité, gastronomie, littératures du monde, peut-on tout publier ?, etc. On annonce au dernier moment la venue de Yoyo Maeght (héritière de l’empire de la Fondation Maeght à St-Paul de Vence) qui vient de publier un livre (« La Saga Maeght » chez Robert Laffont) que l’on annonce dans les cinq meilleures ventes, voire mieux, d’ici l’ouverture du salon.
Les Maeght : grandeur et décadence
Dans son livre, Yoyo Maeght, petite-fille d’Aimé, raconte le quotidien de sa famille élargie, où artistes et écrivains se côtoient et travaillent. Aimé Maeght, marchand d’art, collectionneur et mécène, voua sa vie à l’art moderne et contemporain. Simple ouvrier lithographe, il travailla avec Bonnard puis Matisse. De ces deux rencontres décisives naquit la galerie Maeght, à Paris, en 1945, où furent exposés maîtres modernes et talents en devenir. C’est ainsi qu’Aimé forgea de magnifi ques amitiés avec Braque, Miró, Giacometti, Léger, Chagall, Calder, Tapies, Chillida… mais aussi Malraux, Prévert, Aragon, Char, Reverdy, Sartre, ou Genet. Pour eux, il créa, en 1964, la Fondation Marguerite et Aimé Maeght à Saint-Paul-de-Vence. Yoyo Maeght livre ses souvenirs d’une vie passée dans un tourbillon de vernissages, fêtes, expositions, projets, échecs et réussites, drames et joies, entre Paris et Saint-Paul-de-Vence. Elle évoque aussi les fractures qui vont progressivement disloquer la famille. La Saga Maeght est à la fois l’épopée d’une dynastie amoureuse des arts sur trois générations, l’aventure d’un clan déchiré à la mort du patriarche et un voyage dans l’intimité des plus grands artistes de notre histoire contemporaine.
Interviewée, elle déclare, « ce 28 juillet 2014, on a fêté les cinquante ans de la Fondation, alors à cette occasion, j’ai entrepris de graver dans le marbre la mémoire de mon grand-père Aimé Maeght décédé d’un cancer en 1981. Jusqu’à présent, j’ai toujours agi comme une scientifi que, une historienne de l’art. Cette fois, je voulais ajouter mon témoignage personnel et aider, telle une archéologue, à retrouver ce qui animait mon grand-père. Les divergences familiales ont éclaté en 2011 quand, alors PDG de Maeght Éditeur, j’ai démissionné du conseil d’administration de la Fondation créée par mes grands-parents. Depuis, je me suis sentie libre de pouvoir raconter dans ce livre ma version, très acide, de la famille Maeght et les souffrances accumulées. Je me souviens qu’à la mort de Mamy, quand Papy était encore là, le climat était très conflictuel entre lui et mon père, une histoire d’héritage. Outre le désamour entre mon père et moi, les relations avec ma soeur Isabelle furent pires encore. Elle n’a cessé de nous appeler, nous ses soeurs, ses chéries, mais c’était pour mieux nous manipuler et prendre tout le pouvoir.
Quant à la Galerie, elle n’est plus ce qu’elle était, et la Fondation cède au “people”. Qu’aurait pensé mon grand-père d’avoir Bernard-Henry Lévy comme commissaire comme commissaire après Reverdy, Char et Malraux ?! ».
La saga Maeght de Yoyo Maeght avec la participation de Pauline Guéna aux éditions Robert Laffont – 336 pages – 60 photos documents. Prix : 21,50 €
Voir notre précédent article consacré à L’île aux Livres 2014. Voir le programme détaillé.
Gaspard le homard en pince pour les marais
Après le succès remporté l’an passé par Gaspard le homard, ses auteurs, Joschi Guitton et Stéphane Guillot (textes), François Blanchard (photographies) et Marie-Marie (illustrations) annonçaient au terme du Salon du Livre de l’île de Ré 2013, le retour de Gaspard en 2014 avec de nouvelles aventures.
L’équipe de Gaspard le homard dans le marais de Thomas Promesse tenue, car après une pêche à pied sur l’estran afin d’en révéler toute la richesse mais également la fragilité si certaines règles de base ne sont pas respectées, Gaspard entraîne cette année ses amis lecteurs à la découverte des marais salants.
De ces paysages modelés par l’homme, Gaspard nous en explique le fonctionnement, palier par palier, depuis le vasais jusqu’aux aires sonnantes. Quant aux photographies de François Blanchard prises dans le marais de Thomas Citeau, et aux dessins de Marie-Marie, ils illustrent non seulement le génie humain en matière d’hydraulique et le dur métier de saunier, mais ils présentent également les plantes et les oiseaux qui vivent dans les marais.
Nul doute que la lecture achevée, le lecteur sera capable de répondre aisément aux questions du « Kikacompris ».
Gaspard le homard dans les marais salants de Joschi Guitton et Stéphane Guillot, François Blanchard et Marie-Marie Éditions L’Encre et la Pierre 35 pages – Prix public : 10 258 pages – Prix : 16 €
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