Mise en service d’une navette électrique sur le site du phare des Baleines
Depuis le 13 juillet, un service gratuit de navette électrique est à l’essai entre le parking et les commerces du phare.
La navette, qui peut accueillir vingt-deux passagers, est équipée d’une rampe permettant l’accès aux personnes à mobilité réduite. Sa rotation entre le pôle d’échanges, le parking et les commerces s’effectue continuellement de 11 h à 21 h avec une pause de cinq minutes à chaque bout. Le service sera assuré tous les jours jusqu’au 2 septembre inclus.
Kéolis Littoral, qui gère treize navettes électriques sur l’île de Ré (soit 50 % du parc français à louer) organise ce service avec deux chauffeurs en rotation. Le coût total de l’opération pour cette saison (un peu plus d’un mois et demi) est de 67 640€ pris en charge par le Département. Cette desserte n’était à l’origine annoncée que pour la saison 2019, elle est mise en service cet été à titre expérimental et fera l’objet d’observations de fréquentation pour en tirer un bilan en fin de saison.
Borne
L’accès au site est désormais interdit aux véhicules au moyen d’une borne escamotable. Seuls les commerçants et les habitants seront munis d’une télécommande d’ouverture, l’accès est libre, pour les livraisons, de 4 h à 11 h du matin.
Une nécessité
En tant que site protégé, le sémaphore ne pouvait accueillir de parking dans ses abords immédiats c’est ainsi que le parking, ouvert depuis avril 2018, se situe à plus de 500 mètres du phare. La navette, réclamée à cor et à cri par tous les usagers, devrait par conséquent faire l’unanimité.
Un site environnemental de sept hectares
L’écotaxe, fruit du péage du pont, finance le développement de projets environnementaux. Après plus de vingt ans d’études, la pointe des Baleines s’est vue entièrement réaménagée, en 2017, grâce au produit de l’écotaxe.
Les sept hectares qui constituent le site, réunifiés par l’achat de parcelles, pour certaines bâties, puis plantés de dix-sept mille végétaux divers, forment aujourd’hui un site environnemental majeur sur une île ne comptant pas plus de 85 km².
C’est le seul site touristique en France qui voit son urbanisation se restreindre et ses plantations végétales augmenter, dans un contexte où la pression immobilière est particulièrement forte. Le travail effectué sur ce point fait l’objet d’une inscription à l’échelon national. Moins d’un an après l’implantation des arbres, le parking est presque indécelable à l’oeil depuis le chemin.
La politique de la mobilité
Mais l’aménagement de la pointe du Phare des Baleines n’est que le prolongement de la volonté des élus d’inscrire l’île de Ré dans un avenir durable.
Depuis Le Belvédère, près du pont, jusqu’aux Baleines, la tendance est à minimiser l’impact des milliers de personnes qui sillonnent la départementale tous les jours, pour des questions de sécurité, de confort, de temps de transport et, bien sûr de pollution.
La navette électrique du Phare, un jour remplacée par une navette autonome (sans chauffeur) s’inscrit dans un projet de transport global pour l’île. Une troisième voie de circulation sur le pont ainsi qu’une voie réservée aux transports collectifs de Rivedoux à Ste-Marie (et peut-être jusqu’au Bois) est actuellement à l’étude et devrait voir le jour à l’échéance 2025-2030.
Véronique Hugerot
légende photo : La navette électrique effectue son premier parcours avec à son bord Gilles Duval maire de Saint-Clément, José Estève directeur de Kéolis Littoral, Lionel Quillet président de la Communauté de Communes et 1er vice-président du Département, Lina Besnier adjointe à Saint-Clément et Michel Terrasson (AUTIR).
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