Martine Madelaine, une Marcheuse convaincue
Investie par la confédération Ensemble! regroupant LREM, le Modem, Territoires de Progrès et Horizons, avec pour suppléant Pascal Daunit, la candidate rochelaise est une Marcheuse depuis 2016. 5è adjointe à la Ville de La Rochelle, elle ne bénéficie pas du soutien officiel du Maire, déjà auparavant apporté à une autre de ses adjointes.
Ré à la Hune : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots aux Rétais ?
Martine Madelaine : Je suis Agrégée d’Histoire et ai aussi une formation de Géographe, enseignante d’Histoire- Géographie au lycée Saint-Exupéry, 5e adjointe au maire de La Rochelle et élue à la Communauté d’Agglomération, chargée de la jeunesse, de l’enfance et du périscolaire. J’ai 51 ans, deux enfants, et me suis longtemps investie dans la vie associative, dans une association de parents d’élèves, dans un syndicat d’enseignants, je fais aussi partie d’un groupe de longe côte sur l’île de Ré. J’ai rejoint LREM dès 2016 et suis très investie dans le Comité de bassin La Rochelle – île de Ré. Nous étions deux candidates marcheuses, j’ai été choisie car engagée depuis plus longtemps et sans doute mon profil à la fois associatif, d’enseignante, d’élue a-t-il joué en ma faveur. Je suis élue au CCAS et participe au Contrat global territorial (CTG) élaboré avec la CAF. Elue de terrain donc, et en tant que Géographe je suis particulièrement sensibilisée aux problématiques de submersion et de protection des côtes.
Pascal Daunit : A 56 ans, marié et papa de deux enfants, je suis Ingénieur en mécanique et chef d’une Entreprise de Conseil en performance industrielle, j’accompagne mes clients dans la mise en oeuvre d’une amélioration continue d’organisation de toutes les tâches en entreprise. J’habite La Rochelle depuis 15 ans et j’ai commencé la politique avec En Marche en avril 2016. Je ne me serais pas engagé pour la gauche ou pour la droite, mes convictions politiques collent bien avec LREM. Je suis Adjoint au Maire de La Rochelle, en charge de la sécurité, de la tranquillité publique (police municipale), de la propreté urbaine (police de l’environnement) et élu communautaire. Pour moi la sécurité est la première des libertés. Je suis persuadé que seules la croissance et la pérennité de l’économie seront susceptibles, dans les décennies à venir, de financer le modèle social français.
Martine Madelaine et Pascal Daunit : Tous les deux élus au Conseil territorial, au Conseil politique départemental et au Conseil national de LREM, nous sommes complémentaires par nos compétences et nos parcours.
Quelles sont vos motivations à vous présenter à ces élections législatives ?
Martine Madelaine : Je suis une enseignante heureuse, une Adjointe comblée, il ne s’agit donc pas d’ambition personnelle mais bien de porter nos valeurs républicaines. Notre territoire a besoin d’être défendu, il est innovant, il s’agit de soutenir les initiatives locales à l’échelle nationale. D’ailleurs ce sera un mandat unique, je ne cours pas pour 2027 !
En matière de foncier et de logement il faut renforcer la maîtrise foncière agricole, limiter le airbnb – il y a 6000 lits airbnb à La Rochelle – tout en maintenant l’attractivité de notre territoire.
Quelle est votre position concernant le projet éolien marin au large de nos côtes ?
Martine Madelaine : La concertation n’a pas été menée à son terme. Nous sommes pour la transition écologique, il faut sortir des énergies fossiles, développer un mix énergétique nucléaire/éolien/photovoltaïque mais pas n’importe comment. Je suis pour une implantation concertée.
Pascal Daunit : J’ai participé à la concertation citoyenne, les hypothèses ne prennent pas en compte tous les paramètres des 40 ans d’expérience d’implantation d’éoliennes. On n’a pas entendu parler des expériences en matière de pêche, de biodiversité, on n’a pas d’études d’impact, à l’heure actuelle la concertation n’est pas complète, elle doit impliquer toutes les parties prenantes : citoyens, élus, CdC/CdA et entreprises. Nous sommes, par ailleurs, dans une très grande phase d’innovation technologique, qui permettra d’implanter des éoliennes plus au large.
Si vous êtes élue, voterez-vous selon les consignes politiques ?
Le député est un élu national, qui a une charte de valeurs, en aucun cas je ne voterai suivant des consignes de vote. Je serai dans le groupe de la Majorité, ma force de caractère et mes valeurs primeront.
Il y a quelques années, il a été question de fixer à 15 000 le seuil d’habitants en deçà duquel une intercommunalité doit fusionner avec une autre voisine de plus grande taille. Les interventions de plusieurs personnalités politiques – dont celle de notre actuel député – ont permis que ce seuil soit remonté à 20 000 habitants et qu’à l’instar des zones de montagne des exceptions existent pour les îles. Quelle est votre position concernant la coexistence des intercommunalité rétaise et rochelaise ?
Pascal Daunit : Nous sommes pour l’autonomie de la CdC de l’île de Ré. D’ailleurs, l’Assemblée nationale, le 8 février, et le Sénat, le 9 février, ont définitivement adopté le projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale. Les décrets d’application sont en cours. L’idée est de relocaliser davantage de compétences et d’adapter celles-ci aux communes et intercommunalités.
L’amendement sur le déplafonnement de l’écotaxe appliquée au passage du pont de l’île de Ré a, de la même façon, été soutenu par plusieurs personnalités politiques du territoire. Quelle est votre position quant au montant de cet écotaxe, même si le sujet concerne le Département ?
Nous serons les partenaires des élus de l’île de Ré pour défendre le territoire, l’urgence climatique justifie cette écotaxe. Par ailleurs, pour mieux vivre par l’écologie, Emmanuel Macron prévoit la possibilité de louer une voiture électrique pour moins de 100 € par mois (en créant une filière française de l’électrique) pour en finir avec les pleins d’essence si chers, ainsi que la rénovation de 700 000 logements par an pour réduire les factures de chauffage.
Quels sont les autres projets que vous soutiendrez ?
Martine Madelaine : Je souhaite des avancées pour les femmes en termes de santé, d’éducation, la reconnaissance de l’endométriose comme maladie, et bien sûr je me battrai contre toutes les violences faites aux femmes. Evidemment, nous soutenons les promesses du président en faveur de plus de pouvoir d’achat dès cet été, avec le maintien des boucliers gaz et électricité, la « prime Macron » jusqu’à 6000 € sans charges ni impôts, l’indexation des retraites sur l’inflation, la baisse des impôts de succession. Le retour du plein emploi et le versement automatique des aides sociales pour que chacun touche les aides auxquelles il a droit sont des projets forts.
Enfin je suis une Européenne convaincue, favorable à une France forte dans une Europe indépendante…
Je serai une députée de terrain, tournée vers l’écologie responsable, soutenant un projet innovant pour notre agriculture locale et notre environnement.
Pascal Daunit : Nous avons à coeur de faire vivre le débat national sur les grands réformes voulues par le Président de la République
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