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- Festival Architecture et Patrimoine
Les traditions maritimes au cœur du patrimoine rétais
Dans le cadre du festival Architecture + Patrimoine, Ré à la Hune a suivi plusieurs visites, conférences et animations.
Le commerce du sel dans les ports rétais
Lundi 22 mai, dès 10 heures précises, à Ars, Agathe Aoustin a donné le «coup d’envoi » du second festival « Architecture+Patrimoine ».
Après avoir reçu un message de bienvenue de la part de Jean-Louis Olivier, maire d’Ars, Agathe Aoustin, chercheur en inventaire, au sein du service patrimoine de la Communauté de Communes de l’île de Ré, est intervenue pour annoncer le programme de la semaine (voir notre édition du n° 152). Elle a, ensuite, présenté un exposé sur le sel et son commerce à partir des ports rétais.
L’or blanc, cette denrée précieuse, a pu être exploité sur l’île grâce à des conditions climatiques tout à fait favorables. Le territoire s’est prêté à l’aménagement des marais. L’exploitation du sel remonte au Moyen-Âge sous l’égide des moines de l’Abbaye de Saint-Michel-enl’Herm (abbaye qui était propriétaire des terres d’Ars et de Loix). S’appuyant sur une série de diapositives, Agathe a fourni un certain nombre d’explications. Elle a présenté un schéma sur le fonctionnement d’un marais salant : vasais, métière, aire saunante.
Les ports : une nécessité pour le commerce
Pour acheminer le sel, il a fallu aménager des endroits propices à l’arrivée de bateaux de taille relativement importante. Dans un premier temps, on a construit des moulins à marée à côté des ports, dont l’une des fonctions était de réguler le niveau d’eau dans les chenaux et de désenvaser les espaces environnants afin de faciliter l’accès aux embarcations. Le principe était simple, l’eau, à marée montante, était récupérée dans un bassin situé à l’arrière du moulin. Un système d’écluse la laissait stagner, puis, à marée descendante, une fois la mer retirée, elle était libérée, entraînant par sa force, quantité de vase. Il y en avait un dans le petit port d’Ars, un également à Loix (le dernier existant sur l’île). On note la présence de ce type de moulin à Saint-Martin, puis, plus tard à Rivedoux. Ceux du nord de l’île datent de la fin du XIIIe ou début du XIVe siècle. Ils ont été construits sous la présence des moines de Saint-Michel-en-l’Herm. Durant la Révolution Française, ils ont été vendus comme biens nationaux aux communes qui avaient en charge leur entretien.
Les ports de l’île (surtout ceux du nord) se livraient, donc, au commerce du sel. Celui d’Ars était le seul à pouvoir recevoir des bateaux à fort tonnage. Peu à peu, Saint-Martin et La Flotte ont pris le relais.
Essor et déclin du commerce de l’or blanc
De grandes familles ont décidé de s’installer sur Ré pour assurer le négoce du sel. Nombreux étaient les bateaux venant s’approvisionner de ce précieux produit de conservation pour partir à la pêche au hareng, au nord des côtes germaniques, ou pour se rendre à Terre-Neuve, pêcher la morue. Mais ces négociants, très souvent liés à la « religion prétendue réformée », ont été contraints à l’exil afin d’éviter les persécutions subies par les protestants, à l’époque des guerres de religion. Dès lors, l’exploitation du sel a commencé à décliner. Au cours du XIXe siècle, l’activité salicole connait un autre revers. La concurrence des sels des mines de Pologne, de ceux provenant des salines du midi qui bénéficiaient des effets de la révolution industrielle (transport ferroviaire plus rapide, véhiculant des cargaisons plus importantes), contribuent à la chute des ventes sur l’île de Ré.
Malgré cela, les efforts pour maintenir le commerce d’un produit de qualité, sont constants. On met en place des raffineries, des laveries. La première raffinerie est construite en 1818, sur le port d’Ars, on édifie, également des magasins de stockage. En 1824, le sieur Dervieux achète le moulin à marée de Loix, dans le but de laver le sel.
A la fin du XIXe siècle, les bateaux pratiquant la pêche hauturière, ont cessé, peu à peu, de s’approvisionner sur Ré, trouvant souvent le sel à plus bas prix, près de leurs ports d’armement. L’activité salicole rétaise a, sérieusement, régressé.
Un siècle plus tard, à la fin des années 1990, on note une reprise de l’exploitation des marais salants. Les choses ont bien changé, la route du sel n’emprunte plus les voies maritimes…
Signalons, toutefois, que pour ce qui concerne la production, l’île de Ré se trouve en troisième position derrière Guérande et Noirmoutier.
Jacques Buisson
A la découverte de nos traditions îliennes avec les ports de La Flotte
Jacques Boucard, Docteur en histoire contemporaine, a animé une conférence sur « Les Ports de La Flotte depuis le Moyen-Age ».
Cette présentation a permis de retracer depuis l’époque médiévale, aucune publication n’existant à ce jour sur ce sujet, les différentes pistes recensées sur l’évolution portuaire autour de La Flotte.
Trois ports différents sont répertoriés de l’époque médiévale à nos jours, par déduction et croisement de fouilles, vestiges, témoignages… Le Port Chauvet à l’est de l’Abbaye des Châteliers, le Port Meurgau et le Port de La Flotte transféré au fil du temps du lieu-dit « Le Marais » à son emplacement actuel. Il apparait dans l’histoire de ce village que sa situation en bordure de littoral a toujours favorisé le commerce, développé ainsi sa population pour aboutir au XXème siècle à un port de pêche très actif et très fréquenté – 130 bateaux et 19 millions d’huîtres exportés du Port de La Flotte en 1912.
Puis cette conférence a fait place à une visite détaillée du bateau « Amphitrite » amarré à la Flotte et propriété de Roger Touton, membre de l’association Flotille en Pertuis. Ce bateau de quatre tonnes construit en 1927 à Marennes est typique des bateaux de pêche de travail des Pertuis Charentais. Il a donc servi à la pêche pendant soixante ans et a été acheté il y a trente ans par son propriétaire actuel. Il a été restauré à ses frais jusqu’en 2012, date à laquelle ce bateau a finalement été classé monument historique. Ce passionné a donc expliqué les différentes pièces constituant son embarcation, leur utilisation, mais aussi son histoire jusqu’à aujourd’hui. Amphitrite coule des jours heureux encore utilisé soit pour la pêche soit pour le plaisir de régates entre vieux gréements.
Ces rendez-vous ont été largement suivis par un public attentif, hommes ou femmes, Rétais ou touristes de passage, curieux de mieux connaître notre territoire et ses traditions.
Florence Sabourin
Une visite immobile du port d’Ars
C’est une remontée dans le temps qu’Agathe Aoustin, chercheur inventaire de la CdC, animait lundi 21 mai en plein air sur le port d’Ars.
Bien avant l’ère de l’industrialisation qu’allait instaurer le XIXème siècle, le port d’Ars témoignait d’une intense activité de commerce notamment avec le sel et l’orge. Les bâtiments de transport n’étaient alors pas motorisés et les habitants devaient haler péniblement ces gigantesques voiliers tout le long du chenal jusqu’au port. Un moulin à marée avait été mis en oeuvre en lieu et place de l’actuel batardeau du bassin à flot. Il suppléait généreusement les moulins à vent, uniquement soumis au souffle d’Éole, le mouvement des marées, en revanche prévisible, actionnait régulièrement la meule. En été, de part et d’autre du bassin, les terrains servaient donc à l’entassement des gerbes de blés attendant d’être passées à la meule et les marais salants occupaient tout l’espace.
Les contours du port, tels que nous les connaissons aujourd’hui, résultent de l’annexion d’un bassin de rétention. Le maçonnage des quais ne se fera que bien plus tard au XVIIIème siècle.
La raffinerie et sa cheminée (1818-1976)
Dès 1818, le sel gris de mer ne faisait plus recette auprès de consommateurs modernes devenus fines gueules et l’on construisit la raffinerie de sel d’où sortaient jusqu’à 15 000 tonnes de sel bien blanc par an (donnée de 1861) Les bâtiments de stockage de la raffinerie se situaient à la place du marché couvert.
Puis la conférencière rappela le rôle du charpentier de marine du village : Gaston Casavant qui engendra une série de bateaux portant son nom (500 exemplaires de 1946 à 1974) si commodes pour affronter les courants du Fier, cette mer intérieure qui fait la fierté des marins d’Ars. À l’appui de clichés explicatifs, Agathe Aoustin dépeignit ensuite l’histoire des sauniers, depuis leurs premiers syndicats constitués dans les années 1880 pour l’entretien en commun des vasais, jusqu’à l’actuelle coopérative des sauniers, en activité depuis 1933 et conçue pour entretenir les chenaux et les vasais, fixer le prix du sel et le stocker. Le bâtiment de la coop aux allures d’igloo, à l’origine bardé de bois noir, avait été conçu à l’image d’un tas de sel, il est aujourd’hui entièrement couvert de plaques photovoltaïques mais n’a, en rien, perdu de sa spécificité.
Le temps défile, toutefois le patrimoine vivant perdure au travers des hommes, de leurs gestes, de leurs paroles et de leur mémoire. Le festival Architecture + Patrimoine réveille, ce printemps, les historiens qui sommeillent en nous !
Véronique Hugerot
Voyage à travers l’histoire du port de Saint-Martin-de-Ré
André Diédrich, bien connu des Rétais, spécialiste de l’histoire de Saint-Martin et grand collectionneur de photographies et de cartes postales anciennes, nous a fait vivre les principaux événements du passé du port, en commentant pas moins de 68 diapositives.
Une rétrospective
Dès le Xe siècle, Saint- Martin pratiquait déjà le commerce du sel avec des pays très éloignés dont les navires venaient s’approvisionner pour partir en haute mer. Ce commerce n’était pas à sens unique, Saint-Martin recevait, en échange, un nombre important de matières premières dont l’île de Ré était dépourvue : céréales, bois, charbon, mais aussi du bétail et des animaux de traits. On apprend, également, que les galets du Saint-Laurent, qui servaient de lest aux navires revenant à vide, ont été utilisés pour paver des rues et des places de la capitale rétaise. La physionomie du port a évolué au fil des siècles. De 1597 à 1685, le havre était un large chenal aux berges terreuses. En 1604, un moulin à marée est installé. Ce n’est qu’en 1685 que l’on commence à revêtir les quais du havre d’échouage, de maçonnerie. C’est à cette même époque que l’on construit les cales d’embarquement. Entre 1837 et 1847, on commence à s’occuper du bassin à flot, afin de permettre le futur accostage des navires.
Les transformations du port lui donnent une dimension et une importance nouvelles
La vie économique se développe autour du port. L’ « hôtel du bateau à vapeur », idéalement placé devant la cale, à l’entrée du port, sera l’un des premiers établissements à recevoir les baigneurs. D’autres hôtels vont apparaître : « l’hôtel des Familles », « l’hôtel de la Gare », « le Saint- Hubert »… A la fin du XIXe siècle, de nombreux commerces et magasins animent la périphérie du port : commerces de bouche : épiceries, boulangeries, débits de boissons fréquentés par des marins dont les navires font escale, des pêcheurs, des ouvriers des chantiers navals.
Le port a vécu d’importants moments historiques : la venue de Félix Faure, président de la République, en 1897. Le 16 août 1919, la visite de Georges Clémenceau, alors président du Conseil, a attiré une foule immense. Après quatre années d’occupation, le 9 mai 1945, les troupes de libération arrivent par le port de Saint-Martin.
Deux compagnies maritimes se partageaient le marché des transports de passagers et de marchandises entre Ré et le continent : la « Compagnie Rétaise » et la « Société Anonyme des Bateaux à Vapeur de l’île de Ré ». Dès le début du XXe siècle, comme le port, le bassin à flot, avec sa nouvelle écluse, peut recevoir de gros navires. Avec l’arrivée du « Petit Train », la voie ferrée qui longe le quai, offre de bonnes possibilités pour le transport des marchandises à travers l’île. L’activité commerciale se développe de manière importante. Les chantiers navals participent à cet essor.
Nous n’oublierons pas que le port a, également, été le triste théâtre du départ des forçats pour Cayenne…
Un endroit stratégique pour l’économie rétaise
Concernant l’histoire de la période contemporaine de l’île de Ré, le port devient un véritable poumon. C’est au début des années 1930 qu’arrivent sur le territoire insulaire, transitant par le port, les autocars de la « Régie Départementale d’Aunis et Saintonge », nouveaux moyens de transports plus rapides et plus fiables. Juste après la seconde guerre mondiale, des péniches de débarquement furent affectées aux passages d’eau entre Ré et le continent. Enfin, c’est durant ces années d’après-guerre que le port de Saint-Martin a connu ses premiers grands moments d’animations, avec les fêtes de la mer, les concours de plongeons, les courses aux canards…
Tout au long de son exposé, André Diédrich a commenté et insisté sur l’explication des différents clichés visionnés. Il a fourni un nombre important de plans. Il a conclu sur une dernière photographie aérienne présentant la configuration actuelle du port de Saint-Martin-de-Ré.
Jacques Buisson
La Cie La Valise de Poche joue 23 impasse du paradis, entre vents et marées
Quel meilleur endroit que le discret port de Loix et son moulin à marée, pour illustrer le patrimoine rétais ?
À l ’heure du couchant , mercredi 24 mai, quand la marée eût vidé la mer du port, la pièce s’est littéralement fondue dans ce site, très justement élu par le festival Architecture + Patrimoine.
Raphaël Le Mauve a écrit 23 impasse du Paradis pour les marins en déshérence. Lili Cincinatti, interprétée par Maud Glomot, pose sa valise, après bien des errances, sur le quai déserté du port. Dommage pour sa carrière en souffrance, elle arrive trop tard.
Qui mieux qu’un marin sait parler de l’océan omniprésent autour de l’île ?
Dommage pour Charles Lindberg, interprété par Raphaël Le Mauve. Le navigateur au long cours, au regard d’azur et à la confiance inébranlable, n’a jamais pris la mer, et pour cause, elle s’est retirée il y a plus de quarante ans ! Mais il veut encore y croire.
Une contradiction qui en vaut bien d’autres sur l’échelle des déboires et des incohérences de l’humanité. Leur rencontre fortuite et la force de leur espoir changeront-elles le cours des choses ?
Cette interprétation juste et émouvante de deux acteurs complices prend une dimension puissance quatre jouée sur les quais de Loix. Un souffle de détente où l’ironie appelle à la réflexion et quoi de mieux que les quais du port pour philosopher ?
Véronique Hugerot
Sur l’estran, l’écluse est un trait d’union entre architecture et patrimoine
Mercredi 24 mai, Dominique Chevillon, président de l’ADEPIR, a organisé la visite de l’écluse « le Grand Port ».
Ces murs de pierres, en arc de cercle, que l’on observe à marée basse, ont été édifiés par les Rétais, au prix de durs labeurs. Ce sont les témoins vivants d’une culture liée au patrimoine maritime. A la moitié du XIXe siècle, l’île de Ré comptait, au moins, 150 écluses. En 1982, il n’en restait plus que six… Sous l’impulsion de l’Association pour la Défense des Ecluses à Poissons de l’Île de Ré, des travaux de reconstruction ont été entrepris par des bénévoles. Il existe, aujourd’hui, quatorze écluses réparties de la façon suivante : huit à Sainte-Marie, une à Loix, une à Ars, une à Saint-Clément et trois aux Portes qui va, bientôt, en compter une quatrième : « le Trou d’Cheu » est en pleine réfection.
Des traditions de pêche transmises depuis des générations
Dominique Chevillon a donné des détails sur la façon de bâtir ces murs soumis aux caprices de l’océan. La pose des pierres se fait en fonction d’une technique d’ancrage et de blocage. Depuis leur présence sur l’île, les écluses représentaient un véritable « garde-manger » pour la population.
Le principe de pêche est simple. Dès que la mer descend, le poisson est prisonnier. A marée basse, le pêcheur se rend sur les lieux. Il doit respecter le calendrier établi par l’ensemble des détenteurs de parts de chaque unité.
Durant tous ses commentaires, Dominique Chevillon a répondu aux questions d’un public attentionné. Il était muni, pour la circonstance, du matériel indispensable : l’épée d’écluse, la gourbeuille (panier d’osier tenu en bandoulière), et le treillas (un filet tenu par deux manches de bois servant à récupérer le poisson).
Jacques Buisson
Clôture du festival Architecture + Patrimoine
On a lâché prise à la Happy Manif de David Rolland, Quelle expérience rajeunissante !
Dimanche midi, après l’orage, il faisait encore très lourd sur le port d’Ars, pourtant la trentaine de participants qui s’est lancée dans la chorégraphie de David Rolland s’est prêtée au jeu comme un seul homme, le casque sur les oreilles et attentif aux directives. En fait de directives, c’est tout en douceur et en souplesse que le danseur et chorégraphe, David Rolland accompagné de son ingénieur du son Roland Ravard nous guide dans cette balade joyeuse et instructive sur l’histoire du port d’Ars. Il y a de l’humour et de la bonne humeur dans le ballet qu’ils orchestrent et les participants, novices acteurs de tous âges, n’ont aucun mal à se mettre dans la peau des personnages.
Du mime, de l’interprétation théâtrale, du swing…
…de la contemplation et de l’échange, on a fait tout cela sans s’en rendre compte, en riant comme une bande de potes. Il faut dire aussi avec quel brio le tutoriel oral de David Rolland était réalisé (et je ne suis guère bon public quand il s’agit de faire « là où on me dit de faire »). Sa voix douce et bienveillante nous mettait d’emblée à l’aise, en professionnel du mouvement et du tempo, il nous montrait la gestuelle, ne nous restait plus qu’à nous laisser porter simplement, à rêver sur une page de l’histoire, à déhancher sur une vague musicale, à imaginer un scénario à la mesure de l’orchestre, à mimer la récolte du sel sans le savoir, à chanter enfin les paroles des chansons, car en fin de compte, nous nous sommes rendus compte qu’on connaissait tous la musique.
Un happening inoubliable digne du Pop Art, à refaire j’espère !
David Rolland, danseur et chorégraphe a imaginé le concept de la Happy Manif en 2010 et depuis lors en a réalisé en direct et en public dans plus de cent villes.
Véronique Hugerot
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