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Les peintres charentais à l’honneur
« Le Cercle des auteurs charentais de Paris » vient de publier « Peindre en Charentes », l’occasion d’une promenade artistique à travers notre région.
Créé en 2016 par une poignée d’auteurs amoureux des Charentes, « Le Cercle des auteurs charentais de Paris » rassemble aujourd’hui quatorze membres dont une seule femme ! Le critère d’appartenance au Cercle est d’avoir publié des textes sur les Charentes, qu’il s’agisse de fictions, romans policiers, biographies ou poésie et de posséder des attaches dans l’un des deux départements. Les membres se réunissent une fois tous les deux mois et discutent, au cours d’un déjeuner, du choix des thèmes de la prochaine publication d’ « Écrire en Charentes ». Chaque année voit la publication d’un tome.
Le septième vient de paraître sous le titre « Peindre en Charentes » et comprend treize chapitres dont deux sont consacrés à des peintres rétais : William Barbotin et Tatave et le troisième à William Bouguereau né à La Rochelle. La proportion de peintres originaires de Charente- Maritime est nettement inférieure à celle des peintres charentais. « En réalité, comme l’indique l’avantpropos, les peintres charentais n’apparaissent que tardivement, au milieu du XIXe siècle, avec la naissance de la peinture des paysages. Ils sont pour la plupart peu réputés. » Les grands peintres des Charentes sont Gaston Balande et Louis Suire, renommés, mais ne figurant pas dans cet ouvrage qui s’attache plutôt à nous faire découvrir ces peintres charentais qui ont mis en valeur la beauté de leur région sans pour autant atteindre la gloire, Eugène Delacroix, phare de la peinture romantique, excepté.
Des peintres rétais passés à la postérité
Didier Jung, écrivain bien connu des Rétais, est l’auteur de la communication sur le peintre anarchiste William Barbotin. Il a déjà consacré à ce Casseron engagé une biographie. Il rappelle ici la brillante carrière artistique d’un des plus grands graveurs de la Belle Époque qui obtiendra en 1884 un premier grand prix de Rome en gravure, ce qui lui donnera droit à un séjour de deux ans à la Villa Médicis. Si la commune d’Ars n’a pas donné son nom à une rue, elle possède des toiles de l’artiste dont les oeuvres sont présentes dans de très nombreux musées français et dans les collections privées.
Quant à Tatave, c’est Claude Labbé, un familier de l’île ingénieur en génie civil et écrivain, qui s’est chargé de faire revivre ce peintre de la mer et de Ré, également Casseron et devenu une personnalité qui reste vivante dans la mémoire de ceux qui l’ont connu.
Le N°8 à paraitre en 2023 ne manquera pas d’intéresser les Rétais puisqu’il traite des Charentais dans la guerre d’indépendance américaine avec un chapitre signé Didier Jung consacré à Pierre Etienne Duponceau, dont nous vous avons déjà entretenu dans les colonnes de Ré à la Hune.
Ecrire en Charentes N°7
Peindre en Charentes
Editions Douin – 142 p – Prix : 12€
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