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Les femmes sont à l’honneur à la Galerie Glineur

Intellectuelles et sans concession, secrètes et sensuelles à la fois ou encore drôles et incisives… Un souffle féminin emplit la Galerie au mois d’août avec le retour de Martine Littot l’épurée, les interrogations d’Hanna Sidorowicz qui cherche la pensée visuelle et l’autodérision du trait de Clo’e Floirat.
La très talentueuse Martine Littot
Elle est une chouchoute de la galerie depuis que Martine et Patrick l’ont rencontrée à Sanary sur Mer, il y a dix ans. La laborieuse traque le pinceau en quête du geste sûr et tranché que les méandres de la réflexion finissent par jeter. Un combat qui se joue dans la tête avant de se livrer sur le ring de la toile. Une approche franche (les à-plats sont souvent travaillés au couteau et les formes surlignées au crayon) avec une dominante de couleurs froides, qu’une gestation presque dans la souffrance a fait jaillir pour toucher à l’essentiel.
Elle découvre sa voie à 16 ans lorsqu’elle entre à Pemninghen à Paris, puis sort diplômée des Beaux Arts de Paris avec mention en 1984. Bien qu’anonymes et semblants impassibles, ses personnages (souvent nus), vierges de tout corps social, appellent notre émotion dans une sensibilité en quelques sortes démasquée.

Regard et pensée se mêlent avec Hanna Sidorowicz
Née en Pologne, Hanna Sidorowicz a suivi les Beaux-Arts de Gdansk avant de rejoindre Paris en 1985 où elle a terminé sa formation artistique aux Arts Décoratifs.
Entre la querelle des classiques et des modernes, l’intellectuelle Hanna (très vite soutenue par des personnages décisifs dans le monde de l’Art tels que Pierre Cabanne et Cécile Debray) propose une interrogation sur l’art et l’humanisme. Des visages de vieillards sages à ceux d’anges innocents, le tout se confond entre héritage des toiles de grands maîtres et innovation cultivée, raffinée. Un graphisme qui semble s’arracher d’un espace brumeux pour le réinvestir. Des structures légères comme éphémères que servent des bruns, des ocres jusqu’au rouge vif pour des formes presque fantomatiques en rappel aux anciens.
Humour, Humeur, Hum’Art avec Clo’e Floirat
Elle publie régulièrement dans les intimistes Art Press, Frieze, Intramuros, L’Officiel Art, etc…Touche à tout de talent, entre Berlin et New-York elle est critique d’art (adoubée par le Royal College of Art à Londres), consultante et directrice artistique en architecture et design. D’une pérégrination l’autre, Clo’e Floirat explore aussi le dessin critique avec un succès qui lui vaut d’être régulièrement exposée dans la très branchée boutique parisienne « colette ».
Dès le 13 août, c’est à la galerie Glineur qu’elle viendra présenter son travail et dédicacer son premier livre « Pas mal pour de l’art ! » paru en mars dernier. Servis par un trait aussi minimaliste qu’incisif, ses dessins nous interrogent sur notre regard sur l’art avec un humour contagieux.

Galerie Glineur
Place de l’Église à Saint-Martin-de-Ré
www.galerieglineur.com
Agenda
12 toiles inédites de Martine Littot sont exposées à la galerie depuis le 1er août.
Hanna Sidorowicz sera présente le samedi 6 août en fin d’après-midi pour la signature de son dernier livre et l’exposition de ses nouvelles toiles.
La très demandée Clo’e Floirat dédicacera également son recueil de dessins le 13 août à partir de 16 heures.
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