Les Ecuries de Loix, l’amour du cheval… et du cavalier
Les clubs équestres se suivent… et ne se ressemblent pas forcément. Nichées au lieu-dit Les Simaillauds, Les Ecuries de Loix cultivent l’excellence allant avec leur environnement incomparable
Encore une belle rencontre que celle avec Sophie Limelette, gérante et directrice des Écuries de Loix, club équestre mais pas que. Plutôt Ecole Française d’Equitation, pour respecter la philosophie de cette cavalière émérite évidemment diplômée d’Etat, n’aimant rien tant que partager son amour indéfectible pour la plus belle conquête de l’homme. L’équitation ? Tout un art.
Détermination et exigence
Créées il y a cinq ans, Les Ecuries de Loix ont déjà une vie derrière elles. Dans celle-ci, Sophie Limelette avait un associé. Mais ça c’était avant : il y a un an, Sophie reprend seule les rênes des écuries et y met toute sa détermination. Car pour cette nouvelle aventure, elle veut le meilleur. Cela passe par un audit de la Fédération Française d’Equitation (FFE) avec pour objectif l’obtention de différents labels, gage de qualité mais aussi d’une certaine idée de la discipline.
Suite à une visite d’une journée « où absolument tout est observé et noté », précise Sophie, Les Ecuries de Loix en obtiennent cinq (voir encadré), récompensant l’offre pédagogique proposée mais également l’attention portée aux chevaux quittant en hiver les prés loidais pour des vacances vendéennes où ils peuvent à leur aise manger de l’herbe sur 15 hectares. « Une trêve hivernale dont ils ont besoin » souligne Sophie.
Priorité à l’enseignement
N’espérez pas ici que l’on vous emmène en balade sur la plage alors que vous n’avez jamais mis les fesses sur un cheval. Autant pour la sécurité que parce qu’elle veut préserver les vraies valeurs de l’équitation, Sophie Limelette privilégie l’enseignement même si, reconnaît-elle en souriant, « il y a aussi des promenades ».
Aux Ecuries de Loix on apprend. A acquérir cette « assiette » et la technique qui distinguent tout bon cavalier, sans oublier la relation incroyable pouvant lier l’humain et le cheval. Si Sophie est une puriste de la technique académique, elle est ouverte à d’autres formes de pédagogie et se tourne pour cela vers Lilou, animatrice équestre, qui travaille ici en alternance comme l’exige son cursus équestre (voir encadré). « C’est elle qui a organisé la journée du club », explique Sophie, évoquant l’initiation à la voltige proposée aux parents des élèves. « Lilou est une cavalière douée et enthousiaste, c’est très gratifiant ».
La pédagogie par le jeu, autre méthode fructueuse qui fait le bonheur des plus jeunes et leur permet d’acquérir confiance en soi et capacités motrices. « La créativité de Lilou me surprend mais le résultat est là », conclut Sophie.
L’esprit « famille du cheval »
Sophie y tient à cette ambiance réunissant cavaliers de tous niveaux autour de la passion du cheval. Et si sur l’Ile de Ré, Les Ecuries de Loix est la structure la moins chère, ce n’est pas par hasard. La sélection, Sophie ne la fait par l’argent mais par l’état d’esprit.
Nulle surprise donc à ce que sa clientèle soit composée de Rétais et de résidents secondaires fidèles partageant le même esprit de partage. « Une belle clientèle de personnes positives », se réjouit Sophie nous expliquant que le dimanche, ce sont les propriétaires des chevaux en pension à l’écurie (une dizaine environ aujourd’hui), « qui font les permanences car j’ai moi aussi, besoin de faire une pause ».
De l’initiation aux concours
Sa passion de l’équitation, Sophie Limelette la partage le plus tôt possible. Dès deux ans, les petits peuvent ainsi découvrir la discipline à dos de poneys, lors de promenades à la main en compagnie de leurs parents. Toujours sur poneys, les cours commencent dès l’âge de 4 ou 5 ans, « cela dépend des enfants », précise Sophie. Puis ce sera le temps du cheval et des différents Galops, celui du perfectionnement et pourquoi pas des concours amateurs.
Pas de limite d’âge aux Ecuries de Loix qui accueille tous ceux qui souhaitent découvrir et vivre l’équitation, pour peu qu’ils soient dans « l’esprit » de la maison. Familial, positif et soucieux de transmission. Ajoutons à tout cela que Les Ecuries de Loix bénéficient d’un excellent équipement – « mais on ne fait pas dans le bling-bling – tient à préciser Sophie, et de la seule carrière en sol fibré de l’Ile de Ré, soit « permettant de travailler par tous les temps en protégeant les tendons des chevaux », souligne encore Sophie, décidément noble représentante de cette merveilleuse discipline.
Lilou, témoignage d’une passionnée
Le cheval, c’est une passion de l’enfance pour Lilou, 19 ans, aujourd’hui titulaire d’un premier examen intermédiaire, nécessaire à la préparation du BPJEPS , diplôme d’Etat de niveau 4 qui ouvrira les portes du monitorat à la jeune fille. Aujourd’hui animatrice équestre, elle participe activement à la vie des Ecuries de Loix, apportant cette touche de créativité vantée par Sophie Limelette. Sourire jusqu’aux oreilles et yeux pétillants, Lilou a trouvé ici moyen de vivre sa passion et ça fait plaisir à voir.
Ecoles Françaises d’Equitation, les engagements
Ils passent par des prérequis allant de la garantie de sécurité à la qualité d’accueil en passant par celle du projet pédagogique, des intervenants, de la structure et des activités proposées sans oublier le traitement bienveillant des chevaux et poneys…
Se complètent par des labels d’activités, Poney Club de France et Cheval Club de France.
Et s’enrichissent pas une mention complémentaire récompensant les centres équestres allant au-delà de la seule législation concernant le bien-être animal.
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