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Le sport fait école !

Parmi les treize établissements de Charente-Maritime labellisés « Génération 2024 », le groupe scolaire Louis Gaucher de Sainte-Marie s’invite dans le programme de promotion des jeux olympiques et paralympiques de Paris.
Un siècle après l’organisation des derniers Jeux d’été en 1924, la France se prépare, depuis sa désignation officielle en septembre 2017, à accueillir, rien que ça : le Monde !
Quinze mille athlètes et treize millions de spectateurs sont attendus au coeur de la capitale dès le 26 juillet. Une chance et un sacré remue-méninges pour le pays qui d’ores et déjà s’attache à créer à l’aune de l’événement, des passerelles entre jeunesse et territoires.
Car, osons le dire, si la finalité éducative et sociale de l’EPS n’est plus une composante fondamentale de la pédagogie française (quand la majorité des écoliers allemands y consacrent leurs après-midi, tandis que le modèle finlandais – régulièrement cité comme le meilleur d’Europe – accorde une place essentielle à la musique, à l’art et au sport), il est temps de raviver la flamme supposée porter haut nos couleurs…
Fort heureusement, le joker de la spécificité insulaire joue sur ce coup son va-tout… Quand la nature si tendrement nous enveloppe, l’île court la fabrique à champions, sur les pas du véliplanchiste Antoine Albeau (le plus titré au monde) ou de Damien Morin (qui s’est illustré en équitation cet hiver aux Qatar) et de bien d’autres talents en devenir…
Sélectionnée pour la pertinence de son projet comme le collège Les Salières, l’école de Sainte-Marie est ambassadrice d’une dynamique toute rétaise.
Pour appréhender le handicap autrement
À Sainte-Marie, les autorisations de sortie se multiplient sur les carnets de liaison. Madame Laud, la directrice, particulièrement engagée dans cette démarche ci toyenne, traque les signatures liées aux activités.
En février, les plus grands (CM1/CM2) ont mis leur acuité de côté pour aborder la cécité, la surdité, la paralysie et ainsi vivre pour un temps le handicap en situation sportive. Sarbacane en fauteuil roulant, torball pour les déficients visuels… l’occasion de sensibiliser les enfants qui en rentrant, n’ont pas manqué d’interroger leurs parents sur les difficultés au quotidien des personnes confrontées au manque de mobilité.
Lundi 27 mai, les écoliers rencontreront Steve Lucas pour un échange à l’école. Après la présentation de son livre « Ce jour-là, c’était la nuit… » au salon du Bois-Plage l ‘été dernier, l’auteur qui racontait être devenu subitement paraplégique après une mauvaise chute sur la mauvaise vertèbre, se lançait dans un nouveau défi. De retour d’une traversée australienne en handbike (8 000 km entre Sydney et Perth à la force de ses bras, en cinq mois), il reviendra spécialement partager avec les élèves, la lumière et l’énergie que lui procure la pratique du sport.
Un séjour au Chambon pour une pause tonique !
Sacs à dos, K-Way et bottes, les écoliers investissaient lundi 20 mai le car scolaire vers Eymouthiers, en route vers quatre jours de disciplines, plutôt en marge des expériences habituelles, dans l’objectif de se dépasser et ainsi éprouver le « vivre ensemble ». Spéléologie, tir à l’arc, escalade, canoë-kayak, l’esprit d’équipe a été largement convoqué pour cette expédition que seule la bonne volonté a financée.
Tous les vendredis, les enfants ont vendu à la sortie des classes et à tour de rôle des gourmandises-goûters confectionnées exprès en famille pour alimenter les caisses de la coopérative scolaire, déjà trop sollicitée par les nombreuses activités proposées au sein de l’établissement.
Ainsi, à l’appel de généreux donateurs, le Rotary s’enthousiasmait le 7 mai de compléter le budget de ce stage découverte, a fortiori « Quand il s’agit d’éloigner les jeunes des écrans trop présents », témoignait Jean Rivière, président du club local.
En 2024, ils auront 15 ans… Futurs champions ?
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