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Le préfet de Charente-Maritime étend le port du masque
Le préfet de Charente-Maritime Nicolas Basselier a étendu vendredi soir l’obligation du port du masque à l’ensemble des communes de Charente-Maritime et précisé lors d’un point presse les activités autorisées/interdites
Le port du masque est désormais obligatoire partout en Charente-Maritime, dans des lieux publics spécifiques : aux abords des écoles dans un périmètre de 50 m, sur les parkings des centres commerciaux et dans les cimetières. Cette nouvelle mesure vient renforcer un premier arrêté imposant le port du masque sur l’ensemble de 55 communes du département. « En mars dernier, le préfet pouvait prendre des dérogations pour faire exception à la règle. Cette fois-ci, c’est l’inverse. Il a le droit de compléter les mesures en allant plus loin dans le durcissement », explique Nicolas Basselier. Il prévient d’ailleurs qu’il n’hésitera pas à interdire de nouveau l’accès aux plages, plans d’eau, forêts, parcs et jardins, en cas de « comportements abusifs comme ceux observés en mars ». Pour l’instant, tous ces espaces de nature restent accessibles aux personnes résidants dans le fameux périmètre des 1km, le temps d’une heure de balade, « maximum », et de « manière occasionnelle ».
Si la marche, la course à pied, voire le vélo, sont tolérés dans le cadre des restrictions temporelles et géographiques, les résidents du proche littoral devront tout de même faire l’impasse sur le surf, le kite, la planche à voile, etc. S’ils ne figurent pas sur l’attestation de sortie, les textes sont clairs : « toutes les activités nautiques et de plaisance » sont interdites, même en pratique individuelle. On oublie également les baignades, la bronzette et même le longe-côte. Seuls les compétiteurs professionnels peuvent obtenir une dérogation pour leur entrainement sportif. Concernant la pratique équestre individuelle, le préfet n’a pas d’autre réponse que d’appeler « au bons sens et à la responsabilité de chacun ». D’ailleurs, la pertinence de l’activité de chacun sera laissée « à l’appréciation des gendarmes » lors des contrôles. En substance, l’heure est grave et il ne s’agit pas de se focaliser sur la satisfaction de son bon plaisir.
« Je lis depuis quelques jours dans certains médias que le département est peu touché. Il faut arrêter avec ça ! Il n’y a pas d’exception Charentaise-Maritime, c’est ridicule. Le virus circule pareil qu’ailleurs, à la différence que l’on part de beaucoup plus bas. Mais les courbes de progression de l’épidémie sont rigoureusement parallèles », affirme Nicolas Basselier, chiffres à l’appui. Selon les dernières données de l’Agence Régionales de Santé (ARS), la Charente-Maritime enregistrait 131 nouveaux cas pour 100 000 habitants jeudi soir, alors qu’on était à 112 le mardi de la même semaine, et à 52 début octobre. Le taux de positivité lors de tests PCR atteints désormais les 9,4%. Jeudi soir, 78 personnes étaient hospitalisées sur l’ensemble de la Charente-Maritime, dont 8 en réanimation. Le Covid-19 a fait 68 morts dans notre département depuis le début d’année, dont 12 en EHPAD.
Par ailleurs, suite à l’attentat de Nice, le dispositif Sentinelles est progressivement déployé. Des militaires vont venir renforcer les forces de police et de gendarmeries aux abords des établissements scolaires, des lieux de cultes et des cimetières
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