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- Assemblée générale des Amis du Goisil
Le Goisil : un travail commun pour le devenir du site
AG en plein air, si l’année dernière c’était pour précaution sanitaire, cette année c’est pour le plaisir. L’association AMIGO (Amis du Goisil) a tenu in situ son Assemblée Générale annuelle.
Avec 23 membres réunis ce 10 août, le quorum nécessaire était atteint et en l’absence du Président de l’association Bruno Camuset, retenu loin de l’île par des obligations familiales, c’est le secrétaire Jean-Patrice Poirier qui a officié en son nom.
Au menu du rapport moral, quatre grands sujets, suivis des rapports d’activité et financier d’usage, avant l’intervention du Maire Patrick Rayton, fidèle au rendez-vous. A noter en introduction, l’intervention de Geoffroy Maincent, équipier de la SNSM-Ile de Ré, venu rappeler, à la demande de l’association, les rôles et mission de la station de sauvetage en mer rétaise.
Satisfaction sur le curage du chenal
« Après deux années d’attente, le curage est fait et nous en sommes en gros satisfaits », résume Jean- Patrice Poirier. Rappelons qu’une première opération avait été réalisée en fin d’hiver 2021 par les services du Département. Au vu du résultat très insatisfaisant (de l’aveu même de M. le Maire), une seconde avait été programmée pour cette année. « Les heures d’entrées et de sorties du chenal se sont nettement améliorées », se réjouit Jean-Patrice Poirier, évoquant toutefois un bémol : « à l’extérieur du chenal, la largeur est insuffisante et rend difficiles les manoeuvres lorsque deux bateaux se croisent ». A voir maintenant ce qui s’annonce du côté de l’entretien. Autre question, le pied des pontons qui selon les plaisanciers n’a pas été « curé assez près ». Aussi certains d’entre eux ont-ils décidé de louer le matériel leur permettant d’améliorer la situation.
Les pontons, parlons-en
Sur la question du balisage, deuxième sujet à l’ordre du jour, évoqué brièvement car il faut attendre M. le Maire pour faire le point, Jean-Patrice Poirier revient aux fameux pontons, ou plutôt à leur réfection. Elément pittoresque signant le charme du petit port du Goisil, environ dix d’entre eux sont considérés comme dangereux. « C’est un vrai sujet car cela coûte cher, il ne s’agit cependant pas seulement d’esthétique mais aussi de sécurité », explique Jean-Patrice Poirier, rappelant que l’association est volontaire pour assurer leur entretien courant, même s’ils sont par ailleurs propriété de la commune. A ce propos, le secrétaire de l’AMIGO évoque une liste précise répertoriant les pontons défectueux. Demandée à la Mairie, celle-ci ne serait jamais parvenue à l’association.
Quel avenir pour le Goisil ?
Quatrième sujet et non des moindres, la valorisation du site et son devenir. « Quid du bassin ? » résume Jean- Patrice Poirier. Rappelons que ce bassin, rendu parfaitement inutilisable par l’accumulation de vase, n’était pas au programme du curage. « On a le sentiment d’un abandon mais cela n’est pas dit clairement », poursuit Jean-Patrice, souhaitant une discussion franche avec la Mairie et précisant que si l’abandon pourrait se comprendre, des solutions sont à trouver pour permettre l’aménagement de places supplémentaires côté chenal.
Activités et Finances
Vie de l’association, rencontres avec la Mairie, préparation du curage, nettoyage… Hiver comme été, l’association veille sur le site, a fortiori les plaisanciers vivant ici à l’année et par nature plus disponibles pour les activités hors saison. A noter cette année, un acte de vandalisme sur un bateau constaté en février. Côté finances, peu de recettes mais aussi peu de dépenses pour un budget n’ayant rien à signaler. A ce jour, l’AMIGO compte 38 adhérents.
Remerciements à M. le Maire
Ils sont formulés par Jean-Patrice Poirier et concernent le curage, « mais le chenal de sortie est trop étroit », ajoute-t-il dans un sourire. Sur le sujet, Patrick Rayton reconnaît « un point à refaire ». Mais sur la question du quoi et du quand, l’élu ne peut s’engager : « dire ce qu’on va faire, je ne peux pas, même si des procédures plus fréquentes sont nécessaires », résume le Maire de La Couarde évoquant des contraintes budgétaires renforcées par « un coût général des travaux qu’on ne maîtrise plus ». Invitée inopportune de la réunion, l’inflation galopante induit « des choix à faire. Les choses lancées sont prioritaires », résume Patrick Rayton, évoquant néanmoins une procédure tous les deux ans et rappelant que le curage a été réalisé « dans des conditions exceptionnelles, la Trésorerie des Finances Publiques ayant autorisé de passer la dépense au budget général de la Commune ». Car c’est là que le bât blesse avec un Budget Annexe dédié au site bien trop peu pourvu.
Sur le devenir du Goisil
Patrick Rayton évoque la planification d’une étude sur l’ensemble du site car « c’est une entité » qui inclut également la base nautique voisine et exige pour l’élu « une vision communale ». « On a des idées mais on souhaite aussi recueillir un avis extérieur et neutre », explique le Maire, assurant par ailleurs que l’association sera elle-aussi consultée. A toutes fins utiles, l’élu rappelle également que quel que soit le projet, il devra aussi être compatible avec les différentes exigences des services de l’Etat dont la DREAL que l’on sait fort pointilleuse. Le cahier des charges relatif à l’étude est en cours et celle-ci devrait être lancée fin 2022 ou début 2023. « Il faut se poser et faire quelque chose pour l’avenir dans le cadre d’un projet global » conclut Patrick Rayton.
Pontons et balisage
Ils seront les derniers points évoqués. Sur le balisage, la réponse est on ne peut plus claire : le service des Phares & Balises attend l’étude bathymétrique qui doit être réalisée par le Département alors la Commune ne peut rien faire pour le moment.
Sur les pontons, « nous avons beaucoup avancé. Trois estimations ont été faites et les coûts peuvent être financés par emprunt, inscrit à la section Investissement du Budget Annexe », souligne Patrick Rayton. Soit une somme d’environ 60 000 €. « Il n’y en aura pas d’autre après », précise le Maire rappelant la nécessité d’une cohérence entre les loyers versés par les plaisanciers et les mensualités d’emprunt. Par ailleurs prudent, Patrick Rayton se pose une question : « Faut-il un permis d’aménager ou pas ? ». « A priori non puisqu’il s’agit de refaire les pontons à l’identique mais il me semble préférable de poser la question. Ce serait trop bête d’être obligé d’interrompre les travaux », poursuit-il, affirmant que la question sera posée dès la rentrée aux services compétents avant consultation des entreprises. « Si le permis d’aménager n’est pas nécessaire, les travaux auront lieu début 2023 » précise-t–il.
Pour conclure, Jean-Patrice Poirier exprime la volonté de l’association « d’être plus proactive », notamment sur l’entretien des pontons. « Je vous entends et cela ne me gêne absolument pas », affirme Patrick Rayton, évoquant néanmoins la nécessité d’une réunion préalable pour mettre les choses à plat car la responsabilité de la commune est en question.
C’est dans cet esprit constructif que sera conclue l’Assemblée Générale 2022 qui ne s’achèvera réellement qu’après le traditionnel « pot de l’amitié ».
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