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Le Bois-Plage signe une convention avec le SDIS
Votée lors du dernier Conseil Municipal, la Convention passée entre la commune du Bois-Plage et le SDIS 17 est désormais effective.
En ces temps où la lumière estivale est assombrie par les fumées noires des incendies décimant les forêts françaises sur des milliers d’hectares, et sachant par ailleurs que les effectifs des sapeurs-pompiers volontaires sont en tension croissante, la démarche n’est pas anodine.
Trois agents communaux concernés
Ils s’appellent Emilie Berchotteau, Kévin Mouëllic, Pierre Négrier, et sont bien sûr volontaires. Respectivement attachés à la police municipale, rurale, et aux services techniques du Bois-Plage, ces trois agents sont les parties prenantes et opérationnelles du partenariat officialisé le 2 août dernier entre le Service d’Incendie et de Secours de la Charente-Maritime et la commune, celle-ci devenant employeur conventionné.
La Convention en détail
Commençons par préciser que le statut d’employeur conventionné émane de la signature de cette convention. Elle peut être signée pour un ou plusieurs sapeurs-pompiers volontaires. Facilitant leur engagement, la nature de la convention peut être opérationnelle, de formation, ou les deux. Ce dernier cas étant celui de nos trois agents communaux boitais.
Retard à l’embauche et départ en intervention
La Convention dite opérationnelle autorise le sapeur-pompier volontaire à arriver en retard sur son lieu de travail lorsqu’il a été appelé en intervention préalablement à ses horaires d’embauche officiels. De même, le départ sur le temps de travail lui permet de quitter son poste pour partir en intervention. Les conditions de sa “mise à disposition” sont définies par la Convention signée avec l’employeur. Alors qu’il est en poste, le salarié n’est pas prioritaire au départ mais peut être appelé si nécessaire grâce à un système d’alerte. Des relevés du temps passé sont communiqués régulièrement à l’employeur ou sur sa simple demande.
De l’importance de la formation
Autre volet de la Convention, les formations, initiales ou continues sont évidemment nécessaires à une activité opérationnelle garantissant la sécurité du sapeur-pompier volontaire autant que son efficacité.
D’une durée d’environ cinq semaines, la formation initiale est répartie en cinq modules pouvant s’étaler sur trois ans, tandis que les formations continues ou de renforcement des compétences peuvent aller de un à dix jours par an selon les responsabilités du sapeurpompier volontaire et son profil. A noter que certains d’entre eux peuvent également être formateurs et utiliser également à ce titre du temps compris dans la Convention.
Pour ces formations comme pour les interventions, l’employeur est bien sûr partie prenante et définit le temps qui peut leur être consacré par son employé.
La valeur de l’exemple
Pour le Maire du Bois-Plage Gérard Juin, la mission de service public d’une municipalité doit l’inciter à montrer l’exemple. Alors si Emilie Berchotteau, Kévin Mouëllic et Pierre Négrier demeurent avant tout des agents communaux, leur mise en disponibilité pour venir en appui aux effectifs des sapeurs-pompiers volontaires est une illustration d’un engagement citoyen, à titre individuel mais aussi collectif, « sous réserve bien sûr des nécessités de service public » inhérentes à leurs fonctions premières. Soucieuse de soutenir le SDIS 17, la municipalité boitaise espère aussi que sa décision soit un signal fort envoyé à d’autres acteurs du territoire, qu’ils soient publics, privés ou associatifs.
Sous la responsabilité du Chef de Centre Denis Carré, voilà donc ces trois nouvelles recrues officiellement intégrées à l’équipe des sapeurs-pompiers volontaires du Bois-Plage. Leur connaissance évidente du village et leur proximité avec la population seront sans doute des atouts non négligeables pour veiller sur un territoire particulièrement boisé. On ne peut que saluer leur engagement et l’initiative de la commune.
La Sécurité, une préoccupation boitaise
Nous vous l’avons présenté dans l’un de nos précédents numéros. Le chef de la police municipale Jonathan Congiu est un homme de terrain et il le prouve, n’hésitant pas à se poster aux heures cruciales du marché boitais avec des membres de son équipe de police municipale. Arrêtant chaque cycliste rejoignant le marché depuis l’avenue de la Plage (en sens interdit), nous le trouvons mardi 9 août expliquant les règles favorisant à la fois sécurité et civilité en remettant un flyer Sécu Rétais. Une opération renouvelée plusieurs fois.
« Il s’agit de faire avant tout de la prévention », explique Jonathan Congiu, ajoutant qu’en cas de récidive ou de comportement inapproprié, il n’hésite pas à verbaliser. Une main de fer dans un gant de velours, est-ce la solution pour endiguer le flot de problèmes survenant hélas trop souvent ? Parions au moins sur la présence des uniformes de police municipale comme incitation à plus de prudence et d’aménité.
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