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- Association des Usagers du Port d’Ars-en-Ré
L’AUPAR : une Assemblée générale animée
L’Assemblée générale de l’association des usagers du port d’Ars en Ré (AUPAR) s’est tenue jeudi 18 août et a été suivie d’une réunion publique en présence d’Étienne Caillaud, 1er adjoint au Maire, en charge du port.
Des interventions intempestives ont animé cette AG dont Jean-Luc Bernard a ouvert la séance à 10h avec la présentation de ses rapports moral et d’activité suivis par celui du trésorier, Frédéric Taddeï. Les rapports ont tous été approuvés. Concernant le bureau, cinq membres étaient sortants cette année : le président Jean-Luc Benard, le vice-président Emmanuel Lenys, la secrétaire adjointe Isabelle Gau- Verdon, le trésorier Frédéric Taddeï et la trésorière Agnès Taddeï. Jean- Luc Bernard, Isabelle Gau-Verdon et Emmanuel Lenys ont été reconduits dans leurs fonctions. 75 votants étant présents, il fallait dépasser le nombre de 38 pour être reconduit. La confiance a été largement renouvelée au président Jean-Luc Bernard avec un total de 70 voix.
Pour clore cette première partie, Jean-Claude Perrin, secrétaire de l’association, a pris la parole indiquant que selon lui l’AUPAR avait toujours sa raison d’exister et qu’en revanche elle avait grand besoin d’adhérents qui disposent de temps à lui consacrer. Les dossiers à suivre sont nombreux, les problèmes à régler également. L’un des premiers est l’appartenance au CLUPP (Comité local des usagers du port) des adhérents ne disposant pas de places définitives pour leurs bateaux. L’AUPAR a poussé à la création du CLUPP dont le fonctionnement est régi par le code des Transports et ses adhérents doivent faire partie du CLUPP que leurs places soient définitives ou non. Concernant la gestion des ports de plaisance, il estime qu’il serait souhaitable que l’AUPAR s’entretienne avec le Département et la mairie d’Ars. En effet, depuis le 1er janvier 2020, dans le cadre de la loi NOTRe la gestion des ports est une compétence départementale. Sur l’île de Ré, les ports de Loix, La Flotte et Saint- Martin sont gérés par le Département alors qu’Ars et Rivedoux le sont par les communes. Jean-Claude Perrin recommande d’étudier les avantages et désavantages qu’impliquerait une gestion départementale d’Ars.
Réunion publique : des points récurrents à l’ordre du jour
Pour cette deuxième partie, le bureau de l’association avait élaboré une liste de sujets à étudier avec la mairie. C’est Étienne Caillaud, 1er adjoint au maire et interlocuteur principal de l’AUPAR, présent à la réunion publique, qui a répondu, dans la mesure du possible, aux interrogations de l’association. L’un des premiers points à l’ordre du jour concernait le dragage dont l’AUPAR estime qu’il a été quelque peu raté et aimerait en conséquence connaître les recours envisagés auprès de l’entreprise responsable. Étienne Caillaud admet qu’il est un peu raté. L’une des raisons en est que ce travail a nécessité quatre ans et demi de négociations avec les administrations concernées. Il était prévu à l’origine d’enlever 18 000 m3 de vase.
Quatre ans plus tard, ce sont 25 000 m3 qu’il aurait fallu retirer, mais cela aurait nécessité de tout reprendre à zéro et de consacrer quatre ans de plus au nouvel accord. Des îlots de vase subsistent et apparaissent ; Etienne Caillaud en attribue la faute à l’entreprise Vinci, car le matériel annoncé dans le marché n’était pas présent lors des travaux et l’entreprise a dû revenir à trois reprises pour finaliser ceux-ci : les 18 000 m3 ont fini par être évacués, mais il est resté de la vase. A propos de la verticalisation des moteurs hors-bord, Etienne Caillaud précise qu’elle a été suggérée par la mairie et non imposée, de façon à éviter que les moteurs ne soient endommagés par les usagers. Les portes du bassin de La Criée, dont le coût s’élève à 350 000€, sont terminées ; la mairie attend la Toussaint pour les faire installer afin de ne pas perturber la fin de saison des plaisanciers. Pour les dragages à venir du Fier d’Ars, de l’avant-port et du bassin de La Prée, l’association s’inquiète de ce qui va se passer dans les chenaux qui vont devoir admettre de la vase supplémentaire.
Le problème de la zone de stockage à terre perdure, Etienne Caillaud en est bien conscient ; il espère pouvoir l’agrandir, l’idéal serait de disposer d’un port à sec, mais aucune solution ne s’est présentée à ce jour. Quant au PLUi, douze ans après Xynthia, rien n’a été fait pour protéger le port et il semblerait que l’État recule par rapport à ce qui avait été envisagé avec une tendance à diminuer les fonds prévus à l’origine. La mairie aimerait que l’on sensibilise les enfants dès l’école de voile aux dangers qu’ils vont forcément rencontrer dès le chenal parmi lesquels la vitesse excessive de certains bateaux à moteur qui sont de plus en plus gros et de plus en plus nombreux, et dont les vagues risque de faire chavirer leur Optimist. Régis Baudonnière, président de l’URCAN (Union Rétaise des Clubs Nautiques), est intervenu pour signaler qu’il a adressé un courrier au préfet concernant un autre danger : le non balisage des parcs à huîtres, et qu’une expertise a été demandée à Phares et Balises.
Etienne Caillaud est revenu sur l’intérêt ou non d’une gestion départementale. Sur le port depuis 1973 et à ce titre en connaissant bien les tenants et les aboutissants, il estime que la gestion communale est la mieux appropriée et qu’il faut savoir précisément ce que recouvre la gestion départementale. En effet, elle ampute la commune d’une partie de son territoire car lorsque l’on parle du port on oublie souvent que la délimitation de ce territoire comprend les quais et va jusqu’aux commerces qui le bordent. Il est donc prévu d’essayer d’organiser une réunion commune entre l’AUPAR, la Mairie et le Département.
Les membres de l’association ont pu continuer leurs conversations lors du déjeuner qui a suivi dans l’un des restaurants du port.
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