- Environnement & Patrimoine
- Droit de réponse
L’Association MAT-Ré se défend !

Frédéric Jacq, Président de l’association MAT -Ré,
www.nub71.com, 10 juin 2017
« Je me permets d’exercer un Droit de réponse à l’article intitulé « MAT-Ré Accuse » publié dans le numéro 152 du journal « Ré à la Hune » du 2 mai 2017, sous la plume de Madame Nathalie Vauchez, tout d’abord pour déplorer la méthode qui a consisté à publier un mail destiné à la directrice de la publication et non à la rédaction suite à l’absence d’annonce dans vos colonnes de nos 2 précédentes réunions publiques en octobre 2016 et en avril 2017, malgré l’envoi de communiqués de presse. Dire que vous privez ainsi vos lecteurs d’une légitime information sur un sujet sensible et de la possibilité de connaître l’existence d’une assemblée générale ne me semble pas diffamatoire !
Le journal « Ré à La Hune » aborde depuis plusieurs années le sujet de la cimenterie HOLCIM devenue EQIOM et récemment encore, en novembre 2016, sous la plume de Madame Pauline Rouard. Pour autant, nous avons regretté le ton du directeur de la cimenterie EQIOM dans le numéro suivant ou les menaces de plainte pénale par Monsieur Patrice Raffarin contre l’association MAT-Ré et son président.
Votre suggestion d’organiser une table ronde sur le développement portuaire avec les acteurs concernés avait retenu notre attention mais nous attendons toujours les prémices d’un tel échange. Faut-il rappeler que l’industrialisation du Grand Port Maritime de La Rochelle menace la biodiversité des pertuis et l’intégrité de l’île de Ré ? Est-il interdit de s’indigner contre le financement de l’Etat Islamique en Syrie par un fleuron de l’industrie cimentière française alors que peu de temps auparavant, de nombreuses personnalités soulignaient leur éthique ?
En utilisant un mail dont je vous avais rappelé au préalable le caractère personnel pour déclencher une vaine polémique, vous vous écartez du traitement « au fond » de l’information pour surfer sur une forme de populisme. Votre conclusion indiquant que vous ne souhaitez plus aborder ce dossier dénote un certain malaise dont il conviendrait d’éclaircir les motivations profondes.
Vos lecteurs doivent savoir que nos chances d’obtenir l’annulation de ce projet de cimenterie sont grandes grâce à la ténacité de nos avocats et des 200 requérants qui nous soutiennent depuis bientôt 7 ans. Le temps long ne nous effraie pas !
Plus largement, nous saurons exiger un moratoire sur les activités industrielles polluantes aux portes de l’île de Ré. Pour préserver la cohérence dans le développement d’un territoire d’exception. Pas pour défendre des intérêts personnels bien compris.
Certes, « Ré à la Hune » a vocation à aborder des sujets agréables qui accompagnent la vie joyeuse d’un lieu balnéaire, fort de ses richesses naturelles. Ignorer les sujets qui fâchent pourrait décevoir un lectorat attaché à la protection de l’environnement, à l’indépendance d’esprit, qui ne déteste pas un brin d’impertinence et une certaine audace ».
Frédéric Jacq
Note de la Rédaction
Droit de réponse et liberté de la presse…
Ce droit de réponse comporte quelques approximations, oublis, erreurs regrettables, que nous tenons à rectifier.
« Sous la plume de Nathalie Vauchez » : Non cet article émanait de l’ensemble du Comité de Rédaction composé de six personnes et a d’ailleurs été signé comme tel.
« Un mail publié à la directrice de publication et non à la rédaction » : Ce mail a été envoyé sur l’adresse mail de la rédaction, sans que ne soit précisé un quelconque caractère « personnel » et la directrice de rédaction a eu la courtoisie d’informer Monsieur Jacq qu’il serait publié, après avoir consulté l’ensemble du comité de rédaction.
Monsieur Jacq omet par ailleurs de rappeler que dans son mail il accusait la Rédaction de Ré à la Hune, nous citons « votre silence pourrait constituer une tentative de dissimulation de la destruction des pertuis et s’apparenter à une censure ». C’est cela qui a paru offensant et diffamatoire à la Rédaction. Tout comme nous accuser aujourd’hui de « populisme ». Pour nous, les mots et les écrits ont un sens, ils sont l’essence même de notre métier.
Par ailleurs, Monsieur Jacq semble parfois oublier cette valeur fondamentale, constitutive d’une démocratie, joliment appelée liberté de la presse.
La Rédaction
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