Laisser passer la lumière

Au départ il n’y avait qu’une petite maison des années 1960, nichée au milieu d’un terrain bordé par les bois. Désormais, c’est une maison d’environ 200 m² avec cinq chambres qui accueille une famille heureuse d’y vivre. La demeure s’organise autour de trois univers : la partie à vivre et la chambre des parents, les chambres des enfants et l’extérieur composé d’un grand patio et d’un jardin avec piscine, terrasse et préau.

L’architecte d’intérieur Mélanie Barathon a suivi les souhaits de ses clients pour concevoir cet espace, où chacun vit à son rythme, en offrant des effets traversants pour laisser entrer la lumière. Les grandes baies permettent de circuler librement et de vivre l’espace sans contrainte, avec des perspectives partout où l’oeil se pose.

L’ensemble de la construction longe une rue mais lui tourne le dos pour s’ouvrir vers le sud et le soleil, ce qui permet de ne pas entendre la circulation et de profiter de la lumière naturelle qui se faufile par les baies vitrées. Un véritable jeu de transparence se met en place dès l’entrée. Depuis le seuil on aperçoit le fond du jardin, puis un couloir vitré des deux côtés s’ouvre sur le patio principal et un autre plus petit. La grande pièce principale abrite le salon, la salle à manger et la cuisine et la lumière traverse ce vaste espace entre la terrasse et le patio.

Dans le grand patio, un olivier s’épanouit à l’abri des murs. Partout du bois guide les pas, du parquet dans les pièces à vivre et du bois exotique sur les terrasses. Le jardin sans visà- vis donne sur un bois, où les pins parasols et les pins maritimes rappellent que l’océan n’est pas loin. C’est sans nul doute la terrasse qui confère à cette villa son caractère de la maison de vacances : d’un côté un salon au soleil, de l’autre un préau abrité mais ouvert vers la lumière du soir. Entre les deux, une piscine sert de trait d’union, tandis qu’un fauteuil suspendu à la branche d’un arbre donne envie de se détendre