- Publi-info
- Île de Ré Mag’
- Terroir
La primeur rétaise AOP, star de vos repas
Une chair délicate au goût raffiné très spécifique, un territoire balayé par les embruns et à l’exceptionnel ensoleillement, un climat doux et une appellation AOP, tels sont les atouts de la pomme de terre rétaise.
L’histoire de cette pomme de terre, bénéficiant d’une appellation protégée depuis 1998, la première décernée à une pomme de terre, est aussi une histoire d’hommes, celle de quinze producteurs passionnés, travaillant près de cent hectares en rotation sur les neuf cents hectares délimités en AOP, pour produire selon les années entre 1500 à 2000 tonnes du précieux tubercule.
AOP et respectueuse de l’environnement
Aujourd’hui, dix maraîchers sont labellisés Haute Valeur Environnementale niveau 3 (HVE 3) et ils le seront tous en 2025.
Après quelques années d’interruption, le samedi 4 mai, les RÉgalades reviennent pour célébrer durant toute une journée l’arrivée de la pomme de terre primeur avec des surprises gourmandes et des balades en vélo à la découverte des producteurs.
Son goût inimitable sera alors régulièrement contrôlé par un jury de dégustation officiel et encadré par l’Institut national des appellations d’origine et de qualité.
Alcma ria et Charlotte, deux variétés précoces
Pour conserver leur caractère de primeur, les pommes de terre seront récoltées avant le 31 juillet et concernent cette année deux variétés précoces. La première Alcmaria arrive sur les marchés dès la mi-avril. Sa chair est fondante et elle est exquise à la vapeur tant elle est goûteuse.
La Charlotte est présente au mois de juin. Une chair jaune et ferme lui permet d’être cuisinée de façons variées et elles conviennent parfaitement pour des cuissons au four ou à la poêle. Très fragile, la belle doit être conservée à l’abri de la lumière pour conserver ses qualités gustatives. Les experts lui trouvent de douces senteurs de légumes printaniers, de beurre, de fruits secs, avec des notes sucrées, parfois salées et une extraordinaire texture fondante. De plus, elle est riche en glucides, minéraux et vitamines.
Il n’est donc pas étonnant que les grands Chefs créent des recettes originales pour ce produit emblématique que l’on retrouve sur toutes les tables gastronomiques de la région et même de Paris.
Lire aussi
-
Île de Ré Mag’
L’âme de l’île
Edito
-
Île de Ré Mag’
L’île, tournée vers la mer, Ré, protégée
Les côtes de l’île de Ré totalisent environ 110 km. Des côtes composées de dunes et de plages bien sûr, mais pas uniquement. Car l’île de Ré est aussi protégée de la mer par des falaises comme celles qui contournent l’abbaye des Châteliers à La Flotte, ou par des digues comme celles qui bordent le Fier d’Ars ou encore la monumentale digue du Boutillon, édifiée après la tempête Xynthia de 2010, pour remplacer une digue devenue obsolète. Des côtes également façonnées par les activités humaines : s’y dessinent les ports, parcs ostréicoles, marais salants et pêcheries appelées écluses à poisson, autant d’activités économiques traditionnelles de l’île de Ré. Photos de © Yann Werdefroy
-
Publi-info
Un trésor de biodiversité sur l’île de Ré
L’île de Ré se distingue par son environnement sauvage préservé, la plaçant parmi les joyaux de la nature en France. Sa diversité écologique offre un refuge à une multitude d’espèces animales et végétales. Cet écosystème d’une richesse exceptionnelle est aussi d’une grande fragilité. Pour cela, la Communauté de communes s’engage pour préserver l’environnement, notamment grâce à l’écotaxe du pont de Ré. Des mesures concrètes sont mises en œuvre : protection des espaces et des espèces, éducation à l’environnement, surveillance du littoral, gestion des zones naturelles… Avec 80 % du territoire protégé, l’objectif est de limiter toute construction incompatible avec la préservation écologique. Une meilleure connaissance des populations locales est essentielle pour garantir la pérennité de cette biodiversité remarquable. Découvrons ici quelques exemples
Je souhaite réagir à cet article