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La Maline : point d’étape officiel
La réhabilitation de la Maline est entrée dans sa phase (quasi) finale. Objectif, une réouverture au public comme prévu, en janvier 2022
Nous avions eu la chance de découvrir dès février les traits esquissés de la nouvelle Maline (lire notre article paru dans Ré à la Hune N°217 et sur realahune.fr). Retour trois mois plus tard, de manière formelle cette fois, pour un point d’étape animé par le Président de la CdC Lionel Quillet, le 1er Vice-Président en charge de l’Urbanisme et des Grands Travaux mais aussi Maire de La Couarde Patrick Rayton, Danièle Pétinaud- Gros, Vice-Présidente dédiée à la Culture et Annabelle Bariteau, Directrice de la Culture à la CdC, sans oublier Hung Do Cao, Directeur de l’Aménagement du Territoire qui a suivi assidûment le déroulement du chantier.
La Maline, symbole fondateur
En des temps désormais lointains, La Maline était « un outil communal », initié par le Maire couardais Paul Neveur, rappelle Patrick Rayton. Mais dès l’installation de l’équipe municipale lui succédant, la vocation intercommunale du lieu était apparue comme une évidence, souligne- t-il, rappelant que l’entrée de La Maline dans le giron de la CdC avait été accueilli par « un vote unanime ». L’histoire d’une transmission allant de Paul Neveur à Lionel Quillet en passant par Patrick Rayton, et conférant au site un statut « fondateur de l’intercommunalité ».
Aujourd’hui, La Maline s’apprête à entrer dans une nouvelle phase de son histoire, après des années de travail acharné sur tous les fronts.
Bilan d’un dossier lourd
L’histoire de cette réhabilitation n’est pas un long fleuve tranquille, loin s’en faut. « Faire quelque chose sur l’Île de Ré est de plus en plus difficile », souligne Lionel Quillet, évoquant les recours auxquels la CdC a dû faire face. « C’est un boulot énorme », continue-t-il « mais nous avions la volonté de conserver une structure sur l’ex canton Nord, et une vision d’ensemble qui a conduit dès 2010 au rachat du restaurant situé à côté ». Mais 2010, c’est aussi l’année Xynthia, et la sortie des cartes d’État des hauteurs d’eau du PPRL bloquera le dossier en 2013. Enfin validé avec l’Etat en septembre 2016, le permis de construire sera déposé dans la foulée pour un début de chantier en avril 2018. Ajoutons à tout cela la rupture de câble du pont interrompant les travaux, des soucis suite à la découverte de réseaux électriques dans les fondations et enfin la crise sanitaire… Depuis la naissance du projet, « quasi quatre ans ont été perdus », selon Lionel Quillet. « Une affaire longue et complexe qui coûte en temps et en argent, avec un budget total de 7 200 000 € dont 50% en subventions et 50% financés par la CdC ».
La Maline du 21ème siècle
« On est sur une belle salle de culture où tous les spectacles seront possibles ! », se réjouit Lionel Quillet contemplant la scène de la grande salle qui pourra accueillir trois cents personnes.
Une salle qui « donne beaucoup d’idées », à Danièle Pétiniaud-Gros, rappelant que le statut de gestion en régie directe va favoriser une programmation importante. « On va tenter des choses », affirme-telle, évoquant l’accueil d’oeuvres de qualité, des résidences d’artistes et la volonté de satisfaire tous les publics notamment côté cinéma (le 7ème Art disposant, rappelons-le d’une salle dédiée), mais aussi de cultiver les liens avec par exemple le Festival de Cinéma de La Rochelle.
Vingt-cinq à trente spectacles sont prévus par an, explique Annabelle Bariteau. Côté tarifs, la Directrice de la Culture reconnaît « qu’ils vont évoluer mais de manière accessible ». Dernier volet et non des moindres pour l’aura du territoire, les résidences d’artistes « avec la capacité d’un accueil bien meilleur », souligne Lionel Quillet. « Techniquement c’était un challenge mais les préparations de spectacles vont être extraordinaires » affirme le Président de la CdC, se réjouissant par ailleurs « des possibilités élargies à destination des associations rétaises ».
Les travaux s’achèveront à l’automne avec l’aménagement du parvis. Mais il faudra ensuite aux équipes le temps du rodage et de la formation nécessaires à s’approprier une Maline ouvrant plus que jamais ses portes à la Culture avec un grand C.
Détail des subventions
– Etat : 13%
– CNC (Centre National de la Cinématographie) : 8%
– Région Nouvelle-Aquitaine : 7%
– Département de Charente-Maritime : 22%.
Soit 50%, le solde étant financé par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré.
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