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La mairie d’Ars-en-Ré est sur tous les fronts…
Le 25 avril, comme chaque dernier jeudi du mois, le Conseil Municipal s’est rassemblé afin de débattre des sujets de l’ordre du jour, en présence de M. Le Maire, de neuf membres de son équipe et… d’un seul administré !
Sans aucune observation ou modification, l’équipe municipale a accepté le procèsverbal du 28 mars à l’unanimité. La cession du fonds de commerce de la Sandwicherie Lé Gars Ré installée rue Thiers est, elle aussi, approuvée. L’entreprise ayant trouvé repreneur, l’activité perdure.
La forêt, rempart naturel contre l’érosion, abrite faune et flores rares
Concernant les délibérations, plusieurs sujets ont été abordés. En premier lieu, M. Le Maire a évoqué l’importance du nettoyage des abords de la forêt de la Combe à l’eau. L’ARAFCE, l’Association des Riverains Arsais de la Forêt domaniale de la Combe à l’Eau invite ses quarante et un adhérents au renouvellement de leur cotisation fixée à 5 € et rappelle l’obligation inscrite au Code Forestier d’entretenir la partie limitrophe de leur propriété sur une profondeur de cinquante mètres. Ces travaux de débroussaillement, de coupe et de broyage permettent en cas d’incendie, de limiter la propagation du feu et de faciliter la tâche des pompiers. Rempart naturel contre l’érosion des sols, cette forêt bordant le littoral abrite faune et flore rares et endémiques. Pour la sérénité des promeneurs et pour éviter que ces 186 hectares ne partent en fumée, ces actions sylvicoles débuteront en juin.
Effectué par la SAUR, le contrôle des équipements de défense extérieure contre les incendies incombera à la société AGUR dès le 1er janvier 2020 et ce, jusqu’au 31 décembre 2026. Gestionnaire de l’eau potable des villages du canton Nord et de celui du Bois-Plage, elle aura la charge de l’entretien et de la réparation des 42 poteaux d’incendie au tarif de 63,50 € HT l’unité, soit 2667 € HT pour la totalité. La commune et la SAUR, responsable des hydrants jusqu’à la fin de l’année, résilient à l’amiable leur convention.
La proposition d’acquisition de la parcelle ZB n°229 située Chemin des Sables n’a, quant à elle, pas été retenue. M. Le Maire propose d’indiquer au propriétaire de transmettre ses coordonnées au conseil Départemental, éventuellement intéressé par l’achat de ce boisé remarquable classé Natura 2000.
De nouvelles règles pour le cimetière
En vigueur depuis plus de vingt ans, l’arrêté se rapportant à la réglementation du cimetière nécessite une mise à jour. De ce fait, un nouveau règlement est proposé. Six cents Casserons demeurant dans la commune de façon permanente pour neuf cents secondaires, il est utile de redéfinir la durée de vente des concessions : quinze ans renouvelables pour les concessions temporaires en pleine terre ou colombarium et trente ans pour les individuelles, collectives ou familiales en caveau enterré ou colombarium. S’il existe encore des concessions perpétuelles, celles-ci ne sont plus en vente. Très prisée, l’éternelle demeure Arsaise sera attribuée aux résidents non-permanent sous deux conditions : être installé dans le village depuis au moins deux décennies et inscrit sur les listes électorales. Le choix de l’emplacement se fera à la suite par l’Administration pour faciliter l’organisation du cimetière.
L’été dernier, le comportement de personnes en état d’ébriété a donné du fil à retordre aux agents de la Police Municipale. La proposition d’acquisition d’aérosols de gaz lacrymogène (armes classées B8) et matraques télescopiques (D2) est reçue favorablement par l’ensemble de l’équipe municipale. Pour ce faire, il faudra au préalable obtenir l’acceptation préfectorale autorisant la possession de ce type d’armes, avoir une convention communale de coordination avec l’Etat, effectuer une demande de port d’armes pour chaque agent ayant suivi une formation obligatoire.
Un curé inquiet, des plaisanciers patients, des plages désensablées
Le montant des travaux de rénovation de la tranche conditionnelle n°3 de l’église Saint-Etienne sont estimés à 192 247 € HT. Une demande de subvention auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à hauteur de 40% est souhaitable, soit 76 898 € HT. A noter que M. Le Curé se fait beaucoup de soucis pour son orgue qu’il trouve insuffisamment protégé de la poussière pendant les travaux.
La liste d’attente d’attribution de places portuaires est plus faible en 2019 que l’an passé. En 2018, 418 plaisanciers convoitaient un emplacement. Cette année, ils sont 406, à jour de leur cotisation de 10 € à l’espérer, dont 44 prioritaires. Les premiers en attente le sont depuis 1998, les derniers depuis le 23 avril. Si les marins se doivent d’être humbles en faisant face aux éléments, ceux désireux d’amarrer leurs bateaux dans le charmant port Casseron doivent savoir faire preuve de patience !
La municipalité, soucieuse de répondre, au propre comme au figuré, aux besoins de la nombreuse population des mois estivaux, prévoit d’installer des toilettes chimiques temporaires à la plage de La Grange et au parking du Martray. Un devis est à l’étude.
M. Le Maire prie les automobilistes d’excuser les désagréments de circulation liés aux travaux d’aménagement paysager réalisés au parking du Boutillon. Dans les prochaines semaines, un drain récupérateur des eaux pluviales sera mis en place le long de la digue, permettant d’irriguer les nouvelles plantations.
Seule ombre au tableau de ce paisible conseil municipal, la disparition du sable de la plupart des plages de la commune. La digue de La Grange fatiguée, les deux épis du Martray en très mauvais état, n’assument pas pleinement leur rôle. Il en résulte qu’une quantité importante de sable s’en est allée, un bon mètre sur le platin. Toutes les plages sont touchées, seule celle de La Grange est préservée.
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