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- L'Île aux Livres 2012
Incontournable !
Avec la tenue de sa 6ème édition, vendredi 3 et samedi 4 août, « L’Île aux Livres » parrainée par Madeleine Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor poursuit sa belle aventure du fait que cette manifestation soutenue par la commune du Bois-plage, la communauté de communes de l’île de Ré, le Lions club et Île de Ré Tourisme, a su faire preuve de la part de ses organisateurs Stéphane Guillot et Joschi Guitton, de sérieux, de professionnalisme et fédérer autour d’elle aussi bien les partenaires institutionnels que certains intérêts privés.
Bienvenue au pays des livres
Comme chaque année, amoureux de la littérature, curieux, sont venus en très grand nombre, ils étaient plus de dix mille pour partager ces deux journées de rencontre avec la centaine d’auteurs participant à ce rendez-vous estival désormais incontournable. Si l’invité d’honneur, Charles Aznavour et la très médiatique Clémentine Célarié ont de par leur présence attiré « la foule » aux heures de dédicaces, il n’y eut guère de temps morts et, la plupart des visiteurs qui ont emprunté les travées du salon sont repartis avec un ou plusieurs ouvrages sous le bras prouvant ainsi la bonne santé du livre, sa belle résistance face aux nouvelles technologies. Partenaire du salon depuis l’origine, « Ré à la Hune », le journal gratuit de l’île de Ré, mais aussi le nouveau magazine féminin « f’Âmes » ont rencontré un franc succès (3000 exemplaires pris en main et emportés en deux jours).
Partage des genres et horizons différents
Si cette année encore tous les genres littéraires étaient représentés par des auteurs majeurs tels Philippe Dessertine, Kéthévane Davrichewy, Eric Fottorino, Michel Godet, Vénus Khoury-Ghata, Jacques Le Divellec, Gonzague Saint Bris, etc., la philosophie de la manifestation voulue par l’association « L’Encre et la pierre » a été respectée avec la présence des auteurs régionaux et rétais : Jean-Pierre Bonnet, André Diedrich, Chantal Crestant, Robert Béné, David Canard, Hervé Roques, Allain Bougrain-Dubourg, etc.
Les débats et cafés littéraires qui se tinrent parallèlement au salon furent également très fréquentés, en particulier « David Servan-Schreiber » avec Madeleine Chapsal et la maman de David, « Le rôle des médias en politique » avec Laurent Binet, Eric Fottorino, Colette Chaignaud, PPDA, etc.
Deux journées qui furent très riches culturellement parlant mais sur lesquelles planèrent les ombres de plusieurs disparus : David Servan-Schreiber, Bernard Giraudeau et Alexandre Brunner. Une journée de samedi qui s’est achevée par le tirage d’une tombola et par la remise de cinq prix.
JPP
Le député Olivier Falorni au salon
Arrivé après les discours d’ inauguration, il n’a donc pas entendu la petite phrase de PPDA : « Le Député-Maire, non pardon le Député, celui qui de façon bien sûr totalement désintéressée… » faisant référence au fameux tweet de Valérie Trierweiler. Arrivé juste après, il est resté toutefois près de 3 heures au salon, faisant le tour des stands, échangeant largement avec les invités, s’attardant auprès d’auteurs de livres historiques. Puis il est revenu le lendemain, déjeuner à la table de PPDA et des organisateurs Joschi et Stéphane, après avoir passé un moment à la table de Charles Aznavour, puis a assisté à la remise des prix en fin de journée. « Je viendrai autant que possible sur ce qui fait la vie rétaise, été comme hiver » nous a-t-il déclaré, ajoutant : « Il s’agit en l’occurrence d’un beau salon, du fait de la qualité des invités et ce qui me plaît est son côté convivial et familial, ainsi que le fort engagement de nombreux bénévoles rétais ».
NV
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Susan Freddi
Née de parents italiens originaires de Reggio Emilia, « là où l’on fait la meilleure cuisine d’Italie », Susan Freddi, au travers de son romancuisine « Incognito », propose à ses lecteurs un véritable opéra des sens. « Ma passion, c’est de recevoir chez moi, de façon originale, intime (pas plus de huit convives à la fois). Ma recette, je l’explique en cinq actes dans ce livre. On est loin du concept restaurant où le chef reste la plupart du temps derrière ses fourneaux et donc dans l’impossibilité de partager avec ses clients ».
Avec une pincée d’amour, deux autres de passion et d’originalité, le tout saupoudré d’une touche d’humour, les dîners à thèmes de Susan débutent toujours les yeux bandés, sans présentation pour les invités. À charge pour eux de se découvrir, de se reconnaître progressivement, avant de passer « aux choses sérieuses », le repas.
« Incognito », un ouvrage qui se pare d’un graphisme audacieux et sensuel… à dévorer de suite !
« Incognito » de Susan Freddi, photos de Peter Coles, aux éditions 1973. 54 pages. 25 €.
Sandrine Monfort
La « thrillosophie », vous connaissez ? Bien disons que c’est un nouveau genre littéraire inventé par Sandrine Monfort. Dans la veine thriller, avec une intrigue qui tient le lecteur en haleine, la romancière a trouvé le moyen de faire passer un certain nombre de questionnements philosophiques. Ainsi, dans le polar-philosophique « En proie au temps » qu’elle présentait au salon, l’important n’est pas tant de savoir qui tue, mais de comprendre pourquoi il tue. Sandrine Monfort met tous ses personnages sous tension pour qu’ils se posent des questions sur le temps, le hasard, etc., des questions sur le pourquoi des choses.
« En proie au temps » de Sandrine Monfort aux éditions Les nouveaux auteurs. 310 pages. 17,90 €. Prix Femme Actuelle 2012.
Raymond Pechereau : « Père de la fonction publique territoriale »
Né à Triaize, ancienne île du golfe des Picton, Raymond Pechereau fut l’un de ces instituteurs de la République, un vrai, du temps où existaient encore les Écoles Normales. Élu maire de Bourgneuf en 1965, il accomplira trois mandats. Il découvrira dans la fonction un second métier pour lequel il n’était pas préparé. « Pour y remédier, je me suis formé en juridique, et tout comme moi, j’ai souhaité que mes employés communaux soient également formés ». Pour cela, il rédigera une proposition de loi qui sera transformée par le gouvernement en projet de loi pour devenir loi le 13/07/1972. De là sera créé le CFPC (centre de formation des personnels communaux) devenu CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale) suite aux lois de décentralisation de 1982/1984.
Aujourd’hui, retraité, Raymond Pechereau, membre de l’AHGPA (association d’histoire et de géographie en Pays d’Aunis) écrit, relatant ses origines de Picton. Dans son ouvrage « Le golfe des Pictons – Petites histoires de terroir », il témoigne avec lucidité des évolutions contrariantes apportées par la nature et l’homme au golfe, recueillant des témoignages tout en laissant aux lecteurs le soin de se faire leur propre opinion.
« Le golfe des Pictons » de Raymond Pechereau aux éditions Edilivre. 234 pages. 20 €.
Clémentine Célarié : une amoureuse
Voilà une femme qui possède plus d’une corde à son arc. On peut aller la voir sur scène au théâtre ou dans un tour de chant, sur grand écran au cinéma ou visionner les films qu’elle r é a l i s e , l a recevoir chez soi via le petit écran, et même la lire. Présente pour la première fois au salon du Bois- Plage, Clémentine Célarié est venu y présenter son troisième ouvrage : « Les Amoureuses ».
« Surtout, n’y voyez rien d’autobiographique ou alors voyez y mon amour pour l’amour. Toutes ces femmes qui osent vivre leur amour et à qui il arrive des histoires extraordinaires sont le fruit de mon imagination. J’avoue malgré tout y avoir quelque peu associé certains sentiments que j’ai pu vivre. Beaucoup de gens me considèrent comme une nymphomane, une goulue. C’est faux. En fait, ce qui les dérange, c’est que quelqu’un puisse parler librement des émotions que provoque ce sentiment qu’est l’amour, ce souffle exceptionnel capable de décupler vos énergies et de vous transporter plus loin que tous les voyages ».
« Les Amoureuses » de Clémentine Célarié aux éditions du Cherche Midi. 288 pages. 17€.
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