La plus importante concentration de véhicules électriques sur un territoire
Dans sa politique de préservation et de valorisation du patrimoine naturel et paysager départemental, le Conseil général, en partenariat avec la Communauté de Communes de l’île de Ré, a depuis 2012, mis en place Cap’Ré, une écotaxe perçue au passage du Pont de l’île de Ré affectée à des projets environnementaux.
Des transports en commun financés par l’écotaxe du pont de Ré
« Le produit financier de cette écotaxe, réparti entre le Conseil général (45 %) et la CdC (55 %) a été affecté pour partie à la mise en service dans l’île de Ré d’un dispositif de transport en commun privilégiant les véhicules propres : “RespiRé”. Ainsi, pendant l’été, depuis 2012, le territoire insulaire rétais est devenu un véritable laboratoire expérimental du transport en commun en véhicules électriques » a rappelé Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime, vendredi 4 juillet dernier, lors de la présentation de l’offre de transport saisonnier « RespiRé 2014 ».
« Ce qui ne veut pas dire, après avoir soigneusement démontré que l’on peut très bien se passer de voiture pour venir passer ses vacances dans l’île de Ré, que l’on oublie la population permanente une fois la saison estivale terminée » a renchéri Lionel Quillet, président de la CdC.
Une offre « RespiRé » qui, du 1er juillet au 15 septembre se veut encore plus adaptée
Au total, une flotte de 12 véhicules électriques de transport en commun renforcera celle des 10 navettes thermiques 9 places (certaines autorisant le transport des vélos). « L’offre de dédoublement de la ligne 3 (3A & 3B) et de doublement du nombre d’autocars desservant l’île de Ré au départ de La Rochelle expérimentée en 2013 est reconduite pour cet été. Ainsi, 267 000 places seront disponibles sur les deux principaux axes de l’île » précise José Estève, directeur du secteur Poitou-Charentes Kéolis.
Une « Maison » pour valoriser cette offre de transport
Hélène et Kévin, conseillers en mobilité Kéolis en sont les gardiens. Leur rôle au sein de cette « Maison de la Mobilité » située pointe de Sablanceaux et ouverte tous les jours de 11h à 20h jusqu’au 15 septembre : renseigner les voyageurs, présenter les différentes offres de transport, leurs modalités de fonctionnement, leurs tarifs et leurs interconnexions, et vendre des titres de transport. Avec 15 000 visiteurs l’an passé, elle prouve son utilité quand sur la même période le bureau des Mouettes, place de Verdun à La Rochelle, enregistrait seulement 6 500 visites !
« Cap’Ré », c’est aussi un outil de préservation et de valorisation des Espaces Naturels Sensibles
Léon Gendre, conseiller général, a mentionné que « depuis plus de 30 ans, le classement de l’île de Ré a été accompagné d’autres initiatives fortes. L’île de Ré, ce sont 8 200 hectares dont 80% sont inconstructibles. Sur ces 6 000 ha d’espaces naturels, 5 500 sont classés en zone de préemption. Aujourd’hui, 500 ha sont la propriété de l’État (forêts domaniales), 600 ha relèvent de la gestion du Conservatoire du Littoral (notamment les marais) et 500 ha appartiennent au Département. L’objectif est d’arriver à posséder via une politique volontariste d’acquisition par le Département et le Conservatoire du Littoral, l’ensemble des zones naturelles, exceptés bien sûr, les secteurs voués à l’agriculture. »
Voir les trajets et horaires de l’offre estivale de bus de l’île de Ré
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