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Ils agissent en faveur du Burkina-Faso
Six amis d’Arbollé sur place
Ils se sont envolés le 21 janvier pour un mois. Chaque début d’année l’association se déplace avec un objectif concret pour Arbollé, situé à 80 km au nord de Ouagadougou. Cette fois-ci, un gros chantier : la réfection du dispensaire. Le bâtiment date de 1963. Dans ce coin de brousse, il a une réelle utilité pour les 45 864 habitants de la province répartis sur 27 petits villages. Il y a sept ans, les Amis d’Arbollé l’avaient déjà repeint. « Nous avions paré au plus pressé » commente René Chaussin, président. Pendant la saison des pluies l’eau s’infiltre allègrement au travers du toit. Il sera refait en y intégrant des panneaux voltaïques, soudés pour éviter les vols. Une équipe de menuisiers et de maçons burkinabés va être recrutée. Les dames, françaises et africaines, seront mises à contribution pour lessiver les murs et les peindre. Le budget est conséquent, 4 400 €. Cette année, l’association n’a pas expédié un container, les Burkinabés préférant donner la priorité au dispensaire.
Mais les bénévoles auront d’autres actions à mener en parallèle. Denise, ancienne responsable de la maternité, a le projet de monter un orphelinat avec l’association Alpha, créée par les femmes d’Arbollé. Afin de financer le fonctionnement de l’établissement, elles souhaitaient acquérir une presse à oléagineux, pour ensuite vendre huiles et savons qu’elles élaboreront. Les Amis d’Arbollé ont été sollicités pour coparticiper financièrement, avec l’Ambassade des États-Unis, à la construction d’un hangar-atelier.
2 800 € devraient être attribués, après étude sur place de la faisabilité du projet. Ils sont partis, leurs sacs remplis à ras-bord, dont beaucoup pour les enfants : ouvrages réalisés par les mamies tricoteuses rétaises, fournitures scolaires, petit matériel paramédical pour la maternité et des graines pour les jardins des femmes. Les Burkinabés se réjouissent de l’arrivée des amis français. Au-delà du travail réalisé, leur présence sur place est toujours source de joies et de palabres.
Contact : 05 46 29 22 94
Mireille Baril, fidèle au poste
La présidente de l’association Kader, Loidaise, est partie le 1er février pour cinq semaines. Elle est attendue à Ouahigouya, grande ville du nord du pays. Chaque année, le docteur Zala, responsable de la clinique pédiatrique Persis à Ouahigouya compte sur elle pour faire du ménage dans ses nombreux papiers administratifs et pour ranger la pharmacie de sa clinique. Ses amis, Paul Ouedraogo, infirmier major du CHR de la ville et Sonia son épouse qui l’hébergent, ont hâte de la voir arriver. Avec toutefois un devoir de responsabilité dont ils sont conscients en raison des événements de la zone malienne proche. « Comme je vais là-bas depuis quinze ans et que je suis déjà bien intégrée, c’ est un facteur rassurant pour eux » reconnaît Mireille. Elle emporte dans sa valise le précieux Smecta destiné aux enfants de la clinique du Docteur Zala.
Il y a deux mois, elle a déjà envoyé à ce dernier 3 000 €, recueillis grâce aux cotisations des adhérents et via les belotes qu’elle a organisées toute l’année. Ces fonds ont permis l’achat de lait premier âge pour les enfants dénutris, fer de lance de l’association. Ils couvrent quatre mois des besoins de la clinique, le reste est assuré par le développement constant de l’établissement. Par ailleurs elle a transmis 1 600 € au village de Boussou pour installer des panneaux solaires afin qu’une salle de classe soit éclairée à la tombée de la nuit pour que les élèves puissent faire leurs devoirs. « Ils sont très contents et m’attendaient pour que je constate le résultat. Malheureusement, pour des raisons de sécurité, je ne pourrai pas aller leur rendre visite » se désole Mireille. Cette année, ses trajets vont se limiter au parcours clinique-maison. Cela n’exclura pas les moments d’amitié partagés, qu’elle apprécie par dessus tout.
Contact : 05 50 23 60 24
Des lunettes pour les enfants d’Afrique
En novembre 2009, Francine Cousot s’était rendue à Ouahigouya avec la Fondation qu’Optic 2000 a créée il y a 25 ans. Des opticiens et une ophtalmo étaient allés faire du dépistage oculaire dans les écoles, autour et dans l’agglomération. Pendant une semaine, près de 1 000 enfants ont été équipés gratuitement de montures et de verres adaptés à leur vue. Dans son magasin de Saint-Martin, Francine récupère les lunettes usagées. Elles sont ensuite triées, afin de récupérer les métaux qui sont vendus pour le recyclage. « Avec l’argent ainsi récolté, nous achetons des verres et nous faisons de nouvelles paires pour les enfants du Burkina Faso » explique-t-elle.
Par ailleurs, au sein de l’hôpital de Ouahigouya la Fondation a monté un magasin d’optique. Quatre Burkinabés ont été formés et le tiennent. Un forfait symbolique est demandé aux Africains pour bénéficier de monture et de verres. Ces deux dernières années, le groupe n’a pas pu revenir, les visas des humanitaires étant totalement restreints dans le nord du pays. Ce que Francine regrette. « Partir ainsi sur place, remet bien les pendules à l’heure. Il y a un tel décalage dans nos vies. Et ces enfants sont si attendrissants ».
Contact : 05 46 00 73 67
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