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« Il faudra faire avec La Maline sans La Maline ! »
L’A.G de La Maline qui s’est tenue mardi 7 février devant une soixantaine d’adhérents sur 944, présente un bilan satisfaisant, quoique légèrement déficitaire. Les regards se tournent maintenant vers l’avenir de la salle culturelle, même si la longue période de travaux (automne 2017 / printemps 2019) s’annonce compliquée à gérer.
« La Communauté de Communes ayant déposé le permis de construire, il devrait être accordé courant mai, si tout va bien. a dit le président de l’ARDC Paul Neveur dans son rapport 2015/2016. C’est dans une démarche de développement culturel intéressante et financièrement raisonnable que l’on aborde l’avenir avec ce projet ».
La Maline du futur
On parle donc d’une Maline entièrement transformée, comprenant deux salles de spectacle pour une programmation plus étoffée : plus de films en sortie nationale, plus de résidences d’artistes pour accueillir des spectacles plus ambitieux et développement de la pédagogie avec les jeunes et les écoles.
La Maline est devenue un lieu de rencontre. Le hall d’accueil, plus grand, accueillera comme par le passé des expositions et sera en même temps le lieu où l’on viendra prendre un verre pour y rencontrer le monde de la culture.
Paul Neveur a ensuite abordé la question du maintien des spectacles pendant les travaux, le cinéma est prévu à la salle d’Antioche de Sainte-Marie et les spectacles, moins nombreux, selon les disponibilités des salles et l’accord des différents maires.
« Gérer la Maline c’est d’abord gérer les imprévus »
« L’exercice comptable affiche un résultat net de – 7 763,80 € en raison d’événements indépendants de notre volonté » a expliqué la directrice, Catherine Wojcik : L’exercice a été marqué par des pannes techniques et les investissements qui en découlent ont lourdement pesé sur le budget (le ballaste a été remplacé pour 7000 € et un investissement a été fait dans un système ADSL pour l’accès dématérialisé aux films. Par ailleurs la baisse de subventions, d’un montant de 290 000 € au lieu de 300 000 € aide à comprendre le déficit.
Le spectacle vivant a enregistré une baisse de fréquentation avec 6 496 spectateurs contre 7 838 la saison précédente. Les attentats de novembre prescrivant le confinement des enfants dans les écoles ne sont pas étrangers à cette baisse, ainsi que l’affaissement de la poutre faîtière en début d’année, ayant engendré l’annulation de plusieurs spectacles. La Maline a accueilli trois compagnies régionales, quatre compagnies nationales et deux internationales, six spectacles jeune public et scolaires et quatre expositions.
Le cinéma en revanche, enregistre une hausse de fréquentation (33 703 entrées contre 32 024 la saison précédente. Sur 192 films projetés, Le Livre de la Jungle, Les Visiteurs 3 et Médecin de campagne, ont fait le plus d’entrées. Sur 40 spectacles vivants, les plus suivis ont été Poppa Chubby, Tribute to Ray Charles et La Framboise Frivole qui ont tous trois affiché complet.
L’ARDC participe à l’accès à la culture à travers École et Cinéma et Collège au Cinéma, deux dispositifs nationaux pour l’éveil cinématographique auxquels 247 élèves ont participé.
Huit films ont été projetés en avant-première cette année et des rencontres avec les équipes de tournages ont été organisées. Des partenariats ont été créés avec les Restos du coeur, l’association Cinéph’île de Ré (629 entrées/9 séances), les associations rétaises, le G19, Ciné Passion 17, les festivals locaux (Ré Majeur, Jazz au Phare, International de guitare).
L’exercice 2017/2018, déjà entamé depuis 5 mois, ne sera pratiquement pas impacté par les travaux. La programmation propose une quarantaine de spectacles vivants, une large place étant faite aux artistes locaux , à l’instar du spectacle de Nathalie Desfossé et Anne-Laure Nivet.
Agréablement surpris par la très bonne tenue des comptes, Lionel Quillet a affirmé que la culture, dans le contexte actuel perturbé, reste une priorité. Le projet de travaux étant chiffré à 6 millions d’euros, il se donne pour objectif d’obtenir, de la part du Département, de la Région Nouvelle Aquitaine, de l’Etat, du DETR (Fonds d’aide pour la ruralité) et du CNC (Cinéma), le financement d’au minimum 50 % des travaux, le reste étant financé par la Communauté de Communes, dont le président a vivement remercié tous les élus ayant adhéré au projet.
Extrêmement positif sur l’avenir de ce lieu culturel emblématique de l’île de Ré, le président de la CdC a souligné l’importance, pour toute la population, de garder le lien avec La Maline pendant le temps des travaux : « Il faudra faire avec La Maline sans La Maline ! » a-t-il conclu.
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