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GRANDS PROJETS
POINT DE CÉRÉMONIES DES VOEUX DES MAIRES ET DU PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CETTE ANNÉE, CRISE SANITAIRE OBLIGE. QU’À CELA NE TIENNE. L’ÉQUIPE DE RÉ À LA HUNE A PRIS SON BÂTON DE PÈLERIN POUR ALLER À LA RENCONTRE DES ÉDILES ET DU PRÉSIDENT DE LA CDC, AVEC UNE SEULE QUESTION : QUELS SONT LES PRINCIPAUX ENJEUX ET PROJETS À COURT ET MOYEN TERMES DE VOTRE COMMUNE/DE L’INTERCOMMUNALITÉ ? TOUS NOUS ONT ACCORDÉ DE LONGS ET PASSIONNANTS ENTRETIENS. L’ÎLE DE RÉ CONTINUE D’ALLER DE L’AVANT… VOUS SAUREZ (PRESQUE !) TOUT EN LISANT CE DOSSIER, DES PAGES 20 À 29.
À Rivedoux, offrir la meilleure qualité de vie possible
La commune rivedousaise ne cesse de se développer, sous l’impulsion de son maire, Patrice Raffarin, qui ne souhaite qu’une seule chose pour cette nouvelle année : offrir la meilleure qualité de vie possible à ses habitants.
Si l’édile, en fonction depuis 2004, a été élu cette année conseiller départemental de la Charente- Maritime pour le canton de l’Île de Ré, il n’en délaisse pas moins sa commune pour laquelle il a de grands projets ! Entretien…
Ré à la Hune : Patrice Raffarin, avant de nous parler des projets de votre commune, avez-vous quelques mots à adresser à vos administrés pour cette nouvelle année, n’ayant pas pu le faire en public à cause des conditions sanitaires lors de la traditionnelle cérémonie des voeux ?
Patrice Raffarin : Effectivement, j’aurais préféré pouvoir le faire face à eux, mais nous nous adaptons à la situation. En ces temps compliqués, je pense que les liens sociaux ont été mis à mal, on le voit particulièrement au niveau des associations puisqu’il y a une perte des adhérents et une démobilisation, les gens se sont renfermés sur eux-mêmes, notamment à cause du télétravail. Une de nos priorités pour cette année, outre les projets que nous allons mener ensemble, sera donc de profiter de chaque instant de bonheur de la vie en favorisant tous ces liens qui créent des échanges et le plaisir d’être ensemble. Avec le conseil municipal, nous avons eu l’idée de réunions de quartier où nous pourrions discuter avec les habitants et partager un pot, nous ferons tout ce qui est possible pour mettre cela en place rapidement…
Quel projet est prioritaire pour cette nouvelle année ?
Il n’y a pas forcément de priorité dans les projets prévus pour cette année, mais il y en a un qui nous paraît plus important que les autres sur la démarche. Il s’agit de créer un gros chauffage urbain au sein de la commune, le principe est d’avoir une chaudière collective à granulés. L’objectif est de faire des grosses économies énergétiques et concerne la salle des fêtes, le groupe scolaire, la bibliothèque ainsi que la mairie. C’est d’ailleurs une réunion qui a eu lieu l’année dernière avec l’EIGSI qui a permis de trouver cette solution économique et environnementale. Le travail sur ce sujet continue, l’étude va se terminer dans les jours qui viennent et on espère pouvoir lancer l’installation de cette grosse chaudière à l’automne-hiver prochain. Tout comme la rénovation thermique de nos bâtiments, nous avons à coeur de faire ce genre de travaux dans un souci de respect de l’environnement…
Quid de la restructuration du groupe scolaire ?
Le groupe scolaire, également un projet très important pour nous, va faire l’objet d’une restructuration en interne. L’ONG bleu versant, vient de terminer son étude sur la désimperméabilisation des cours et nous allons rapidement bloquer une date pour qu’elle puisse nous la restituer afin que l’on puisse lancer les actions concrètes nécessaires à ce travail. En parallèle, ce qu’on appelait autrefois la BCD et qui est devenue la grande salle pour l’accueil de loisirs va être transformée en salle de classe, cependant les travaux qui devaient avoir lieu l’année dernière ont été annulés car nous nous sommes retrouvés avec des lots infructueux quand on a fait la consultation. Nous avons rendez- vous avec l’architecte pour régler ce souci et enfin débuter les travaux rapidement et notamment ceux du bâtiment historique, le plus ancien de l’école, qui sera totalement dédié à l’accueil de loisirs. En parallèle de ce projet de restructuration de l’école, nous souhaitons rénover et agrandir la bibliothèque, une architecte va prochainement travailler sur le sujet.
L’aménagement du quartier du Château prend-il forme ?
Concernant le quartier du château, la voirie va se terminer, les lots libres sont vendus et nous avons racheté les terrains à l’Établissement public foncier Nouvelle-Aquitaine. Il reste désormais à la Communauté de Communes de nous racheter partiellement les terrains dont elle a besoin pour faire son programme de logements. Cette opération va donc se terminer cette année, même s’il nous restera tout de même à aménager l’aire naturelle des Tamaris pour éviter les problèmes d’inondation que nous avons aujourd’hui, sans compter que c’est un endroit que nous avons fait classer comme étant un refuge LPO, nous allons donc continuer les aménagements liés à l’environnement notamment avec Valérie Loustau qui y a créé une mini-forêt (voir notre article sur le sujet page 39) ou encore avec la plantation d’arbres fruitiers, liée à notre opération “un arbre-une naissance”, qui aura lieu en février prochain sur ce terrain.
La réhabilitation du Port est-elle en bonne voie ?
Pour ce qui est de la réhabilitation du port, où il s’agit d’optimiser les places qu’il propose, toutes nos études qu’elles soient administratives, règlementaires ou d’exécution sont terminées. Ce qui veut donc dire que cette année, notre projet va passer en commission des sites et qu’enfin, nous allons avoir une réponse claire des services de l’état qui nous diront si oui ou non c’est possible, mais comme ces études ont toutes été réalisées avec son accompagnement, les résultats sont favorables.
Quand l’aménagement de la séquence 6 de la RD reliant Rivedoux et La Flotte pourrait-il débuter ?
À propos de la séquence 6, l’avenue de la Grande Vallée, dont la maîtrise d’ouvrage est portée par le Conseil départemental mais dont les communes de La Flotte et de Rivedoux sont parties prenantes, la finalisation de l’étude est prévue pour cette année et si tout se passe bien pouvoir lancer la consultation pour sélectionner les entreprises qui devront faire les travaux. Le projet sera présenté aux riverains mais les travaux, quant à eux, sont plutôt prévus pour 2023.
Pour continuer dans la lignée des travaux sur lesquels nous travaillons depuis plusieurs mois, nous allons faire des travaux de voirie dans la rue de la Côte Sauvage, un grand axe allant du centre bourg jusqu’à l’avenue des Dunes et donc la plage Sud avec deux petites transversales que sont la rue des Goëlands et la rue des Cormorans. Un aménagement qui va se faire avec le syndicat de voirie de la Charente- Maritime. Nous sommes sur un traitement un peu identique à celui de la rue de la Fontaine, c’est-à-dire une bande roulante réduite, du stationnement d’un côté et une voie piétonne de l’autre, en double sens, limité à trente kilomètres/heure, une grosse réflexion sur le pluvial. Nous souhaitons végétaliser ces rues un maximum, avec des arbres fruitiers notamment, et les équiper de candélabre intelligents pour optimiser l’éclairage public…
Enfin, concernant le PAPI (Programme d’action et de prévention des inondations), suite à Xynthia, pour lequel la commune est concerné au niveau de la corniche, les travaux de la première partie se feront à l’automne-hiver de cette année. Cela concerne la promenade Théodore Porcin qui sera protégée par un muret et un plateau surélevé sur la départementale, à Xynthia + 20 cm, afin d’être sûr que la mer ne puisse pas déborder sur cet endroit. Nous souhaitons par la même occasion réhabiliter la promenade Théodore Porcin, nous ferons pour cela une consultation auprès des riverains pour travailler ensemble sur le sujet…
On le sait, un projet vous tient particulièrement à coeur, celui de la rénovation de La Redoute…
Effectivement, la rénovation de La Redoute est un gros projet qui me fait immensément plaisir et sur lequel nous allons enfin pouvoir travailler, notamment grâce à l’arrivée d’Isabelle Ferré au service patrimoine. Nous avons missionné une architecte avec laquelle nous avons visité le bâtiment. Elle est venue avec deux de ses collaborateurs, dont l’un qui travaille dans le génie civil pour tout ce qui est lié au béton, et l’autre qui a plutôt des compétences dans le domaine historique. Elle va ainsi faire un diagnostic complet de La Redoute qui va sûrement durer plusieurs mois, mais fort de cela nous allons pouvoir faire un plan des travaux étalé sur dix ans par exemple avec telle action prévue telle année, de façon à ce qu’enfin nous ayons une ligne directrice concernant ce projet. Et je précise que nous souhaitons réhabiliter le bâti mais aussi tous les extérieurs du monument, notamment le parking qui est devant, sachant qu’à terme l’idée est de le faire visiter ou encore le mettre à la disposition pour des événements culturels par exemple…
Patrice Raffarin, un petit mot pour conclure cet entretien ?
Si les projets ont une place importante dans notre vie locale, que les associations fonctionnent bien et que les gens apprécient l’embellissement du village, notre maître-mot maintenant à Rivedoux-Plage est de travailler la qualité de vie. Je veux que l’on prenne du temps pour travailler sur le lien inter-générationnel, pour moi c’est essentiel, favoriser les rencontres entre les jeunes et les moins jeunes, mais également le lien avec tous les habitants, les artisans, les entreprises, les commerçants, en soit ce qui fait la vie d’un village…
Propos recueillis par Stessy Bourreau
Saint-Martin, du patrimoine à la vie permanente
Il souhaite à tous, et pour la seconde fois, une « année sans Covid ». Dans son bureau dominant la place de la République, Patrice Déchelette nous présente l’agenda 2022.
Et oui, ils sont toujours là, le Covid et le centre de vaccination qui auront mobilisé l’attention, le temps et l’énergie de la municipalité et plus particulièrement de trois personnes, dont la Secrétaire Générale Pascale Schwartz.
« Saint-Martin a joué son rôle de Chef-Lieu de Canton », estime Patrice Déchelette, tenant à saluer la coopération du Ré Tennis Club et de son Président Philippe Luce, qui a accueilli les enfants sous les cours couverts lorsque nécessité s’est fait sentir de réintégrer le Centre au gymnase, après un bref passage dans les locaux du club-house après la rentrée. « La solidarité a joué et ça fait vraiment plaisir », affirme le Maire de Saint-Martin.
Mais revenons en 2022, une année qui verra l’issue de certains travaux et le lancement de nouveaux projets.
Beaucoup de voirie
Voilà déjà plusieurs années que dans les rues du Saint-Martin historique les travaux se succèdent. Après les rues Baron de Chantal et Lapasset, l’avenue Victor Bouthillier et récemment la rue des Gabarets, les rues Carnot et Aristide Briand sont en phase terminale, après une longue reprise des réseaux en 2021, qui en avait condamné l’accès jusqu’à l’orée de la haute saison. Mais c’est sûr, elles seront achevées « avant Pâques », affirme Patrice Déchelette.
« Une borne va être installée en haut de la rue Suzanne Cothonneau, conduisant la circulation par la rue Leudaste jusqu’à la Porte des Campani », poursuit l’élu. Pourquoi tant de bornes ? « Pour laisser les accès aux ayants-droits », précise-t-il.
Autre réfection en perspective, celle de l’Ilot, si emblématique du Port de Saint-Martin, avec une volonté de le « rendre piétonnier » et le souci de sa mise en valeur. Là encore, tout a commencé avec la reprise des réseaux précédant le revêtement de surface qui sera lancé en septembre prochain. « Il nous faut aussi régler un souci de collecte des déchets », précise M. le Maire.
Un nouvel accueil pour le camping
Il date des années 1980 et méritait bien une remise au goût du jour. Le projet peut désormais être lancé et le dépôt du permis de construire e s t imminent . Proximité de la saison oblige, l’entreprise ne pourra être envisagée qu’après celle-ci, pour une livraison effective avant l’été 2023.
Vers la création d’une boulangerie
Le sujet est d’importance et les Martinais se souviennent encore de cet hiver passé sans boulangerie aucune, le bureau de tabac de la famille Marotte s’étant improvisé dépôt de pain pour subvenir aux besoins de la baguette quotidienne. Depuis, la boulangerie du port a été reprise mais avec des coûts incompressibles bien trop élevés. Bref, essentielle à la vie permanente, une boulangerie doit impérativement être pérennisée intra-muros.
D’où la réflexion de la municipalité conduisant à ce projet. A l’instar de l’épicerie installée à côté du marché dont les locaux appartiennent à la commune, elle pourrait prendre place dans l’ancienne gare des autobus. « Il y la place pour installer la partie vente et un laboratoire », souligne Patrice Déchelette. Aujourd’hui, la municipalité travaille sur le dossier avec le service instruction de la CdC et le projet devrait être concrétisé d’ici deux ans.
Du côté des remparts
Thème d’une récente polémique, les fortifications Vauban sont l’un des gros dossiers de l’année. Du côté du Vert Clos, les dégâts causés par les vagues insatiables de l’océan vont être réparés. Pourquoi tant d’attente ? « Il y a eu un hiatus entre les Bâtiments de France et la DRAC sur les travaux d’urgence », explique Patrice Déchelette. Ils auraient pu être faits à l’aide de béton. Au final, ils seront réalisés cette année en pierre et chaux dans l’attente d’un second temps, celui de la reprise définitive avec l’intervention de l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Philippe Villeneuve. « Une réhabilitation qui n’est pas encore chiffrée en terme budgétaire », précise Patrice Déchelette. Notons que le budget des travaux d’urgence s’élève lui à 168 000 €.
Un nouveau chenal pour La Cible
De l’autre côté de Saint-Martin à la plage de La Cible, un nouveau chenal dont l’accès sera balisé est à l’ordre du jour pour le mois de juillet. « Il en va de la sécurité des vacanciers et des conditions de travail des ostréiculteurs » explique Patrice Déchelette, ajoutant qu’après obtention des autorisations définitives, il s’agira ensuite de définir une zone de mouillage.
Dès aujourd’hui et… plus tard
Évoquons également les travaux (programmés) de la Poudrière qui seront réalisés cette année ou encore l’agrandissement de la bibliothèque sur un second niveau accessible par un escalier, et n’oublions pas bien sûr le chapitre Logement, qui a bien avancé du côté de l’ancienne gendarmerie. « Au nombre de 34, ils iront du T1 au T3 uniquement », précise Patrice Déchelette évoquant la compréhension d’Habitat 17 au regard de l’évolution des besoins, personnes seules et parents isolés. « La sélection des architectes est en cours, trois d’entre eux ont été retenus pour les avant-projets », souligne M. le Maire qui estime le lancement pour début 2023 avec une livraison en 2024.
Pour conclure évoquons le Port. Bien qu’il ne soit plus de la responsabilité de la commune, rien ne l’empêche d’avoir un avis sur le projet en cours. « Je m’inquiète d’un rétrécissement de son accès qui pourrait s’avérer dangereux », exprime Patrice Déchelette évoquant également les fameux ducs-d’albe servant à l’installation de pontons flottants. « Pourquoi un tel choix ? », souligne-t-il, estimant que l’on n’est plus dans « l’esprit de Vauban », c’est-à-dire la pierre, qui sera par ailleurs utilisée pour la grande jetée. « Alors pourquoi pas aussi pour la petite jetée ? », interroge le Maire de Saint-Martin.
Pauline Leriche Rouard
La Couarde, 2022, année de réalisation(s)
Cette année encore, les voeux seront virtuels et Patrick Rayton avoue « regretter la cérémonie traditionnelle ».
La situation est d’autant plus frustrante que certains élus, nouveaux venus dans l’équipe municipale, n’ont jamais vécu cet évènement, source de rencontres et d’échanges. « Ce qui ne les a pas empêchés de prendre à bras le corps la vie économique », se réjouit Patrick Rayton, évoquant la belle dynamique commerciale qui, du Marché du Mail à la Zone Artisanale en passant par le centre village, a rythmé la vie couardaise en 2021 jusqu’aux Fêtes, avec un Marché de Noël qui a « bien marché en termes de présence » explique Patrick Rayton, même s’il ne peut guère donner d’informations sur le retour économique pour les commerçants dans les chalets.
Aujourd’hui cap sur 2022 « une grosse année de réalisation des projets de ce mandat », annonce M. le Maire, précisant d’emblée son prolongement sur 2023, la temporalité saisonnière imposant comme chacun sait une interruption des chantiers en cours.
Un nouveau club-house pour le tennis
Fréquemment à l’ordre du jour des Conseils municipaux 2021, le projet est désormais sur les rails. « Le permis de construire est affiché et le financement bouclé », précise Patrick Rayton annonçant un planning de travaux pour l’automne prochain et une livraison au plus tard fin juin 2023 pour l’Open International de Tennis handisport.
Voirie et aménagements, un gros dossier
Les travaux de voirie ont déjà commencé dans le secteur de la rue de Joachim et de l’avenue d’Antioche, avec la reprise des réseaux par Eau 17 pour un budget d’environ 400 000 €. Ils devraient être achevés fin mars. Dès l’automne pourra donc commencer le réaménagement de la zone. « Nous avons quelques problèmes à résoudre sur la gestion des eaux pluviales », précise Patrick Rayton. Mais la fin des travaux reste programmée pour 2023.
Tandi s que l a végétalisation sera à l’honneur de l’aménagement de la rue de Joachim, celui de l’avenue d’Antioche se voudra plus global, prévoyant à l’usage des piétons et cyclistes, la création d’un lien entre le marché et le parking du Peu Ragot. « Un chemin piétonnier permettra d’optimiser le stationnement pour se rendre à La Maline », souligne Patrick Ratyon ajoutant que l’aménagement sera également végétal supposant « un état sanitaire préalable des acacias ».
A noter également que dès la rentrée 2022, débuteront les travaux de réfection des réseaux eaux et assainissement du côté des rues de la Paix, de la Motte et Aristide Briand, avec en perspective un réaménagement en 2023.
La circulation en question
Pas de transformation concrète à prévoir pour 2022, mais suite à l’étude menée par la Chambre de Commerce sur la vie économique, Patrick Rayon souhaite en lancer une autre, concernant celle-là la seule circulation dans le village. « Comment on gère, quels sont les possibilités et moyens ?… Autant de questions que nous nous devons nous poser de manière globale et non par bribes », explique M. le Maire, soucieux d’efficacité sur ce sujet d’importance.
Cette étude devrait être lancée avant le début de la saison 2023 avec l’objectif de couvrir justement les quatre saisons de la vie couardaise.
Le Goisil en perspective
Autre thème récurrent, le port du Goisil et plus largement le site dans son ensemble. Comme déjà annoncé et suite aux mauvais résultats du premier, un nouveau curage du chenal aura lieu fin janvier/début février. Et fin 2022, la municipalité couardaise lancera une étude générale sur le site avec pour objectif un projet de réaménagement global. « Le projet proposé par le Cabinet Créocéan est lourd », souligne Patrick Rayton assurant par ailleurs de « la nécessité de faire quelque chose » pour ce site emblématique.
« Il faut prioriser les projets et déterminer un calendrier prévisionnel dans le temps », poursuit le Maire de La Couarde jugeant également préférable de « faire acter les possibilités d’intervention par les autorités réglementaires en présence avant la validation des pré-projets ».
Et le cimetière en réhabilitation
Elle se déroulera en deux temps. D’ores et déjà planifiées cette année, une mise à niveau côté route de Saint-Martin et surtout l’accessibilité des voies intérieures à tous les types de public. En 2023 viendra le temps de l’agrandissement sur le terrain jouxtant l’actuel cimetière, ainsi que le réaménagement du Jardin du Souvenir.
Objectif économies d’énergie
Autre enjeu majeur, le développement durable passe (entre autres) par une meilleure maîtrise des dépenses énergétiques. Comme prévu, un diagnostic de la consommation de l’ensemble des bâtiments publics a été mené. Son résultat distingue deux types de démarches à conduire.
« Nous allons consacrer 20 000 € par jusqu’à la fin du mandat sur l’amélioration de l’existant », explique Patrick Rayton citant pour exemple le remplacement de fenêtres. Pour le reste, induisant des investissements plus importants, il s’agira là encore de prioriser et de tenir compte « des préconisations proposées telle l’installation de panneaux solaires sur la Mairie », poursuit Patrick Rayton.
Pour conclure cet entretien, impossible évidemment de ne pas évoquer la réouverture prochaine de La Maline. Un évènement attendu par toute l’Ile de Ré et bien sûr par La Couarde pour laquelle la présence de la grande structure culturelle est évidemment source de dynamisme. « Ce sera un moment important de l’année », reconnaît Patrick Rayton qui n’attend plus qu’une inauguration qui devrait se dérouler sur trois jours.
Soucieuse de maintenir les équilibres sans oublier de remplir ses objectifs, la municipalité couardaise maintient sa feuille de route et les objectifs fixés par Patrick Rayton pour son troisième mandat.
Pauline Leriche Rouard
Le Bois-Plage, objectif « bien vivre »
« 2022 sera une année de lancement », annonce d’entrée de jeu le Maire du Bois-Plage. Entendons par là, quelques-uns des projets portés par la commune.
Il sera bientôt à mi-mandat. « C’est vrai déjà ! », s’exclame Gérard Juin, avouant sans ambages qu’il n’a évidemment pas vu le temps passer. Il faut dire que le Maire du Bois-Plage a débuté sa mandature dans les circonstances que l’on sait, c’est-à-dire avec plusieurs mois de retard et une crise sanitaire qui s’éternise. Mais peu importe : impliquée et active, l’équipe municipale travaille d’arrache- pied et entend bien honorer ses engagements. Au coeur de ceux-ci : la vie des Boitais.
La Santé en centre-village
Rien d’étonnant venant d’un médecin, Gérard Juin est très attaché à la Santé sous l’angle de la proximité, raison d’être de son projet ambitieux d’un pôle médical installé en centre-village. « Il s’agit d’être dans le concret dès la mi-2022 », affirme Le Maire du Bois, en référence à la réutilisation rapide du cabinet de l’ophtalmologiste après les travaux nécessaires dans le local.
Outre le lancement du permis de construire, la municipalité devra veiller au stationnement, « à sécuriser », précise Gérard Juin, ajoutant que les professionnels de santé ont été rencontrés. Le Maire peut aussi se réjouir de l’avis favorable donné par le Secrétaire Général du Préfet lors de sa dernière visite insulaire, celui-ci considérant le projet comme « structurant ».
Voilà qui augure du soutien de l’Etat sur une initiative qui devrait voir le jour en 2024 dans sa forme finalisée.
Les Séniors à l’honneur
Déjà évoqué en Conseil municipal, l’évènement programmé pour mars prochain et dédié aux Séniors est en cours de construction. Il s’adressera à l’ensemble du territoire mais bien sûr en particulier aux Boitais. Pour M. le Maire, il s’agit d’une démarche d’accompagnement en vue d’encourager le maintien à domicile et plus largement de faciliter la vie quotidienne des séniors. A noter que la Mairie du Bois-Plage s’est déjà largement investie auprès de ses aînés dans le cadre de crise sanitaire et de la vaccination.
Habiter au Bois-Plage
Le logement, autre objectif de la municipalité pour Gérard Juin, évoquant « la perte d’habitants mais aussi le maintien de la stabilité à l’école ». A l’ordre du jour au Bois-Plage, le projet de La Poizière (intercommunal), mais aussi un programme communal d’accession à la propriété sur le quartier de l’Ilot Normand, pour lequel « des plans ont été proposés », tandis que du côté de La Poizière, les propriétaires des terrains ont été rencontrés.
« Il y a aussi d’autres OAP* possibles sur des terrains communaux », rappelle Gérard Juin espérant pour 2026 des résultats en locatif, accession à la propriété mais aussi logements saisonniers, en concordance avec « un vrai souci intercommunal », souligne l’élu.
Un chargé de mission Animations
Très attaché à son village, le Maire du Bois-Plage le souhaite dynamique, animé et vivant à l’année. « Il faut des solutions pour la vie du centre-village, maintenir ses commerces et faire en sorte qu’ils fonctionnent une majeure partie de l’année », affirme Gérard Juin avec conviction. Pour un village joyeux où il fait bon venir, la municipalité a initié, malgré les contraintes, la Guinguette sur la place Raymond Dupeux l’été dernier, sans oublier l’implantation de bancs et tables sur celle de l’ancienne école. « Un point de satisfaction », se réjouit M. le Maire, ayant constaté « une occupation permanente ». « Et nous n’avons aucune gêne à tester ou accueillir, telle cette séance de cinéma hors les murs qui a réuni environ 200 personnes », souligne l’élu. En cours, l’élaboration d’un programme avec une société de spectacles pour des animations deux jours par semaine.
L’été prochain, le centre-village devrait être d’autant plus animé qu’un Chargé de mission Animations communales a pris ses fonctions le 1er janvier en la personne de David Guibert, auparavant responsable de la structure Ré Bois Jeunesse.
Ce dernier aura également en charge la création d’une synergie avec les acteurs économiques du village (notamment les restaurants), en vue de proposer « une offre diversifiée pour toutes les générations, dans le cadre d’un plan Animation Jeunes, sur une cible large allant de 12 à 40 ans », explique Gérard Juin.
Le Développement durable, un enjeu majeur
La fibre environnementale de la municipalité n’est plus à démonter. Outre un plan Énergie qui a vu en 2021 une coupure anticipée de l’éclairage public le soir, ou encore le renouvellement des véhicules de la commune par de l’électrique et des vélos, la jolie opération « Une naissance un Arbre » a déjà été l’occasion de nombreuses plantations, auxquelles il faut ajouter la création de « la vigne des enfants » et vingt arbres installés « dans les bacs à arbres comme nous les appelons », sourit Gérard Juin.
Délimitant pour le moment le parking de la place du marché, après avoir circonscrit le Marché de Noël, « ces bacs sont mobiles mais destinés à rester en centre-bourg » confirme Gérard Juin, résolument pour la « renaturation du village et la présence de poumons verts ».
2021 a également vu l’arrivée du Garde-Champêtre qui a fait « un gros travail de terrain », se réjouit M. le Maire qui va aujourd’hui encore plus loin.
Un positionnement innovant
Annonçant son arrivée, Gérard Juin ne nous en dira guère plus, si ce n’est que c’est « un enfant de l’île », ajoute-t-il avec un sourire mystérieux. Nous devrons donc patienter. Ce qui est sûr c’est qu’en se dotant d’un Chargé de Mission Développement durable, la municipalité boitaise souhaite « accélérer sur les actions et projets en faveur du Développement durable ». Celui-ci sera en lien direct avec le Directeur général des services, Ludovic Corbeau, et son travail sera « à articuler avec la Communauté de Communes », précise Gérard Juin. Un recrutement qui signe sans aucun doute une volonté politique forte.
Bien vivre, c’est également soutenir l’économie et Gérard Juin souhaite accompagner jeunes entreprises et artisans, démarche initiée avec la mise à disposition des bureaux de l’ancienne mairie pour du coworking.
Bien vivre, c’est s’occuper de tous sans oublier les ressources humaines. Pour répondre à son désir de transversalité, le Maire du Bois a lancé au sein des services communaux un processus d’enquête sur « la qualité de vie au travail ». Une démarche importante qui invite les personnels à participer et être force de proposition.
Bien vivre c’est effectivement beaucoup de choses. Le travail ne manque pas mais nous l’aurons compris, l’objectif de M. le Maire, c’est bien de rassembler, stimuler et coordonner des « énergies nouvelles ».
Pauline Leriche Rouard
*OAP : Opération d’aménagement programmé
Loix, une philosophie de vie partagée
Une alchimie particulière plane sur la presqu’île de Loix, commune à part du fait de sa situation géographique certes, mais aussi de l’état d’esprit unique des habitants, finement entretenu par la municipalité.
Si Loix a gagné une soixantaine d’habitants entre 2013 et 2019, la politique de logement n’y est pas étrangère, menée depuis plus de vingt ans par le Maire, Lionel Quillet. Près de 120 personnes habitent dans les 32 logements sociaux d’Habitat 17 et les 8 logements communaux, qui se répartissent de T2 à T5. De quoi maintenir un ratio de résidents permanents de près de 45%, ce qui est plutôt bien pour une commune du Nord de l’île.
La Maison en partage résume l’état d’esprit de la municipalité
Comme dans la plupart des communes, la municipalité a identifié les besoins croissants de petits logements d’urgence. Le projet de Maison en partage en cours de réalisation, qui devrait être livré en septembre 2022, apporte une réponse originale sur l’île de Ré, bien adaptée à ce fameux « bien vivre » loidais. Cette maison, située juste à côté de la place du Marché, au coeur du village, comportera des espaces modulables, allant de la chambre au T3, et apportera une réponse à huit foyers, soient 12 à 14 personnes. Elle est destinée à accueillir de façon temporaire des travailleurs saisonniers, des personnes en situation d’urgence ou encore en période de vie transitoire. La municipalité privilégiera une mixité générationnelle et sociale et une vraie ambiance de partage, avec des parties communes. Chacun devra contribuer à l’entretien des lieux. Un lieu de vie, propice aux rencontres, sera ouvert au rez-dechaussée aux habitants et visiteurs.
Le financement de ce projet, qui s’élève à 1,25 M€ (pour rappel, le budget de Loix est inférieur à 2 M€) représente un vrai effort de la Commune.
Près de 20 % de Loidais dans un logement à loyer maîtrisé
Autre projet, plus classique, celui de la construction de trois logements T2 sur un terrain acquis par la Commune rue de l’Abbaye : le permis de construire sera déposé en mars 2022, leur livraison est attendue pour 2023. La Commune restera propriétaire de l’ensemble.
Enfin, dans le cadre du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) un projet d’une dizaine de logements est prévu sur une « dent creuse » rue des Pêcheurs, qui devrait être lancé à l’automne 2022.
« Près de 20 % des Loidais seront ainsi bientôt hébergés dans un logement à loyer maîtrisé, ce qui représente l’aboutissement de trente années de politique communale » conclue sur ce sujet un Maire qui ne cache pas sa fierté.
Restructurer et moderniser le centre bourg, pour faire face à la demande
La restructuration du centre bourg constitue un autre grand projet de Loix, en réflexion depuis un an. « Quand j’ai créé l’aménagement du centre bourg et les logements au début des années 2000 certains ont estimé que c’était un projet démesuré pour Loix. 22 ans après, c’est une grande réussite, avec de nombreuses activités ouvertes toute l’année et nous avons encore des demandes d’implantation d’activités nouvelles. Certains bâtiments vieillissent, la halle d’été joue mal son rôle en hiver, il est temps de moderniser le centre-bourg, situé entre l’église, la Maison partagée et le marché, de réaménager pour permettre l’accueil de nouvelles activités, de rendre le tout plus fonctionnel, avec une halle traversante. Cela implique beaucoup de choses, l’accueil de commerces ouverts à l’année, les mobilités et notamment le côté piétonnier à revoir, des revêtements durables à intégrer, l’aire de jeux doit aussi être repensée » explique Lionel Quillet. « On se projette vers l’avenir 2022 – 2050 » Une consultation a lieu en janvier, pour lancer l’architecte et avoir un projet prêt au printemps.
Une ambiance authentique
L’aménagement de l’école, qui favorise l’école du dehors, se poursuit avec l’installation d’une pergola bioclimatique et d’autres aménagements en liège, matériau naturel, durable, isolant et sécurisé.
Accueillant 36 activités, le village artisanal est, quant à lui, victime de son succès, des places de parking manquent.
Le Pont de la Tonille, en mauvais état, sera réhabilité en 2022, pour un budget de 350 K€.
Les travaux de protection de côte, sur la partie Est de la commune, entre le bas de la piste cyclable et la mer, le long de cette piste, doivent être réalisés sur environ 400 mètres.
Enfin des projets agricoles se précisent, qui prendront place au printemps.
« Au-delà de tous ces projets, ce qui m’importe est la philosophie de vie. Depuis 1995, on est passé de 550 résidents permanents à plus de 750, Loix est atypique, la vraie force du village est son ambiance authentique, résultat d’un travail quotidien de la municipalité, des quatre adjoints, de la directrice des services, l’état d’esprit de la commune est très facilitateur, elle est très présente, nous avons un climat bon enfant. C’est en contradiction avec l’image qu’ont un certain nombre de Rétais du président de la Communauté de Communes, parce que cette fonction exige aussi de savoir dire non, je suis pourtant à l’image de mon village, du village de Loix, que j’ai contribué à façonner depuis 27 ans… », conclut le Maire.
Saint-Clément des Baleines, logements saisonniers et sociaux, une priorité
Après bien des péripéties, Saint-Clément pourrait enfin voir aboutir un programme de logements sociaux aux Ouches. Et mise aussi sur les logements saisonniers.
Dans la continuité de la fin de l’année 2021, la commune de Saint-Clément des Baleines va achever en 2022 les travaux de rénovation de l’ancienne crèche, située à côté de l’école, afin de transformer ce bâtiment communal en logements pour cinq saisonniers, entre Pâques et la Toussaint. Ces logements seront constitués chacun d’une chambre et salle de bain, complétés des pièces partagées. Ils pourront aussi servir de dépannage en hiver. La commune traitera directement avec les patrons de commerces qui ont des besoins en logement saisonnier.
Par ailleurs, le bâtiment situé place de l’Eglise, qui accueillait le bar à huîtres, est également en cours de rénovation. Le rez-de-chaussée devrait accueillir un restaurant-crêperie à l’année, tandis que l’étage abritera deux chambres et une pièce de vie, gérés indépendamment du commerce.
Le budget alloué à ces travaux, qui permettront de loger sept saisonniers, s’élève à 180 K€.
Convention tripartite signée pour le projet des Ouches
Pour le projet des Ouches inscrit au PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal), qui concerne le logement de résidents permanents, une convention tripartite vient d’être signée entre la Commune, l’Etablissement Public Foncier et la Communauté de Communes. Lina Besnier espère que l’EPF pourra acquérir le terrain de 6500 m2 au cours de l’année 2022 et souhaite associer les associations environnementales et les riverains au projet. Celui-ci prévoit de 20 à 23 logements, il sera donc de compétence intercommunale comme tous les projets à partir de 20 logements. Les logements pourraient être livrés en 2026.
La commune de Saint-Clément a mis en vente un terrain constructible de 360 m2, situé rue des Ecoles, et a choisi pour l’acquérir parmi les propositions, non pas la plus intéressante financièrement, mais celle d’une famille avec enfants, qui y habitera à l’année (190 K€).
Verdict en mars 2022 pour la gestion du Phare des Baleines
La rénovation du muret de soutènement du chemin côtier entre la pyramide des Chaumes et l’écluse du Phare est en cours, en partenariat avec La Verdinière. Sur 360 mètres, en deux phases (2022 et 2023), un parpaing sera posé, ensuite recouvert de pierres naturelles. Le chemin sera ainsi élargi et plus propre.
Parmi les autres projets de Saint- Clément des Baleines, figure la réfection du sol de l’abri du canot de sauvetage, qui sera réalisée à l’automne par les Compagnons Saint-Jacques.
Concernant la gestion touristique du Phare des Baleines, la commune a candidaté et été retenue pour faire une offre, dans le cadre du renouvellement du contrat de concession de service public, offre qu’elle a déposée. Elle est en concurrence avec le Département et deux Entreprises privées. Chaque candidat présentera son projet en février, résultat des courses courant mars 2022.
L’aménagement champêtre du terrain du Moulin Rouge, qui concernera non pas la partie parking mais le champ, sera réalisé cette année.
Des navettes mais plus de bus dans le village
Concernant la mobilité, le Département réalise un tourne-à-gauche avec quai de bus au parking des Salorges. Ainsi, le bus de la ligne 3 et les transports scolaires ne traverseront plus le village. Une navette desservira le village, ainsi que le camping et le Phare de Pâques à la Toussaint (au lieu simplement de l’été). Des travaux de voirie sont prévus sur la route départementale, et y compris sur la portion communale, les rues du Centre et du Phare seront refaites, des accotements et trottoirs prévus, ainsi que de la végétation. Les travaux se feront en trois parties, en 2022, 2024 et 2025 et seront financés à 70 % par le Département et 30 % par la Communes.
Le T24 Xtrem Triathlon, une belle animation sportive
Parmi les animations, outre les marchés d’été et les animations par des groupes de musique, Saint-Clément des Baleines travaille avec Les Portesen- Ré sur la seconde édition du T24 Xtrem Triathlon qui aura lieu les 25 et 26 juin 2022, encore plus prometteuse que l’édition 2021 (lire notre article en page 51). La Java des Baleines devrait être accueillie à nouveau durant les trois mois d’été, de juillet à septembre, c’est ce qu’espère Lina Besnier en attente de la décision préfectorale.
Nathalie Vauchez
Réunion publique
Le Conseil municipal du lundi 24 janvier est suivi d’une réunion publique. Objectifs affichés par la Maire : faire un point sur les actions menées, présenter les projets, et être à l’écoute des réactions et suggestions des Villageois. « Cela m’intéresse vraiment de les entendre, savoir ce qu’ils pensent de nos actions et projets, et ce qu’ils ont à dire », explique Lina Besnier. Lire notre article à venir sur realahune.fr et Ré à la Hune N° 236 de février 2022.
Les Portes en Ré, des projets tous azimuts
Première des actions d’Alain Pochon depuis son élection à la tête de la commune, reconstruire les bases de l’organisation de la Mairie, avec le recrutement d’une nouvelle Directrice Générale des Services, d’un nouveau comptable et la réorganisation de la police municipale. « Nous avons désormais une bonne équipe de travail, qui s’entend bien, les fondations de la maison sont bonnes, nous pouvons avancer sur les projets », explique le Maire.
La feuille de route de la première année comportait 42 points, parmi lesquels des projets importants. Plusieurs ont été réalisés, d’autres projets se sont ajoutés, ce sont désormais 37 points qui figurent sur la nouvelle feuille de route. Parmi ceux-ci des sujets longs à réaliser, comme la rénovation de la salle polyvalente des Marais de la Prée, mené avec la SEMDAS et le Département. Le volet administratif arrivant à son terme, la phase opérationnelle peut démarrer, les commissions vont pouvoir travailler, afin de définir les caractéristiques pratiques du réaménagement de la salle. Les demandes de subventions ont toutes été faites courant 2021, les travaux pourraient démarrer fin 2022.
Autre dossier important, la réhabilitation de la mairie. « Les agents travaillent dans des conditions particulières, en open-space et lieu de passage. Les appels d’offres des entreprises viennent de partir, avec une date limite de réponse au 17 février, nous espérons démarrer les travaux au début de l’automne 2022, voilà donc un sujet bien avancé » explique Alain Pochon.
Autre sujet qui avance, l’agrandissement du centre de voile avec la construction d’un préau pour stocker le matériel. Le permis de construire a été déposé, la municipalité attend le retour de l’instruction par la CdC dans les jours à venir, avant de poser les panneaux. Les devis des fournisseurs sont faits, ils sont prêts à démarrer, pour une livraison espérée avant l’été 2022.
Le mouillage des bateaux, dossier long et complexe, verra le jour en 2023, du moins le Maire l’espère : « La DDTM a bien avancé, j’ai un RV ces jours-ci avec la DREAL pour présenter les mouillages biosourcés pour lesquels nous travaillons avec l’Université. Des premiers mouillages biosourcés seront posés pour observer leur vieillissement. L’étude sur les zostères sera finalement faite par la CdC, ce qui va prendre un peu de temps. Avant que nous ne puissions rentrer dans la phase opérationnelle des mouillages, il nous faudra avoir l’autorisation de la DDTM sur l’emplacement de ceux-ci (AOT). »
Le logement, une priorité
Le logement représente aux Portesen- Ré un enjeu important : « L’ancienne municipalité avait acheté le terrain et la maison Robert, au Haut des Treilles, six à huit logements en primo-accession à la propriété sont en projet. Il s’agit d’un dossier important pour moi, j’y mets mes forces vives cette année, avec Patrick Bouraine, 1er Adjoint. J’ai déjà échangé avec le président de la CdC et vu le préfet, nous avons obtenu l’autorisation du Département de venir en bordure de la RD, j’espère que ce projet pourra voir le jour en 2024. Pour notre autre projet de logements, rue des Peupliers, les fouilles archéologiques devraient commencer en février et se terminer en septembre, j’espère pouvoir démarrer les travaux de douze logements sociaux Habitat 17 début 2023. »
L’atelier des agents techniques pourrait être transféré au lieu-dit La Barre vers le camping municipal, le projet comporterait l’aménagement d’un préau pour la nouvelle gare routière et l’installation de l’atelier municipal, le Maire va travailler avec le Département sur ce sujet.
Parmi les « dossiers plus simples » figure le parking longue durée gratuit de 1500 m2 vers la Pointe à Chabot, visant à libérer le centre-bourg et qui sera végétalisé. L’aire de jeux de Gros Jonc va être fermée et végétalisée, son accès sera interdit la nuit et un gardien de nuit sécurisera le site en juillet & août. De nouveaux jeux vont être installés, un terrain de beach volley et un jeu de « mise en situation ». Ces travaux vont démarrer début mars.
Près du parking de la Françoise, la commune a acheté le garage qui permettra d’avoir un atelier municipal proche du centre du village. Des toilettes publiques sont remplacées au fur et à mesure, chaque année, avec un peu de retard lié aux industriels : ceux de la salle de la Prée, puis de la Maison de santé, du Gros Jonc et de l’Anse Fourneau… Le Maire travaille avec l’ONF et la CdC sur la mise en place de toilettes sèches vers la plage de Trousse Chemise, à la Patache, l’étude est lancée.
Une cellule d’embellissement du village
Les discussions avec l’évêché avancent pour que la commune puisse disposer dix mois par an du local de la Grenouillère, dont elle assurerait en contrepartie l’entretien et l’embellissement. L’idée est d’y installer un lieu de rencontres et de jeux pour les anciens.
La municipalité mène une réflexion sur la signalétique, pour nettoyer et réduire le nombre de panneaux.
Au sujet de la priorité à droite, adoptée par plusieurs communes de l’île de Ré, le Maire n’y est pas du tout favorable, estimant que c’est accidentogène. Les travaux d’aménagement du cimetière entrent dans leur seconde phase, un ossuaire sera aménagé en 2022/2023, des tombes embellies. Le bouquetier, belle idée de Patrick Bouraine, a été mis en place.
« Nous créons avec les agents municipaux une cellule d’embellissement du village, en termes de plantations, un chef d’équipe des agents techniques municipaux va arriver en mars, il a déjà participé au Concours des villages fleuris, ce sera notre objectif », explique Alain Pochon.
Les travaux de voirie sont en général précédés de la réfection des réseaux : la route de la Patache a été faite, la partie route de la Grande jetée/route du Champ Cloppé a commencé, tout comme la seconde étape des rues de la Vieille Vigne et de l’Anse Fourneau.
Réfection de la RD en entrée de commune
Le Maire souhaite que la route départementale 101 soit refaite au niveau de l’entrée dans la commune des Portes, ce dossier va être porté devant le Département. Les autorisations ont été obtenues pour le parking à bateaux professionnels, les plans vont être faits, l’ensemble sera très végétalisé. Cela permettra de libérer de la place sur le parking de la Patache et améliorer l’esthétique. Un terrain communal a été trouvé en extérieur du centre-bourg pour installer un surpresseur, qui devrait être installé pour la fin 2022.
City park et compétition de windfoil
Le club de tennis va être équipé de nouveaux terrains pour le paddle et la municipalité travaille sur un second lieu pour les adolescents, un city park à la Barre/Pointe de Chabot, avec barnum éphémère, et terrains de jeux. Les travaux de rénovation de la Chapelle de la Redoute ont commencé, un éclairage économique est prévu en centre-bourg…
Côté animations, le Maire des Portes travaille avec la Maire de Saint- Clément sur la seconde édition du T 24 Xtrem Triathlon et il espère pouvoir monter cette année avec les organisateurs une compétition de windfoil, qui se déroulerait plage de la Loge. Anse du Fourneau, idéalement en mai/juin.
« Si on arrive à faire les logements ainsi que tous ces projets on aura bien travaillé » conclue le Maire, qui attend aussi, comme les trois communes du Fier d’Ars, que les travaux de protection des côtes dans le cadre du PAPI 2 (Plan d’actions de prévention des risques) soient lancés le plus vite possible : « J’espère avoir des informations par la voie du Département afin de savoir quel degré de priorité il accorde à ce projet essentiel pour le Nord de l’île. »
Nathalie Vauchez
Ars-en-Ré, le logement et la vie sociale, pierres angulaires de la vie permanente
La dynamique Maire d’Ars-en-Ré a longuement reçu Ré à la Hune pour évoquer l’ensemble des projets qui lui tiennent à coeur… et ils sont nombreux !
La rénovation d’un bâtiment, à la Quichenotte, va permettre de proposer un studio courant 2022, tandis que le legs Poisot de 1966, qui a servi de logement au dentiste, va permettre d’aménager trois logements permanents, le concours d’architectes a été lancé.
Passer de 70 à plus de 100 logements
Une convention tripartite vient d’être signée entre la Commune, la Communauté de Communes et l’Etablissement Public Foncier (qui avance les fonds) pour l’acquisition en cours d’un terrain situé aux Noues (vers Grignon), en vue d’un programme de 25 logements, dont 20 gérés par la CdC (qui a la compétence à partir de ce seuil – NDLR) et 5 logements qui seront gérés par la municipalité, en accession à la propriété et location.
Autre projet, celui en cours de l’acquisition d’une maison de pays, rue Thiers, pour y loger des saisonniers. Enfin la commune a préempté un terrain derrière le site des Brises Marines, venelle du Natureau, pour 4 à 5 logements, sans doute communaux, permanents et d’urgence qui pourraient voir le jour en 2023. La rénovation de la gendarmerie d’été, rue du Havre, va permettre de créer un logement à l’étage et d’accueillir des groupes d’enfants au rez-de chaussée, comme par exemple des classes de voile, ou d’autres activités, telles des résidences d’artistes…
Ars-en-Ré comporte actuellement environ 70 logements sociaux ou communaux, une fois tous ces projets réalisés, représentant 34 logements, elle disposera ainsi autour de 104 logements à loyers maîtrisés.
La Criée et le Port, l’un des poumons du village
« Les travaux de la zone du port continuent, on attend désormais la construction et rénovation du bâtiment de la Criée, nous allons requalifier l’ensemble, avec six ou sept commerces ouverts à l’année », explique Danièle Pétiniaud-Gros. En 2023, nous poserons des bornes rétractables dans les rues débouchant sur le port, afin de pouvoir rendre ce dernier piéton sur des moments choisis. En zone artisanale, la partie de la Prée va être réaménagée, les réseaux refaits. A l’automne 2022, le dessus de la rue de la Prée sera refait et réaménagé, avec un chemin piéton, une piste cyclable et la chaussée.
Une étude est en cours pour le désenvasage du chenal, afin d’estimer les volumes à enlever, leur enlèvement et le coût. Le Vieux port devra être à nouveau désenvasé dans trois ans. Le port deviendra-t-il prochainement sous gestion départementale ? « Quand nous avons été élus, cela n’était pas à l’ordre du jour, aujourd’hui on nous questionne localement, pour les usagers il paraît important que le port reste communal, dans un souci de proximité et de relationnel notamment. »
Les travaux de rénovation du bâtiment municipal qui abrite l’école de voile ne seront pas terminés avant la saison, ils ont pris un peu de retard, ce qui n’empêchera pas l’école de fonctionner pour la saison. Le curage du port de la Criée va se terminer, la porte de l’écluse sera remplacée au printemps.
Requalifier la place de la Chapelle et les halles du marché
De l’autre côté du village, la municipalité entend profiter des travaux à venir sur les réseaux pluviaux, place de la Chapelle, pour la requalifier, afin qu’elle redevienne un point de vie du village, comme dans le passé : la boucherie, a été rachetée, un restaurant devrait ouvrir.
« Nous avons aussi en projet la rénovation des halles du marché, qui ouvriront désormais du 1er avril (au lieu de mi-juin jusqu’ici) à fin septembre, ce qui a été décidé en concertation avec la majorité des commerçants, demandeurs d’une période d’ouverture allongée. Une zone de chalandise supplémentaire pour le non alimentaire sera proposée rue de la Mouillebarbe, à l’arrière des halles. La requalification de celles-ci est prévue pour 2023, avec réfection des sols, des éclairages, de la ventilation, etc. L’étude de la SEMDAS est en cours, puis la Commune fera appel à un architecte. En contrepartie, les commerçants s’engagent à être ouverts 6 jours sur 7. »
Dans l’esprit du Plan Alimentaire Territorial (PAT), la Maire a rencontré les huit agriculteurs du village (vignes, pommes de terre et maraîchage) pour connaître leurs besoins en bâtiment pour la transformation maraîchère. « Nous allons aussi rencontrer les artisans et les sauniers, pour les aménagements route de la Prée et voir comment intégrer la piste cyclable. »
Danièle Pétiniaud-Gros réfléchit aussi à une zone de préemption pour les commerces. « Nous allons avoir un développement intéressant, les implantations des commerces évoluent, l’installation de la Biocoop a été une bonne chose, nous allons avoir de nouveaux commerces sur la zone de la Criée, je souhaite voir comment la commune peut suivre l’évolution des commerces sur son village. »
La Maire souhaiterait aussi développer des parkings à l’extérieur du village, ce que la réglementation ne facilite pas.
Vie de village
« Concernant la vie du village, qui fait partie des « Plus beaux villages de France », nous voulons la maintenir, nous sommes à l’écoute des associations, des commerçants et voulons accueillir au mieux une nouvelle population qui arrive pour s’installer et ouvre des activités, afin qu’elle s’intègre à la population actuelle, dans le respect de l’esprit de notre village. Je souhaite aussi encourager le civisme, une citoyenneté collective, notamment pour entretenir son aspect qualitatif. »
La vie associative recouvre une quarantaine d’associations proposant toutes sortes d’activités, que la commune subventionne à hauteur de 35 000 €, et à la disposition desquelles sont mises plusieurs salles. La salle du Havre a ainsi été rénovée. La municipalité est très attentive aux associations et souhaite encourager les activités culturelles. En mars 2022, une salle jouxtant la halle des sports, sera mise à la disposition de Ré Jeunesse, pour accueillir la troisième maison de jeunes de l’île de Ré, la compétence adolescence étant désormais gérée par la CdC. L’ancienne halle des sports doit être, de son côté, optimisée pour du stockage.
La municipalité souhaite aussi développer sur Ars-en-Ré le dispositif de l’heure civique, qui consiste à encourager un bénévolat de proximité et bénéficie d’une logistique intéressante. « Cela permettrait de redynamiser l’entraide qui a toujours existé à Ars, d’intégrer les nouveaux arrivants dans la vie du village » estimet- elle. En plus de la navette de la CdC, la commune pourrait louer en direct un mini-bus, qui permettrait d’aller chercher les anciens pour les emmener sur le marché, sur des animations, au centre de vaccination… ou encore emmener les enfants au centre de loisirs les jours de pluie.
Côté animations toujours, la Maire aimerait renouer en 2022 avec la grande fête de Mardi-Gras, qui se faisait traditionnellement, afin de rassembler les associations autour d’un évènement local, et souhaite que la Fête de la Sardine, organisée par les Petits vers du Fier, se tienne.
Enfin, la commune souhaite refaire l’éclairage public sur plusieurs années, dans une approche environnementale et d’économies financières, ainsi qu’harmoniser le mobilier d’éclairage. « Nous voulons être sensibles à l’extinction des éclairages publics et des enseignes lumineuses ».
Des partenaires engagés
Danièle Pétiniaud-Gros conclue sur les « très bonnes relations que nous entretenons avec la CdC, Ars a voté pour Lionel Quillet et n’a aucun regret. Nous travaillons ensemble sur Le bâtiment du Port où nous installerons des kinés, une salle d’activités culturelles et patrimoniales, des commerces, la compétence adolescence avec le prolongement de l’Accueil des jeunes, sur les logements permanents, la CdC a fait un gros effort pour sa subvention à l’école de voile (250 K€, soit 25 %, dans le cadre du Fonds de dotation sportif. » « Avec le Département nous avons la caserne des pompiers, l’aménagement routier entre la route de la Grange et celle de la Poterie, nous sommes ne négociation pour la création d’un rond-point à la sortie du U Express. Il est vital que le chantier des digues démarre. »
Nathalie Vauchez
Merci au photographe professionnel Nicolas Rayneau pour sa magnifique photo mise à notre disposition.
Sainte-Marie de Ré, une année d’investissements maitrisés autour de trois gros projets
A côté des places d’Antioche et des Tilleuls, Gisèle Vergnon souhaite que la place de l’Église redevienne, comme par le passé, un poumon de vie de Sainte-Marie de Ré.
Place Eudes d’Aquitaine (le vrai nom de la place devant l’église), la construction des deux logements qui seront gérés par Habitat 17 a démarré dans la maison achetée il y a déjà plus de trois ans pour 370 K€, ils devraient être livrés au début de 2023. Le rezde- chaussée accueillera un bar-bistrot-épicerie qui ouvrira au printemps 2023 et sera géré par « Mangez-Moi » à l’étroit au Bois-Plage. Cet investissement de 400 K€ concerne la réhabilitation d’ensemble, l’agencement intérieur sera supporté par ce professionnel. « Ce projet fait l’unanimité dans la commune, il vise à dynamiser ce site, qui était dans le passé un lieu animé, avec notamment le Café jaune. », explique la Maire, Gisèle Vergnon.
Restauration du clocher
Toujours sur cette place, la DRAC a donné son accord pour réaliser les travaux de restauration du clocher. Avant cela, des fouilles archéologiques – il pourrait y avoir des vestiges de la Guerre de Cent Ans – vont démarrer au premier trimestre 2022 : « On espère pouvoir commencer la restauration du clocher en septembre/octobre, le budget est de 350 K€. Le premier étage du clocher est classé et permet de prétendre à des subventions, le reste du bâtiment ne l’est pas, aussi nous allons faire appel à la générosité de la Fondation du patrimoine. Après le clocher, les façades seront restaurées au fur et à mesure, l’ensemble de l’église sera terminé pour 2026. En parallèle, nous allons assainir le pourtour de l’église et les réseaux d’eaux pluviales. »
Les 100 kilomètres de voirie de la commune donnent lieu chaque année à des travaux oscillant entre 650 K€ et plus d’un million de travaux, ceux-ci avoisineront les 600 K€ en 2022. « La commune anticipe en réhabilitant d’abord les réseaux enfouis, pour que les choses durent, avant de refaire la surface. Nous travaillons pour les cinquante ans à venir. »
L’école bénéficie chaque année de travaux de rénovation : la façade sera ravalée cette année avec une peinture isolante, pour un budget de 90 K€. La toiture est refaite progressivement chaque année, par tranche de 30 K€, dans le cadre d’un programme pluriannuel.
2022 sera une année de réflexion et de lancement d’étude pour le réagencement de tous les espaces de la cantine scolaire, avec pour objectifs de diminuer les bruits, améliorer l’accueil, changer le mobilier. La réflexion associera les directrices d’écoles, les représentants des parents, des élèves, les élus, ainsi que la directrice du centre de loisirs, afin d’élaborer un cahier des charges. Des réflexions pourraient être aussi menées sur le fonctionnement de la cantine. Ce réaménagement sera lancé à partir de 2023/2024, programmé sur plusieurs années.
Le logement reste un enjeu majeur
Les travaux du Fougerou ont déjà commencé pour les réseaux enfouis des eaux usées et potable. Le projet environnemental vise à récupérer les eaux pluviales via une noue paysagère qui les emmènera jusqu’à un bassin de détention, les parcelles nécessaires ont été acquises. Ce sera le cas pour les 54 maisons à venir, le récolement des rues adjacentes sera fait également. En mars 2022, les constructions vont démarrer. Une première phase concernera quinze maisons, dont neuf en accession à la propriété (Cie vendéenne du Logement) et six en locatif social (Habitat 17), qui seront livrées au premiers semestre 2023. Les seconde et troisième phases sont prévues pour démarrer en 2023 et 2024. Tout sera terminé fin 2025.
Il reste, par ailleurs, une réserve foncière au Fougerou, la commune va l’acquérir pour un projet communal à venir : « On ne va pas se passer d’une réserve communale de 4500 m2, on va réfléchir au projet, on voudrait se diriger vers du logement communal, dont nous pourrions ainsi maîtriser l’affectation à des Maritais et Rétais. »
A La Ferlandière, le projet de six logements, qui ne seraient pas sociaux mais plutôt de type « maison partagée » avec des espaces de vie communs, sera inscrit aux budgets de 2023 et 2024. Les vingt logements prévus aux Hirondelles feront l’objet d’une esquisse cette année.
« La Place d’Antioche a vocation à devenir piétonne »
Concernant la place d’Antioche, « les premières réalisations en ce qui concerne la circulation et le stationnement ont été faites pour l’été 2021, qui globalement satisfont tout le monde, des réunions ont été organisées avec les commerçants et les professions libérales, qui conduisent à l’instauration d’un paiement du stationnement toute l’année : à partir d’avril, les automobilistes bénéficieront d’une heure gratuite, le stationnement sera payant au-delà d’une heure, en journée. On a décalé d’une heure le début des horaires payants, pour permettre aux résidents permanents et personnes âgées d’accéder librement. Ce sera ainsi payant de 9h à 12h30 puis de 14h30 à 18h, et non payant à l’heure du déjeuner. », explique Gisèle Vergnon. « Le parking des Paradis est gratuit une bonne partie de l’année, et quand il est payant, de mi-avril à mi-septembre on a prévu un abonnement à 50 € pour deux voitures. Et nous allons créer un autre parking tout proche, de 20 places, au clos Faquet. Il va falloir rendre la place d’Antioche piétonne dans quelques années. En attendant, l’étude d’aménagement va continuer. »
Un privé va aussi construire en 2022 quatre commerces et trois logements sur la place d’Antioche.
Les sanitaires publics sont aussi rénovés progressivement chaque année, avec un budget global de 100 K€ : ceux du cours des Ecoles ont été refaits en 2020, suivis en 2021 de ceux de la place d’Antioche, 2022 sera le tour des sanitaires de Montamer.
Le projet des hangars agricoles prend forme
La commune a, par ailleurs, acheté des terrains depuis quelques années, afin d’y installer de nouveaux hangars agricoles. Depuis huit mois, agriculteurs, Uniré et la Chambre d’Agriculture travaillent sur le projet. Le terrain, qui restera une propriété communale, sera mis à disposition des agriculteurs, avec un loyer modéré, à charge pour eux de s’entendre pour construire. Douze maraîchers, producteurs de pommes de terre, viticulteurs et même un saunier sont partenaires dans ce projet, dont le permis de construire sera déposé au cours du premier trimestre 2022, pour une livraison espérée au printemps 2023.
L’ancien centre de secours ayant été démoli en juin dernier et le projet étant prêt, les travaux de construction auraient dû démarrer dans la foulée. « Ils vont commencer en janvier, pour une livraison début 2024, c’est en tout cas ce qu’a assuré le nouveau Conseiller départemental aux sapeurs-pompiers, on a perdu sept mois. »
« Les communes n’ayant plus le droit de poser des banderoles pour annoncer les évènements associatifs et autres, la seule chose autorisée par la DDTM sera des planimètres, c’est-àdire des sucettes d’1,10 mètre de hauteur. Malgré leur coût, face au désarroi des associations, nous prévoyons d’en acquérir et installer trois à cinq, sur les places du village. Le budget est de 20 000 € ! »
Enfin, la concertation continue pour la création de la nouvelle zone artisanale et les modalités (achat ou location ?), première zone artisanale de l’île de Ré qui sera portée par la Communauté de Communes.
« Nous avons cette année trois gros dossiers, la rénovation du clocher de l’église, les logements du Fougerou, le commerce place Eudes d’Aquitaine », ce sera une année d’investissements maîtrisés. » conclut Gisèle Vergnon.
Nathalie Vauchez
La Flotte, l’environnement et la qualité de vie au coeur des actions municipales
Tout en attendant l’arrivée de la nouvelle DGS, courant février 2022, le Maire, Jean-Paul Héraudeau, et la municipalité de La Flotte mènent de front plusieurs projets d’importance.
Priorité à droite dans toute la commune
A partir du 1er février 2022, la priorité à droite sera instituée sur toute la commune de La Flotte, avec son corollaire : vitesse maximale de 30 km/heure (déjà en vigueur).
Outre l’objectif d’une meilleure sécurité routière, puisque la priorité à droite oblige les automobilistes à ralentir, le Maire y voit l’avantage de la suppression de nombreux panneaux, inesthétiques et coûteux. Des panneaux bilingues seront installés aux différentes entrées de la commune, complétés par des marquages au sol, pour rappel.
Par ailleurs, la vitesse maximale autorisée sur la route départementale, entre la sortie de Rivedoux-Plage et le Fort la Prée, passera de 70 km/h à 50 km/h, à partir du mois de février 2022.
Réaménagement du cours Chauffour
Depuis le mois de novembre, les travaux ont démarré cours Chauffour, qui visent à l’homogénéiser avec le cours Félix Faure. Ce chantier fait suite aux travaux de réseaux réalisés par le Syndicat Eau 17, rue de la Clavette, du 25 octobre au 30 novembre 2021, avec une seconde phase de finition des travaux prévue pour février 2022, ainsi que la réalisation d’un revêtement en béton lavé, durant les vacances de Pâques. Une borne automatique sera installée à l’intersection de la rue de la Clavette et du cours Chauffour.
La réhabilitation du cours Chauffour, avec aménagement d’un terre-plein central séparant les deux sens de circulation, de trottoirs plus larges, permettra d’assurer une meilleure sécurité routière et faciliter le déplacement à vélo et à pied, également en le revégétalisant et en récupérant les eaux pluviales. Un rond-point sera aménagé à chacune des deux extrémités, l’un près de la mairie, l’autre à hauteur des 2 Canons, de même type que celui réalisé devant le parking du Clos Biret avant l’été 2021. Cette réfection s’étend depuis novembre et jusqu’à avril 2022, en quatre tranches. L’aménagement d’espaces verts, les plantations de végétaux et la mise en place du mobilier urbain sont prévus au printemps 2022.
Le projet total s’élève à 791 K€ TTC et ne se traduira pas par une perte de places de stationnement (5 places seulement en moins). Il vise aussi à sécuriser le quartier de l’école.
En matière de sécurité, la mise en place d’une vidéo-protection aux entrées/sorties de la commune est prévue en 2022.
La Croix Michaud, bâtiments et travaux
Le cabinet médical de La Croix-Michaud prend forme, et au début de 2022 un second ophtalmologiste et un autre professionnel rejoindront la sage-femme, l’ophtalmologiste et l’orthoptiste déjà installés depuis l’été et l’automne derniers.
L’ex bâtiment de la CUMA va être loué à une cave à bières, de type Cervoiserie, suite à la délibération du dernier Conseil municipal. Après les travaux d’aménagement nécessaires qui seront réalisés par le professionnel, ce nouveau commerce ouvrira à l’année.
Plus globalement la requalification de La Croix-Michaud va continuer : pôle médical, pôle commercial et pôle artisanal avec pour objectif d’aménager des locaux pour artisans, à la place des ateliers municipaux, qui devraient à terme être déplacés au Clos Bel Air.
Un logement est en cours de rénovation dans la cour des banques, les travaux seront achevés à la fin du premier trimestre 2022. Le skate-park a été démonté, certains éléments seront remplacés, il devrait être à nouveau en place début 2022.
La cour d’école maternelle a été agrandie, la création de deux îlots de verdure est prévue dans les deux cours. Des fouilles archéologiques doivent auparavant être entreprises.
L’étude pour la restructuration des bâtiments de la Mairie : salle des fêtes, bibliothèque, salle des archives, bureau de la police municipale a été lancée avec la SEMDAS, un Assistant à maîtrise d’ouvrage sera choisi au premier trimestre 2022.
Enfin, les onze dernières maisons de La Maladrerie (tranche 5) sont en voie d’achèvement, les travaux de voirie, à la charge de la commune, seront entrepris ce premier trimestre 2022.
L’environnement au coeur de l’action municipale
Des travaux doivent être réalisés à la station d’épuration, afin que le traitement des eaux usées soit conforme aux nouvelles normes européennes qui entreront en vigueur début 2023. Une convention AOT (Autorisation d’occupation temporaire) est en préparation avec le Domaine public maritime, pour la plage de l’Arnérault. L’enlèvement et le nettoyage de la décharge située en bordure de forêt, face à l’entrée de La Croix Michaud, vont continuer début 2022. Les axes routiers menant à La Croix Michaud seront refaits : rue de la Croix Michaud, chemin des Ardilliers et rue des Bois. L’espace naturel situé en face des ateliers municipaux a été débarrassé des voitures qui y stationnaient et détruisaient progressivement les casiers d’eaux pluviales, il sera protégé par des poteaux en bois et végétalisé.
La réhabilitation environnementale du site pollué de l’ancienne déposante Chevalier doit faire l’objet de concertation avec tous les acteurs concernés, il s’agit d’un projet de long terme.
Dans le cadre d’une opération « une naissance, un arbre », vingt à trente arbres, essentiellement des fruitiers, seront plantés ce début d’année en différents endroits de la commune.
Le port se refait une beauté
Gestionnaire depuis 2020 du Port de La Flotte, le Département réalise les travaux d’entretien et de réfection, dans le cadre d’un programme annuel d’investissements dédié aux ports en gestion directe ou via des syndicats portuaires.
Ainsi, du 18 au 23 octobre 2021, s’est déroulée une opération de dragage dans le port de La Flotte. Au cours de ces travaux, des pierres gisant dans le chenal ont été enlevées et, afin de prévenir toute récidive, un bétonnage du radier sera réalisé début 2022 (coût 20 000 €).
D’autres travaux sont programmés pour début 2022, concernant la réfection du quai ouest, qui sera réalisée par BTPS Atlantique. Ceux-ci consisteront à déposer la maçonnerie sur un linéaire de 15 mètres, afin de réaliser un confortement du pied du quai, avant de reposer la maçonnerie et le couronnement en pierres. Ces opérations sont budgétées par le Département pour un montant de 220 000 €.
Par ailleurs, les locaux du Bureau du port seront agrandis et réaménagés, avec notamment la construction d’un étage, qui accueillera les associations nautiques, le rez-de-chaussée étant ainsi dédié au Bureau du Port : bureaux, sanitaires, vestiaire, atelier et stockage. Une convention sera signée avec le Département, gestionnaire du port, afin d’occuper ce bâtiment communal.
Lettre du Maire, site web, appli et page Facebook
La page Facebook créée fin 2021 vient compléter la Lettre du Maire, l’application et le nouveau site Web. Elle relaie les informations pratiques de la commune, les annonces officielles, les animations et autres initiatives intéressant les Flottais et les visiteurs.
Nathalie Vauchez
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