- Social
- Solidarité
- Témoignage
François Desaivres, une vie dédiée à l’engagement
V comme « volontaire ». C’est le nom du livre-mémoire écrit par François Desaivres, sapeur-pompier volontaire aux Portes-en-Ré de 1977 à 2004 et chef de centre pendant dix-neuf ans. Il y détaille des années de bénévolat et d’engagement.
Les bons souvenirs sont légion. Certainement tout autant que les moments difficiles, car pompier volontaire est loin d’être de tout repos. Mais François Desaivres, en évoquant ses longues années au sein du centre de secours et d’incendie des Portes, ne peut cacher son émotion. « On faisait en moyenne 110 sorties par an, pour des feux, du secours aux personnes et même des interventions en mer. Les débuts de la planche à voile dans les années 70 nous ont donné beaucoup de travail ! Et puis les accidents de vélo ont vite pris le pas », se remémore le lieutenant honoraire.
Un manque de reconnaissance
« Si j’ai écrit ces mémoires, c’est parce que c’est très rare chez les pompiers volontaires », explique François Desaivres. « Pourquoi ? Je ne sais pas. Comme si, pour eux, cela n’avait que peu d’importance. » Pourtant, ces hommes donnent tout leur temps libre pour la sécurité de la population et sont bien peu récompensés, souffrant d’un manque de reconnaissance générale. « En 2004, année de ma démission, je constatais déjà que le fait de ne pas être pris en considération était décourageant », explique François Desaivres en préface de son livre. « Des problèmes n’était pas résolus (je pense à la fonction du chef de corps, la retraite, la salubrité des locaux…). C’est une des raisons pour laquelle je souhaitais en parler et apporter un nouvel éclairage sur cet engagement que même certains de nos élus connaissent mal ou ne connaissent pas. Il ne faut pas oublier que nombre de pompiers chef de corps ont été des artisans, des chefs d’entreprise et ont mené de concert leur activité professionnelle et l’acceptation de ces responsabilités de service public. »
En tant que chef de centre, François Desaivres a en effet assuré de grandes responsabilités supplémentaires, et cela pendant dix-neuf ans. « Je gérais une petite entreprise de secours, en plus de la mienne ! J’avais quinze personnes sous mes ordres. Quinze tempéraments différents. Il faut être diplomate. Et puis s’occuper de logistique, de formation… ». Son livre mémoire de 145 pages est donc une vraie mine d’informations pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des sapeurs-pompiers du nord de l’île de Ré. « Un de moments qui m’a le plus marqué », dit-il, « c’est la tempête de 1999 car c’était une tempête sèche, contrairement à Xynthia, avec des pointes à plus de 200 km/h. C’était très violent. Et puis il y a eu Erika aussi, et ses boulettes de mazout qui sont venues s’échouer sur nos plages et dans nos parcs ostréicoles. »
Trois séances de dédicaces sont prévues, au cours desquelles vous pourrez acquérir « V comme volontaire » (prix : 28€) : le 17 juin de 10h à 13h à la maison du phare de Trousse chemise ; le 14 juillet lors de l’apéritif ; et un jour de marché en août.
Lire aussi
-
Social
Un bateau pour Ré : ça tangue
C’est devant un parterre d’élus locaux et de membres de l’association « Un bateau pour Ré » que s’est tenue mardi 5 novembre l’Assemblée Générale annuelle, Salle Vauban à Saint-Martin-de-Ré.
-
Social
Les Petits Drôles : une nouvelle directrice pour la rentrée
La crèche associative à gestion parentale de Sainte-Marie de Ré accueillait à la rentrée sa nouvelle directrice, Aurore Thibaut. Une présentation officielle a été faite aux élus mi-octobre, dans une volonté de communication transparente avec les partenaires de cette crèche historique sur le territoire rétais, fondée en 1987.
-
Social
Réunion publique sur le logement permanent
Je souhaite réagir à cet article